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Vent du bon vin. Ils font deux efpeces
de
ces fo ns en tournant différemment la langue.
Je ne puis les rendre que par
l'
expreílion de
clop ou de clep ; ces fo ns p récédent le mot,
& fuivant ce dont
il
s'agit , on en emploie
un ou deux.
Ils
fe
nomment , par exemple,
· entre·eux, Clop ouaquays. J'ai cm remarquer
que ces claquemens de langue n'étoient em–
ployés
que
pour les exp reilions premieres.
J'entends pa r expreffion preniiere , celle qui
ne forme ni
n'
eíl: fo rmée par aucune autre ,
comme
eau
,
terre , bois, oifeau
,
&c. au
lieu
que cellé -ci ,
habitation, boire
,
maryher ,
ac•
tion
,
forment ou font formées , d '
habiter
,
boiffon
,
marche
,
agir ,
&c. fui vant la forme
qu'il a p lu aux Grammairiens de 'donner
a
une
Langue quelconque. Leurs nombres
1 ,
2
,
3 ,
4 ,
&c. fo nt auíli précédés de ce claquement
d e langue. J'ávois entendu chez les Sauvages
T égas de
l'
Amérique , des expreílions
for–
niées ave
e
les .Go ig ts ,
e
omme lorfque
i'
on
appelle un chien : ces meqi es
Sauv~ges
en
avoient auili d'autres qui étoient formées par
u ne t en íion de la langue contre le p alais ,
comme lorfque l'on appelle des poules ; mais
cene derni ere ne reífembloit pas
a
celle des
Hottento ts.
Les Indiens des Philip
ines
fe
fervent d' un aune ferrement de la langue con tre
.
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