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MANCHOTS,
r
I
,
VOYAGE
DES MANCHOTS, afin d'y prenDre de
e.esoiseaux : en
effet, on
y
en trouva une si pro igieusé quantité qu'il
y
auroit eu' est-il dit ' de quoi en pourvoir pi
de vingt–
'cinq Navire.s, et l'on en prit neuf cents en deux heures.
~ous
voyons dans la
R~lation
du Voyage de DRAKE,
ue, sur une ile du merne Détroit , les Équipages de
es Vaisseaux en tuerent pour leur prov\sion, trois mille
en un· jo'ur. Le capitaine COOI(, en parlant des
Manchot1 .
qu'il vit juchés sur.ses Terres Australes de SANDWICH,
<lit qu'ils étoient en si grand nombre qu'ils paroissoient
former une croíhe sur Ie rocher : il ne les trouva ,pas ·
' moins multipliés sur
la
TERRE DE
KERGUELf-~;
c'étoit,
dit-il, la seule ressource
q~e nou~
offrit cette Tcrre d'e
D é-solation,
mais
c~tte
ressource étoit inépuisabie. Les
peuplades des environs qu Cap de,BONNE-ESPÉRANCE
ne le
edent point en
o,mbre
a
cel1es qu_i sont établies
dans
des
'L
1
udes plus élevée
:
t dan
le voisinage
m~me
d
la
'I
ne Équinoxjaie
~
aux ATTOLS des MAL-
D~VE
F
.
P '
ARD qui, apres son natifrage sur
e~
Hes
y
t
un o g séjour , n0 s a <lit, coz{ime on l'a
vu , qu'il ne
ouvoit faire un pas sans écraser les reufs
ou les
P~tits
d'un
Manclwt .
. Ce n'es.t pas seulement sur les , rivages, sur les iles
et les rochers qui' les bordent , que les
Man'chots
éta-
.blissent leu; résidence, du moins une .résidence acci–
'de n~elle
: lorsque, dans les 'Latitudes voisines c!'u Pole,
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J e ~
glaces sur
~squélles
ils sont 'gités vienhent
a
se
détacher de la grande masse et
a
fiotter au gré
s vents
et des courans ,
ils voyagent avec
le
gla~o
qui les
porte, et sont ainsi transportés
i
d'immenses .distances
de toute 'rerre : ils peuvent également aller
tres~loin
a
la nage : et passer plusieuri jours de suite
a
la mer