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V E R
S
LE
p
O
LE
D
tT
SU
D.
corps,
bnme
des
l'
o;:igine , noircir
ave
e
le
temps ; car ils
font
toujours
expof
és au
grand
air,
&
ont
foin
d'etre
toujours o ints
avec
de
la
graiífe.
Ces
demiers fai ts
paroiíf
ent
appu: er
l'in–
duétion
oue je
tirai
da
ns
l'
Arabie , lorfque
je
crus
qu'il
étoit poffible que
la
chal<tur
du
climat'
jointe
a
la
f
échereffo
du
fo l '
donnat
lieu ala coul
urdes Negres
&aucI" pu
deleurs
cheveux. Les
H o ttentots ,
que
l'
on ne
peut,
fans erreur , appe
er
Negres , en font envi–
ronnés de t ous e
o
tés '
&-,
fui vant
toutes
les
apparences ,
ils tirent d' eux leur
origine.
Ils
ne
doivent
done
ce qui les
diíl:ingue
de ces
Peuples, qu'a l'ancienneté deleur féparation
&
de
leur
f
éjour
dans des pays oins
fecs
&
d'un..
climat plus tempéré.
lls
cduvrei1 t
leurs corps
avec ua e grande peau,
&
ils
enferment
l~ur
nudité dans un petÍt
fac orné
en dehors
d'un
_plateau de cuir
fort ,
de form€ ovale. Ce
cuir eíl: enjolivé par
de
peti~s
clous
de
cuivre
jaune ; il a dans fes bords de pe tits anheaux
du meme métal , qui, en marchant, fon t une
ef
pece <Je
e iquetis. Ils
f"rouvent ce cuivre
dans leurs montag'nes ,
&
ils fave
t
le ravail...
ler.
Ils ornent leur cou
&
lem
poitrir
e
avec
des perles
fauífes,.
des grenats, des
co quill~s,
B
iv