ÉDlFIANTES ET CURIEUSES.
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~
f).
0
Les églises restoient sans ornemens décens
~
et
les memhres de
J
ésµs-Christ, sans les secours néces-:
saires. Ici les éveques sont chargés de pourvoir
a
la
décoration des temples et au besoins des pauvres ;
rnais pauvres eqx-memes par lamultiplicité des siéges,
leur indigence les mettoit hors d'état de remplir ces
obligations. Figurez-vovs que cent cinquan te :¡_:>etites
paroisses cornposent quinze dioceses et le patnarcat,
7.
0
Les
Maror1~tes
d'Alep, qui font une partie con–
sidérable de cette ciuélienté, ne chantoienL ph.1s dans
:pos églises qu'en arabe
depuis dix
a
douze
~s
,
et
~voient
aboli l'ancienne
coutm.ne de faire l'
offic~
di–
vin et de réciter toutes les prieres en langue syriaque.
Cet exemple étoit d'une dangerei1se conséquence ;
~'étoit
a-peu-pres comme si
011
s'avisoit dans une de
uos grandes villes de
Fr~nce
de chanter l'office en
~angue
vulgaire. Voµs savez , mon révérend pere '·
avec quelle fermeté nos prélats se sont élevés COlltre
cet ahus partout ou
l'
espri~
d'
~rreur
et
Je
nouve¡\uté.
a tenté de J'introduire.
\
. VoiJa l_es principaux articles qili faisoient l'ohjet
~le
la réfm;me p\·ojetée,
t
su~·
lesquds devoit R,ro-.
noncer le concile. On ne sauroit disconveuir qu
il
ne
!11.t/or~
utile, et que
~'étoit r~
1
ndre
un
,~rand
service
a
1
églLse des Matomtes de l engager a efface1 elle....
memeces taches.qui déflgiuoient sa beauté. La honne
~uvre
ne laissa pas de souffrir d'abord
bi~11
de la
.contradi:ct~o_n.
ie re_lachement trouve partot1t des
partisans ; et l'espri\ d'intéret , surtout quarni il se
~ouvre
du mantean de la nécessité, n'est pas une
passion qu'on
puis~e
convaincre a.isément de
~n
dé'–
réglernent-et de so1i désordre.
ll
est vrai qn'a Ja pre–
rniere proposition du concile , l.e patriarche·
et
les
~v~ques
y
consentiTent; ils écrivire1i't :i;neme
al..l
Pape
tm~
lettre c;ommune pleine de soumission et de res–
pect :. ils l'assuroient qu'ils entroient parfaitement
~lé!l'\S se~, v:ucs,
et <\u'ils secoIJ.dei;oient. volontiers sol\