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79
!.
Févricr.
2~
BONITE.
GRANDE
ÜRErLLE.
~52
V O
.Y
A G E
~
le
P oisson-volant
a pour eunemis Mclarés et acharnés. ,
le
Thon
et la
Boriíte
qui en sont tres-friands et le ' pour–
suivent
a
outr'ance; mais ceux-ci'
a:
lemi tour' Q11t pour
ennemi le
Marsouin
qui les poiirsuit incessa1;1ment et
ne leur .donne point de ·répit ; et l'on a vu qu'a son
app~oche
ils disparoissent :
il
n'est done pas toujours
vrai que
Corsaires attaquant
Corsair~s·
ne fo_nt jam._ais
bien lews affaires;
car c'est ici une guerre de Corsaires;
et le
corsai~e
'Marsouín
se trouve tres
~bien
de ceHe
qu'il fa,it aux corsaires
Thons
et
Bonites :
ce- qui est
)
tres-vrai, et le sera toujours, c'est que; parmi les
Po~s -· .
sons, tomme parmi les 1-mmmes, le plus
fort
ma.nge
le plus foible.
Les
Bonítes
ou
Gennons
des Mers d'
E
u Ro PE
et
d\
1
\:MERtQUE
sont
d'e~cellens
poissons ; mais on die
que
CC\lx
de cctte Bsp,ece qu.i se pechent dans les
N~\'!rs
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tr
s-permc1eux.
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'
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aut:re poisson qui fut
p
1
ethé
a:
trav roé
au re
o r
de ' les
MALOUINES
, e:
gui
1
ssemB
en . tout, dit-il,
a.
la
cepté par les deme nageoires placées
a
coté
des ou'ies; ces nageoires sont taillées en 'faux, et sont
aussi grandes au 'moins que celles du
Thon :
on le nomme
GRANDF.-ÜREILLE.
Son poi:ds est de trente
a
quarante
livres :
iI
a la forme et la couleur du
Maquereau :
sa chair
est solide·comme celle' du
Tlion;
il .
en a aussi· le gout :
c'est un ex'cellent poisson, un
peu
sec, mais moins que
I•
la
Bonite
'.
'
Vqyage aux lles /llaloui11es.
Tom.
J.cr,
p. 82 ,
et Tom,
JI,
p.
80.
Dom
Pernmy ,
' a
l'occa.sion de la P&che d'une
grande
Ol'¡fi/le ,
donne la description . suivante de l'hamei;:on douhl é
i
'
.
)