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1791.
Janvier.
26 .
HIHONDELLES
DE MER,
La Salangane.
V O
Y
A
G
E:
AsIE !'Argent et l'Or que nous arrachons
a
l'AME.11.tQUe
au prix de la sueur et de la vie de tant de malheureux.
,, Si les
Salanganes,
<lit Bu
FFON,
se nourrissent de
la meme matiere dont elles construisent leur; nids, et
que cette matiere ahonde, cop1me
le disent les Chi–
nois
~
en sucs prolifiques;
il
ne faut pas s'étonner de
ce que
l'Espece est si
no~11breuse.
On prétend qu'il
s'exporte tous les ans de
BATAVIA
mille pieles de ces
Nids, venant des lles de la
CocHIN_CHINE
et de celles
de l'Est : chaque piele pesant cent - vingt - cin q li vres,
et 'chaque nid un e demi-once' cette exportation reroit
done, dans l'hypothese, de cent-vingt-cinq mille livres
pesant, par conséquen t, de quatre millions de nids;
et en passant pour chaque nid cinq oiseaux, savoir le
pere' la mere' et trois petits seulement, il s'ensuivroit
qu'il
y
auroit sur les s ules
c ~ te
· de ces íles,
il
s
a
ces ojs aux, sans comp.ter ceux dont
ir
t écha;ppé
au:JI:
e h_erohes, et encare
10irnt niché sur
cótes du Continent.
; s_p ce aussi nombreuse
té
01
g-temps inconnue
!
»
On dit qu'avant la guerre actuelle, les Hollandaí¡.
commen~oient
a
importer en
EuROPE
des
Nids de Sa·
langane :
on doit erre sculement étonné que l'idée leur
en soit ven ue si ta'rd; car, précédé par sa célébrité ,
et par I'opinion qu'on ' a de sa vertu, on peut croirc
que le
Nid de la Salangane
eCtt été recherché et pa:yé
dans nos contrées' comme il l'est
a
la
CHINE~
Je ne puis terminer cet Article ,
sar.ism'arreter
uh
rnoment sur la conformité qui se fait re1;narquer entre
les habitudes de l'
Hirondelle de Rivage
de la
CocHIN–
CHINE,
et celles de notre
HirQndelle Domestique.
L'une
et