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/
Mars.
MANCHOTS.
VOYAGE '
préféré,
a
du bceuf salé' encaqué souvent depuis plus
d'une année , et dont un sel corrosif a détruit les sucs
et décomposé la substance; aussi ,
tous les Vaisseaux
qui abordent a quelqu'une des Cotes ou des Hes habi–
tées par ces demi - o·iseaux , et dénuées de tout autre
rafraichi ssement, ont-ils grand soin de s'approvisio.nner
des ceufs, si c'est le temps de la Ponte, et de ' la chair
de ces animaux dont la chasse est d'ailleurs pour l'Équi–
page un passe-temps et un amusement utile qui lui fait
!lupporter plus pa'tiemment dans un climat rigoureux, les
incommodités et les privations qui en sont inséparables.
L'arme a reu seroit inutile dans cette chasse : l'espece
de cuinsse ou de cotte - de - mailles, dure, luisante,
et comme écai)leuse, dont les
Manchots
sont revetus,
et leur peau forte et épaisse comme un cuir , résistent
in ini;'blement au
eft pl m
;
la
lle seule peut pé–
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u corps ; m is. Il
se lais ent approcher
n oaton s
ffin
po r en faire un vaste
nombre
ncore n'e
parolt pas diminué.
,,,_
___
ce
mesure qu
vous en approc
erz.,
dit PERNETTY,
ils
VOll
egarden
en penchant la tete sur un coté ,
puis sur l'autre, comme s'ils se moquoient de vous :
quelquefois ,. cependant, ils fuient quand on n'en est
plus qu'a 'cinq ou six pieds de
dista~ce,
et courent
a-peu-pres comme une
Oie :
s'ils sont surpris, et que
vous les attaquiez; ils courent sur vous et tachent de se
défendre en vous donnant des coups de bcc aux jambes:
ils rusent meme pour
y
réu ssir) et feignant de fuir
a
coté'
ils
se retournent promptement' et pin cent si serré'
qu'ils emportent la piece quand on a les jambes nues.
On les voit communément en troupes, quelquefois au
nombre de quarante ,
rangés en bataille , qui vous