VERS
LE PoLE nu
Sun.
í9'
la
Table.,
&
j'y arrivai le foir apres fept lieues
de route. Cette Ville n'eft point clofe , mais
elle efl: défendue
a
l'eil: par un chateau de
moyenne for ce , qui domine la carnpagne
&
lamer ; elle
a
en outre'
a
l'eft
&
a
l'oueft'
<leux batteries qui battent la rade ,
&
un
retranchement qui domine
fur
le r]vage ; du
coté du
fud
elle s
1
appuie
fur la
montagne.
La
population
y
eíl:
a~ez
confidérable ;
les
fortunes' fans-y erre immenfes'
fo1
t au deífus
du médiocre ,
&
l'o-n
y
jouit de tomes les
commodités
de
la vie.
11
y
a des mreurs ,
du
bon
fe~s,
&
de l'induíl:rie. Le fang
e.ílbeau ,
fur-tout le créole. Le climat eíl: tres-agréa–
ble,
&
la Ville eíl:
jolie. Le
fol
dépendant de
cette Colonie eíl: tres- fertile
&
bien cu t ivé ;
divers bourgs
&
quartiers
font
au loin dans
les terres,
&
je cro's que celui de Stellembofc
eít
le ph1s conúdérable. Suivant les divers
rapports que l'on m'a faits de l'étendue de
cette Colonie , je crois que les habitations
Hollandoif
es
,
les plus éloignéeb direé1:ement
en dedans des terres'
font
au plus
a
íoixante
&
dix lieues de diíl:ance du ap ; mais celles
qui
font
le
long de la cote' tant fur le grand
Océan.que
fur
la mer des Indes, s'étendent
a
up
plus
grand éloignen).ent.
Cet
ef
pace
form~
B
ij