V E R S L E ·
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SU
Do
.2
9
en
proche entre l'Archipel de la C hine &
les Peuples de ces deux Iíles , que pour éta–
blir cette meme fréquentation ou population
entre les diverfes parties de notre Continent,
meme entre lui
&
le Groenland ou le nord de
l'Amérique.
Tout
cela
me
fit
croire que
la
pre[qu'Iíle de l'Inde en dela du Gange, avoit
elle
f
eule peuplé
aífez
récemment les Iíles de
la
mer du fud ,
&
que l'ancienneté
de
la po–
pulation du grand Contine1, t
a
·ant donné
lieu
a
des révolutions ta nt "
t
pe cu fü ves '
tantot
réf
e1cuffives des P eupl
s
qu'e les laif–
foient meme ue\queJois ifo l 's
&
for cés de
rentrer prefque daos un état fauvage, avoít
infenfiblement
&
fuccefüvement altéfé ou
melé les Langues d
s
diver
es
Nations.
Je rapporterai ici deux t raits de courage.
Le pr mier m' eut été difficile
a
croire, s'il ne
füt
arrivé
la
veille de mon arriv ée au Cap ,
·&
Í1 ,
outre l' attefl ation ublique , je n' euífe
été témoin du jufle entho ufiafme qu'il avoit
fait na1u:e dans tous les efprits.
Il
y
avoit eu un coup de vent de nord·nord–
oueíl
~
fort '
que le barometre montant
a
vingt - huit pouces deux ou trois lignes
pendant le beau ternps , étoit defcendu
j~f,..
T rait(S
héro1~
ques.