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V
o y
A G
l!
'étoient de la partie du nord - oueíl: : nous en
profitions pour nous élever a l'eíl:. Aux envi–
rons du vingt - fixieme degré de latitude , la
continuité des vents variables commenc;a,
&
il
fouffierent le plus fouvent de la partie del' ouefi;
nous
nous
élevames dans l'eíl:-fud-eíl:.
Le
.i4 Mai,
nous croyions etre
pres
de
l'at–
terrage du Cap de Bonne -
Ef
pérance ; les ob–
fervations nous plac;oient par
la
longitude
ori~ntale
óe reize degrés vingt minutes ;
la
latitude
éto.itde trente-quatre degrés vi-ngt–
deux minutes : le lendemain, Jes nouveltes ob–
fervations nous donnoient la longitude de
quatorze degrés trente-cinq minutes, tandis
.que
l'
efüme nous portoit par dix-fspt degrés
vingt-trois minutes,
&
nous ne pouvions dou-
Avantages&
ter de fon erreur vers l' eft. Le jour fuivant, nous
défavanrages
"
·
d
J
<lu mégame-
v1mes , au lever du foleil, la montagne e a
ere.
table du Cap de Bonne-Efpérance;
&
fuivam1e
relevement des terres, la longitude obfervée ·
avecle mégametre n'eut qu' enviren deux lieues
d'erreur, tandis que l'erreur de l'eíl:ime fut
1
de
cinquante-une lieues en plus vers
l'
efi. Les ob–
fervations de diíl:ance faites avec le m 'ga-
-metre' étoient d'une juíl:effe fupérieure
a
celles
qui étoient faites avec le fextant. Mais outre
que ce
premier infüument
ne
peut
embra!fer
/