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VOYAGE
179
1.
,,
Tous ces Oiseaux ,
Goélands
et
Jltfouettes
sont
Mars.
égalenwnt vara.ces et criards; on peut dire. que ce sont
1
3·
les
Vautours
de la Mer; ils la nettoient des cadavres
ro
,
de toute espece qui flottent
a
sa surface' ou qui sont
•.>O hLANDS.
et
rejetés sur ses rivages ; aussi .Iaches que gourmands
,
McuETTES.
il
n'attaquent que les .animaux foibles et ne s'acharnent
que sur les corps morts. Leur port ignoble, leurs cris
importu~s,
leur bec tranchant et crochu, présentent les
images désagréables d'oiseaux sanguinaires et bassement
cruels; aussi les voit - on se battre avec acharnement
entre eux pour la curée; et meme, lorsqu'ils sont ren–
fermés , et que la captivité aigrit encore leur humeur
féroce, il se blessent saos motif apparent, et le premier
dont le sang coule, devient la victime des autres; car
alors leur fureur s'accroh, et . ils mettent en pieces le
avoient bles sé sans raison
1
•
Cet exces
e éntre eux; mais
on
re
ette cette presom "tion quan on
le rapport de l'Auteur
de
'Vrniíholog¡e
e
l'Encyc!opédie méthodir¡ue
(le
D.r
Maudi¡yt)
<JUi a long-temps observé -les
Goélands
dans la
Méditerranée,
et notamment pendant un violent coup de vent qui chargeoit
en Cote et chassoit devant !ui des 111.iées de ces 0iseaux, que
ie
vc:nt , les ffots et la faim conjurés précipitoient vers le
rivage. L es nombreux spectateurs qui" bordoient la plage, ou
leur lans;oient des pierres ou les tiroient
a
coups de fusil :
quelques
Goélands
tomboient de temps en temps dans les ffots ;
les autres eñtouroient un instant l'oiseau mort ou blessé, en
Jedoublant leurs cris ordinaires; mais ils s'en éloignoient bient&t ,
ou d'eux -rnemes
~
ou emportés par le vent : il ne parut jamais
<1u'ils cherchassent
a
en faire leur pature; et quand Ja force
de