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D E M AR C
HA
N D.
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Cet oiseau fnt long-temps incorinu, et ríen ne Je prouve
mieux que le.s
1
différens noms spécifiques qui Iu'i avoient
été donn és et les différentes dcscriptions
qu'o~
en avoit
faites. On I'a appelé
Hírondelle de Mer, Alcyon;
eii
sa qualité d'
AÍcyon,
on lui
a
s~pposé
des p.Jumes_ d'un
.heau hleu , parce que
les Anciens en donnoient
a
l'Alcyon
de la Fahle; on luí a fait ur;ie
taille tantot
égale
a
celle de 'nos
Hirondelles
,
tantot au-dessus
~t
A
d
fi
· ··¡
A
tantot au- essous ; en n, comme s
1
eut tenu encore au
temps des Fables, il a subí .plusieurs métamorphoses.
Sa taille et sa couleur sont
a
présent fix tfes, et l'on peut
croire qu'elles q'éprouveront plus aucune
vanauon ~
On comRare cet oiseau, pour la
gi::os~eur
, au
Tr~glodyte
,
au
Roitefet,
au
Co.líbrí :
Sil.
longueur totale
est de deux pouccs un quart ; celle
d~
hec, de deux
lignes et demie; celle 'du tarse, autant : le doigt pos–
térieur est le plus lo,ng de . tóus : la queue ,
on
li'
de
dix lignes et fou a
e de troi s·, est composée
e Óuze
pennes ; ell
.
d~eas
s ailes des ' trois quarts de s,a
Iongueur. La
S.
gan
n'a ql!le
couleurs, du noi–
ratre qui est étenau sur es parties súpérieures ' et du
hlanchatre qui regne sur la gorge' sur le devant du cou
et le dessous du corps ; les pennes des 'ail·es et celtes
de la queue sont noiratres ; !'iris est jaune ;
le bec
est noir;
l~s
pieds et les ongles sont bruns.
,
La description d'un oiseau qui ne
se
fait remar.quer
ni par sa taille , ni par sa force, ni par son chcint
,
ni par la beauté de son .
plu~uge
' ne présente ríen
a
!'esprit qui puisse justifier la célébrité, qu'il a, acquise;
J
par les J aponais ,
l e11 wa, J e11iAu,
et en langue vnlgaire
lms;
par les lndiens ,
PafOlrg.
l 3
1
79
1 •
Janvier.
i.6.\.
HJRONDELL!iS '
DE
MER •
La Sala¡¡gaoe.