V E R
S
L E
p
O L E D U
SU
D.
I
7
larmes.
Jl
n'a point la force, ni les
griifes,
ni
la
fé
·ocité des t·P-res ;
il
eíl:
a
peu
pres
de la
me
ne
grandeur.
Je
partis en conféquence le
3
Juin,
&
apres
avoi1
rnivi le
bord de la
mer
pendant l'ef–
pace
de trois 1ieues , j'arrivai
á
une maifon
nommée Muífembou rg ,
qui
ap artient
a
la
Compagnie,
&
ou elle raífemble une partie
de fes troupeaux . Je voyois'
a
que'gues cents
pas de
la,
un lac
qu· ' '
tend au nord- oueft ;
il
b
de
.ur
e-belle ai e formé e par
la
finuo–
fité
de monta rrnes ui
fe
joignent dans le
nord
a
ce .e <le la
f
ab!e. Je t raverfai ce lac'
& '
contiouant
1T1a rome
dans cette plaine ,
je ·
voyois'
a
enviran demi-lieue'
&
a
ma
gauche '
la
maifon
&
le gua ·tier de Conílance, nes–
fameux par fes
i
s.
ll
avoi t Jlus au loin
d'autres habita
i
ns
g
Ji
étoient ituées dans
un terrein tr ' s-bien lant¿; m
is
gé1
~ralement
le
fol ou j'étois étoi.t fe c , ablonneux
&
in–
-capable de culture.
Le
pay ag
't
it
nu
&
peu- agréable ; l' on vo o ·
t
ei: e an t
c;a
&
la
diverfes bru ·eres
&
de <>
li liacées Reu ies.
Le fol étant enfui e d evenu u
1
reu terreux
&
pierreux,
&
étant un peu mo nté , ·je vis guel–
ques bouguets d ' arbres d
1
argen t '
a
qui la
feuille d un velouté blanchan:e a
fait
donne.c
Tome JI,
B
Clirnar,
cu~
t1vatillll
dli
Cap.
/