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Janvier.
:i6.
H!RONDEJ.LES
DE MER.
La,.
s.1angane.
VOYAGE
DE
LA
?oNDE, tres-pres de I'Ile de
JAVA ,
entre les
deux petites
lles qu'on nomme
LA
GRANDE et
LA
PETITE ToCQUE. Nous fümes pris de calme en cet
endroit. Nous descend!mes sur la PETITE TOCQUE ,
dans le dessein d'aller
a
la chasse des
Pigeons verts.
Tandis que mes compagnons de promenade .gravíssoient
les rochers pour chercher des
Ramiers verts,
je suivis
le~
bords de la mer pour
y
ramasser des Coquil!ages et
des Coraux articulés qui
y
abondent. Apres avoir fait
presque le tour entier de l'ilot , un J\1atelot chalou–
p1er, qui rn'accompagnoit, découvrit une caverne assez.
profonde, creusée dans les rochers qui bordent la mer;
il
y
entra : ·la nuit approchoit :
a
peine eut-il fait deux
ou trois
pa~'
qu'il m'appela
a
grands cris : en arrívant,
je vis l'ouverture de la cavern l! ob,ci1rde par une nuée
de pe "ts
so!'t i nt, omme des essaims;
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a cann
ruieurs de ces
·sea x que je ne cónhéfü<ois pas encore :
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tLVai toute tapissée,
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netus ni s e)l
form~
de bénitiers ';
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Chacun de ces nids contl!noit deux o.u trois reufs ou
Petits , posés mollemcnt sur des plurnes scmblables
a
celles
c¡ue les pi:re et mere avoient sur la poitrine. Comme ces nids
sont sujets
a
se ramollir dans l'ean, its ne pourroient suósister
lt
la pluie ni pres de
la
surface de
i:t
mer.
Buffon
c¡ui a ex.aminé quelques - uns de ces
Nids
apportés en
France,
nous en donne la description snivante :
" J'ai observé quelques
Nids de Salanganes
;
i!s repré–
sentoient , par lem forme, la moitié d'un ellipso"ide creux,
alongé , et coupé
a
angles droirs par le milieu de son grand
axe : on voyoit bien qu'ils avoient été adhérens an rocher par