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D E M, A R C H A N D.
137
Philosophes quittassent la solitude de leur cabinet e-t
visitassent le Monde pour que
no~s
parvinss ions a lé
cohnoitre : dé ja)
grac~s
a eux, l'
Oíseau de Paradis,.
si
distingué par son plumage , tsemé d'or, d'émeraudes, de
rubis et d'amé,thystes, a repris ses ,jambes et ses pieds que
les Marchands hollandais savoient luí soustraire avec tant
d'art' qu'on en étoit presque venu
a
croire qu'il existoit
une Espece
d'ois~ aux
qui ne pouvoient que voler ,
~t
auJtquels la Natur.e avoit refusé de pouvoir jamais se poser;
aujourd'hui
l'Oíseau de Paradís
vole, se perche et marche
a volorité; et meme
il
a des viscere s qu'on vouloit au!si
luí refuser' et il n'est plus tondamné a ne vivre
qu~de
ros ée :
il
ne tenoit également qu'a nous .i;fe cro ire qu'un
oiseau tiroit de son estomac et filoit la matiere qui com–
pose so
1
n nid, co ..m.m.tle Y - ' -s.oie fil e le tissu ' dan s lequel
il
s:enveloppe, e l'Araignée
1
s. Í tsi u e_ e. te d pour
arreter sa pro e;
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V y, ageur
qui a parcou u
la , partie C>;r.ien
e de
11otre Continent,
Po1vrrn,
i11terrogeant la Nature plus
que les
Hornnies ~,
et rapportant des faits et non des
opinions, nous a éclairci le n)ystere cj:e ces Nids si
n~cherchés qui ont tant
exer~é
l
'imaginati.on; toutes les
in certitudes sont fix ées, tout le rnerveilleux s'est éva–
noui ; ce sont des
Nids H''HÍrondelles.
Je ne puis mi eux. faire. que de transcrire le rapport'
que
POIVRE'
a la
den~ande
de
BUFFON-,
fit
lui~mem~
de ses observations sur la
Salangane
' et sur son Nid.
«
M'étant embarqué , en
1741 ,
sur le Vaisseau
LE MARS
pour aller en
CHINE ,
nous nous trouvames
au mois de Juillet de la meme année dans le
DÉTROIT
t79
T.•
janvier.
26.
HIRONDELLES
DE
MER.
La s.1dngane.