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EDIFIANTES ET CURIEUSES,
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papas les permissions de céléhrer et de confesser ;
il les interdisort comme bon lui sembloit : je ne
sais meme s'il ne prétendoit pas pouvoir excommu"
nier. On a remédié
a
ce désordre. Les éveques suf•
fi:agans de la mét11opole de Salonique s'y rendent
tous les ans pour la fete de saint Démétrius, qui se
· célebre avec grande solennité le
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de novem:bre.
Ori
ne sera peut ;- eire pas faché .de yoit la deseription
de cette cérémonie'
a
laquelle rai assisté.
Une grande partie de la nuit fut employée an chant
de l'office. Sur
le~
six heures et demie du matin , on
reveLÍt de ses hahits pontificauJk farcheveque , qui
étoit sur un siége élevé tout au has de l'église. Il
avoit une espece d'aube d'une étoffe de soie
a
flenrs
d'or, et, par-dessus une robe
a
manches courtes .,
mais larges . elle étoi.t d'un damas rouge
a
grandes
fleurs d'or et de soie ; cette robe répond
a
notre
cha~
suble. U lui pendoit sous le bras dtoit une piece
carrrée comme une bourse de calice, ou étoit
repré~
sentée en hToderie tres - fine la transfiguration de
Notre - Seig.neur. Son pallium ·étoit
fort
large , et
d'une moire d'argen.t, avec une ríche hroderie entre–
m€!lée de semence de perles. Une autre piece brodée
en argent , et
a
peu pres carrée , lui couvroit la poi•
trine ; enfin il porto1t sur la Wte un bonnet fait en
couronne impériale, d'une moire d'argent garnie dé
perles et de diamans de peu de prix , et ce bonnet
étoit terminé par une petite croix. d'émail , avec
quelques pierreries.
·
Sept éveques s'habilloient dailS le sanctuaire. Att
lieu d'aubes, ils prirent des tuniques d'étoffe de soié
rougé
a
fleurs _d'or , et une espece de chapes qui
n'avoient d'oüverture que pour passer la tete : ces
chapes étoient de différentes couleurs. Leurs étoles
étoient larges de six ou sept pouces et bien brodées ,
et au lieu de mitre, ils n'avoient que leurs bonnets
ordinaires de laine noii:e, faits comme la forme d'un
~L
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