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I
D E M A R C H A N D.
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1
d'autre oiseau , on a
le plaisir de voir les
Bonites
trompées par l'apparence d'un
Poisson-voiant,
s'élancer
sur les plumes et se prendre
a
l'hame~on.
On saü que
assez ressemblant
a
la
Se~he
[Sepia]
et
iL
la
Pou/pe
ou Je
Poi,'Pe
de
111er,
e~
il a , comlne eux, un réservoir piein d'une
fiqueur noíre- comme de l'encre : le corps est
along~
: la partie
qui
porte le nom
<l'os
dans la
Seche,
n'est point dans le
Calmar.
On distingue deux so'rtes de
Calmars,
le
Grand
et le
Pait;
celui-ci est aussi appelé
Cassero11
;
il diffi:re de l'autre en ce
qti"il est plus petit, et que l'extrémité de son corps
est
plus
poi!1tue.
•
Qu~nt
a
l'e¡¡:cellence de ce poisson comme aliÍnent ;
il
d!lfcre pcu de la quatité et du gout de la
Séche
;
it pa,rolt
1
cependant mériter quelsue préfétence:
les Co111i11ua1e11rs
/e
la
Afatiere
.ll'ílt!ícale
düent
e, comme ta faim trouve. tollt '
boJ"
la
Séche
<lans les alime
,
aiar'
s
~n~6te
l~ideur
et J'en
te
oíq eqe
se
nourrisse' de
p Iss
rts ,
e
te!
ue, les
Sardines
,
ellei!
'lfS:;.
eilleure
r.oucela ;
<tU
CI:;;i.ssez
'in
.Ya
s
'?.
uL,
o
t
pifficile
a
digérer, et q
'e11
iC.meplus que celte du
Calmar :
cette compararson cependant ne prouve pas que la chair du
Calmar
du
Cornet,
soit ni saine , ni agréable , et c;¡ue cet
animal soit un
poisson délicat
et un
excellwt manger,
comme
Pernwy
l'assure de son
Lomet.
II
n'est pas fait mention par les auteurs, de la taille du
Grand
Calmar ;
mais la
Grande Seche
ordinaire est <l'un ou dcux picds
de
longucur.
ÍI
est dit <lans le
Dic1íon11aire d'Hístoíre 1Va1urelle,
c¡u'on présume que la
Séche
peut vivre plus ,de vingt ans, et
qu'on en a vu d;1ns
la
Mer d'
Espag11e
,
qui étoi.ent d'unc
grrzndtur énorme :
c'est peut - etre
a
cctte
é11ormit!,
vraie ou
supposée, de quelques
Seches,
que nous devons le conte absurde
du
.Cornet
qui fait
sombrer
u11
Vaísseau.
K
4
179
r.
Fénier.
z.
llo ~n
E:.
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