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D E M A R C H A N D.
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Chinois estiment ces nids uniquement parce que c'est
une nourriture ,substantielle , et qui fournit beaucoup
de sucs prolifiques , comme fait ta chair de tout bon
poisson :
POIVRE
ajoute qu'il 'n'a jamais ríen marÍgé de
plus nourrissant _,
de plus restaufant,
qu~un
potage de
ces. nids, fait avec de la bon ne
~ian""de
1
•
Les Chinois
les font
~ouillir
avec du gingembre, ou avec un autre
aromate qui en déguise lq. saveur insipide et glutineuse;
ils esdrnent ces nids comme un
rem~de
alimentaire pour
les personnes épuisées ou par les plaisirs de l'amour
ou f1'lr toute autre caus·e., et dont l'estom<1,c fait mal ses
fonctions et a besoin d'etre remonté. -Si, en effet, les
Nids •de Salangane
sont un remede alimentaire doñt
l'efficaciré soit reconnue
pou~
Je cas d'épuisement,
quelle qu'en soit la cause; cett"e production, qu'on peut
appeler naturel , mériteroit Ife n autant l'attention et
l'empressement des
s, q e
1
s
tions des Arts de a
q i nous ·ont en
OUI~
en
n
pour des tendon
eau aetfg r
s,
o des azagnelJ. 'une
nouvelle forme: c
é~oit,
ajout-e-
-i-1,
un plat de
Nids d'Alcyon
[
Nids de Salangane
J;
nous trouvames le moyen d'en gouter,
et
ce mets nous parut d'u n gout tres-fode.
'
Buffón
qui a publi é les obse"'varions de
Poivre,
dans son
Histoire 11aturelle des Oiseaux
étranger~,
dit : " Ce bouillon
fait avec de la bonne vi:m<le
,
n 'entreroit-il pas p..our· quelque
e hose. dans les effets attribués ici aux
Níds
d~s
Salanganes
!
,,
- " Je ne dois pas dissimuler , <lit-il ailleurs, que le Philo–
soph~
Redi
,
s'appuyant sur d es expériences faites par d'autres ,
et peut-etre in.completes, doute beaucou p de la vertu l'.estau–
rante de ces N ids, attestée d'ailleurs_par p!usi.eurs Écrivllins
qui s'accordent en cela avec
Pofrre
"•
'
1
79T.
Janvier.
26.
HtnoNOELLES
DE MEil.
La Salangane.
•