Commtml–
brion
panec–
re, ene
re
les
Flabirans
de
la Guinée
&
ceux
d.e la
merdcsindes.
Íf
V
o y
A G E
&
n'ayant pas le temps de conno1tre
a
fond
les mreurs des Hottentots ,
je
voulois
au
moin~
les entrevofr. Je favois qu'ils fréquen..
toient les Negres ,
&
que ceux-ci faifoient
de
lóngs voyages dans les terres ;
je
pouvois.
prendre des connoiífances
fur
l'intérieur de
l'
Afrique, qui ne me paroiífoit pas
auffi
im-
poffible qu' on le prétendoit,
a
traverfer jufques
a
Tunis. Je favois que nos navires avoient
traité , fur la cote de Guinée , des
N
egres ef–
claves qui difoient venir d'un pays qui étoit
bordé de la mer vers le foleil levant ; il étoit
done néceífaire qu'il
y
eut une correfpon-
dance établie
par
terre entre les Habitans
de ·
la Guinée
&
ceux de
la
roer des Indes.
Je
me fuis confirmé depuis dans cette conjec–
ture , ayant examiné long-temps ,
&
quef–
tionné des Negres traités par nos vaiífeaux
a
la cote de Mofambique , qui , quoique
par–
lant
un
langage différent , s'entendoient fans
avoir befoin d'interprete ,
a~ec
d'autres Ne...
gres traités
a
la cote de Congo
&
d'
Angole.
Preuves
de
Je fayois que les Arabes avoient plufieurs fois
cerrecomma-
r
·
d N ·
N
d 1 " d
1\,fni .:ition.
ioum1s
es
ations
egres
e a cote e
iv.io-fambique ,,
&
que
d'autres
Nations Arabes ,
nommées
Malayes ;
venoient
auffi
chaque
année , en armes, pour
commercer
&
lever
une efpece de tribut
chez le Chef
Dahomet ,