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D E M A R C H A N D.
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a-peu-pres celle d'une grande
Corneille;
elle est épaissc
179
1.
et courte : !iOn plumage est de couleur de brun-foncé, ou
Mm .
de chocolat; et l'on remarque au-dessous de chaque aile-;
1
3·
une raie
blanchatr~
en .forme de demi-lune. On dit que
GoÉLANos.
cette Espece d'oiseau , qui est tres - commune aux iles
F ..
d
S
'E
Goéland brun ,
EROE,
,et ans la partie eptentrionale de l
COSSE, l
e
d
.
e
or onmer
,
ne s'éloigne jamais de . la Terre. Je puis dire, en effet,
ou
que jusqu'alors je . n'en avais jamais rencontré
a
plus de
fa Poule
quarante lie ues au large ; mais je ne me rappelle pas en
du
Port-Egmont.
avoir jamús
aper~u
moins de deux
a
la fois; et comme'
a
la hauteur ou
je"
me trouvois parvenu' je n'en voyois
qu'un seul, il se pourroit que les iles de Glace l'eussent ,
apporté de fort loin
1
"·
«
Quelques jours apres, dit G. FoRSTER, nous vimes
un autre oiseau d e f.a mem Espece planer long-temps
a
une grande él ,vation au - d s
'5
a
ais•sea
r egarder du hau e !:las
et sem ler no11 s
beaucoup d'attencion, en
coté' tantot sur l'
1r
j'7,.:;.;;¡o;:o:>...;~
veauté ; car,, jasqu' a ce m men , ous avi s
o'iseaux aquat1ques
ele
ces climats n'élever jamais leuT
vol, et raser constamment la surface de l'eau
2
"·
Le capitaine
COOK
<lit dans un autre endróit de
~a
Relation du meme Voyage , que les Navigateurs ont
communément regardé
la
rencontre de cette Espece
d'oiseau (les
Goélands
qu
Mouettes)
com~e
un indice
certain de la proximité de la Terre, mais. qu'il ne peut
confirmer cette opinion : il luí est arrivé d'en voir
dan; des positions ou il étoit assuré _qu'il se trouvoit
a
·~
'
CooA's
2 ,d
Voyage.
Vol.
J.cr,pages 43 et 44.
2
G. Forsur's Vo¡age.
Vol.
f,cr ,
pages
1
09
et
1 1
o.