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79
l.
F
évrier.
2.
lJONITE.
VQY°AGE
I'hamec;on. Si l'on attache une ligne
a
la grande vergtte
d'un Vaisseau· , lorsqu'il fait chemi
et
qu'on amorce· _
cette ligne _avec deux plumes blanc es de Pigeon ou
n'en avoient pas vu de cette grandcur démesurée; qu'ils en
avoient mangé de cent cinquante pesant ou environ , et que
c'étoit un _!!Xcelléit poisson. A en juger par celui dont j'ai
donné la Figure, il doit etre trcs-délicat : le cornet qui fui
sert d'étui
ci
le poisson méme étoient presque diaphapes "•
(
Voyage aux ífes .!11alouines,
Tom. II , pages
76
'i::t
77 ).
Assurémpnt je suis hien !oin d'élevcr le moindre doute sur
la véracité de ·D.
Pmzetl)' ,
et
je
suis fermement persuadé que
le capitaine
Duclos-Guyot
et son frere fui ont assuré qu'il
existoit des
Carnets
asse;; grands , assez forts, pour qu'un seul
de ces animaux
pút f aire sombrer un .Vaisseau,
quand il s'étoit
attach.é par ses hras .ame manreuvres ; mais je )le suis guere
.ersuadé que ce
tl
u'lc, Mai·i
l
on oulu s'amuser . de
la
réd it'
1
t
e Ob.iervateur. Si le
fair,
sans étre vrai•
ser~blable
etre
i
6ñ>
dfilt
e
ou
que, parmi les
Nav 'gat
aroouru le_
rm:i!
-
céan, "Drahe, Dampitr,
Cfo
;J¡
1
Ual!i~,
fa Pérouse
,
et
tant a'autres Anglai
ran~ais,
Espag!Jols et Hol!andais, dont
nous avons les Relations, quelqu'un auroit fait mention de
ce danger de plus
a
joindre
ii
tous les périls de ces grandes
N avigations : leur silence doit faire pensef que ce conte n'est
pas méme accrédité parmi les Mate!ots, :;mateurs du . mer–
veilleux ;
~t
peut-étre ne méritoit-il pas ·qu'on le réfutat.
L'animal de Mcr que
Pernetty
a Úouvé dans le ventre •de
sa
Bonite
,
cst vraiscmblablement un
pe~¡'t
individu de l'Especc
du
Calmar, Calemar,
ou
Cornct
[
Lofigo
en Latin] , animal
~
du Genre des Animaux Mous
[
Moflia
J.
Le
Calmar
ou
Cornet,
suivant
Needham
qui i'a' long-tcmps
observé , et en a donné
la
Dcscription a11atomique dans
ses
Nou11elles Obstrvations
mfrroscopiq~es
(
P;ris,
1750, in-1
l),
est