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D E M A R C H A N D.

343

de couleurs tres-variées et ttes-agréables , de

Caniards

et d'

Equerre~s

',

presque tous gris et vivant par familles,

vien nent planer sur les eaux, et fo¡:¡dre sur le poisson

avec une vltesse extraordinaire. lis nous servoient

a

recon noitre les temps propres

a

la peche de la

Sardine;

il suffisoic de les ten ir un moment suspendus; et ils–

re ndoient, encare dans sa forme, ce poisso11 qu'ils ne

venoie nr que d'engloutir. Le resce de l'année , ils se

nourrissenc de

grabeau

et autres

menuai!Les

•.

lis pon –

dent autour des étangs sur des plantes vertes asscz, sem–

b lables aux Nénuphars, un e grande quantité d'ceufs

rres-bons et tres-sains "·

Ainsi, nous voyons, d'apres ce rapport de BoUGAIN–

VILLE,

que, si la chair des

G:iélands

et des

Mouettes

n'c~

pas bonne

a

manger

du moins les

ceufs

en sont

tres-bons; e ce n'est pas une ressourc

a

négliger :

e.ar

leur excessive a

e

, da s la saison d

l

t>onfe ,

peut , dans

n e

d

pour tout le

mov~~,_~!:-.!

dans tous les

,

niment pr 'cr

se pou

les n alades

et les

convalesce.ns.

O

li:

dans le Journ·ar de

LE

MAIRE

et

ScHOUTEN,

que, quelques ·Matelots étarit descendus

' Le

Caniard

est le

Coéla11d

varié de

Be/011.

-

L'Équerrrt

est, sans doute , un oiseau du meme

Gcnre ;

mais son nom

ne se trouve pas dans la-N omenclature des O rnithologistes.

• Le petit poisson, le fretin.

Les Épiciers - Droguistes appellent

grabeau,

les fragmens,

poussieres, criblures et autres rebuts des drogues ou marieres

fragiles .

Oi1

appellc

Mtnuaif!es,

une quantité de petites monnoie

et <le meme une quantité de petits poissons.

y .¡.

1-79

f.

M ors.

GoÉLANDs• .

et

Mo\Ji;TTES.