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D E M A R C H A N D.
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sans prendre tcrre nulle part ' : I'Élément liquide con–
vient meme beaucoup mieux que I'Élément solide au
naturel et
a
la structure de ces .Amphibies ;
a
terre ,
leur marche est lourde et lente ;• pour avancer et se
soutenir sur leurs pieds courts et posés
a
l'arriere du
ventre ,
il faut qu'ils se tiennen t debout ,
leur corps
redressé en lig:ne p'erpencllculaire avec le cou et la t ete ..
;
dans cette attitude, dit
NARBOROUGH,
on 1€.s prendroit
de .Ioin
poi.irde petits enfans a\!ec des tabliers blancs;
et D om
PERNETTY
les peint mieux encore par une
comparaison qui ne pouvoit pas etre
aus~i
b\en saisie
par un Navigateur a¡;¡glais :
ce
a
les regarder de cent pas,
nous dit ce Religieux, on les prendroit pour des Enfans
de
ch~ur
en surplis et en camail noir
~
le capuchon sur
la
tete
3
,,,
Mais
T erre, autan
s
•" Un
fait rapporté par
Pagés,
c'est que fcs •ailerons des
Jlf'anclzo,.
leur servent de telnps en temps de pattes de devant ,
et'qu'íil ors marchant
a
-quatre, ils vont plus vite; mais, suivant
toute apparcnce , cela n'arrive que lorsqu'ils culbutent ,
et
ce
n'est
point une véritable marche
(
Buffon)
,,,'
3
Dr1n1pier
dit qu'ils marchent debout , laissan t pendre leurs
nageoires, comme si c'étoient des
!nas,
en sorte que, de l9in ,
on
les
prcndroit pour de>
f)'¡mles.
-
Le; Espagnols
les
'I
1
791.
M ars.
1
3.
M ANC HOTS,