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D E M A R C H A N D.
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regardent passer
a
une vingtaine de pas. Des qu'en
1
79
1.
fuyant
a
l'eau, ils en trouvent assez pour couvrir sen-
Mars.
lement leurs épaules et leur con, ils s'y enfoncent et
1
3·
nagent avec tant de
vitesse.qu'aucun poisson ne pourroit
MANcHOTs.
les suivre: s'ils rencontrent quelque obstacle, ils s'élan-
cent quat;e ou cinq pieds hors de l'eau , et replongent
ensuite potir continuer leur route
)>,
'
On a vu que les
Manchots
fréquentent daos ces touffes
de Gramen qui affrontent les hivers les plus froids; ils
y
trouvent une espece d'asile qu'ils partagen,t avec
fes
Phoqufs.
Pour nicher,
il~
se creusent des trous
011¡
des terriers, et choisissent,
ii
cet effet, une dune ou une
plage de sable : le terrain en est par-tout si criblé, que
souvent, en marchant, on y enfonce jusqu'aux genoux;
et si le
Manchot
se trouve dans son trou, il se venge
du
Passant en le saisissant aux jambes u'il pince bien serré. -
II
paroh cepend
:t
qu
ger¡re d'etablissemen n est
pas commun
a
lO
tes le
speaes de
Manch ts
.
et que
tous ne déposen
as leurs
arn
s
ou teur
reuf,
dans
des trou·s : car
'N-
qu'aux
TTOIJS
tles
ALDIVES,
on ñe peut
fair_e un
pas , ,dans le temps de la Ponte,
sans écraser les reufs ou les petits ; les
Manchots
y
pondent done
a
terre ; et
ANDERSON ,
en parlant des
Manchots
que le capitaine
e
o o
K
trouva ' dans son
troisieme Voyage, sur
la
TERRE
DE
KERGUELEN,
1
dit qu'ils déposent leurs reufs sur la pierre seche
1
•
' On pourroit croire d'abord ·que les
Manchots
des cfimats
glacés doivent s'enterrer et déposer leuts
reufs
dans des trous,
afin d'avoir moins &oíd;
tandi~
que ceux qui se sont portés
jusqu'a l'Équateur, devroient pondre en plein air mr la pierre
nue,
afin
d'avoir moins chaud; mais on voit cependant que ,
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