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&
cornmer<;oient meme entre eux , &
que
I¡.~
Arabes , diíl:ribués en diverfes Nations , com–
mer<;ant d'un coté avec toute la cote d'Afri–
que ,' vers l'Océan
&
vers les lndes, devoient
auffi avoir des rapports avec les autres Nations
·Arabes , qui commerc;oient avee la
cote
d'Aftique, vers la mer Méditerranée. La fac;on
de faluer de ceux qui viennent
a
Juda' me fai–
foit auíli penfer qu'il y avoit .beaucoup de
correfpondance entre eux
&
ceux de la mer
des Indes; des ufages que j'ai remarqués parmi
d€S Negres de la cote d'Angole' m'ont donné
de ceux-ci la
m~me
opinion : enfin un jeu de.
cakul (
*)
commun
a
toute
l'
Afrique, comme
a
toute
l'
Afie , appuyoit mes foupc;ons. Le
rneme Chef de notre comr.nerce
a
Juda,
m'ap–
prit que l' on y voyoit, dans les marais de la ri–
viere , des hyppopotames; que ces animaux
henniífo~ent
a
peu pres comme des chevaux'
mais qu'ils n'en avoient pas dq. tout la forme;
ils
reífembloient plutot
a
des breufs ; leur
poil étoit ras comme celui des buffies. Il me
parla auffi d'un autre animal que
l'
on y nomme
jaqual'
&
qui a une tres-belle peau tigrée
a
( *)
C'eíl: un je1:1 avec
des
bouletres, dans plufieurs cafes,,.
rangées fur deux lignes'
a
oter
&
remettre fuivant un
cal–
cul que j'ignore. Je l'ai vu jouer par les Chinois, Malayes
>
I~1~iens ,
Turcs, Malgaches
:1
&
Negres.
larmes ..