E"T- CURIEUSES.
3füf
non. p·as comme rm Die1:1, mais com1ne ün prophete;
e1i
comme un
tres-grcu.1.d pr.ophete :
e'
estila~
1em.a.rque
au
manuscvit qü.e
je
cite.
lnstmit' des vévités du· cbristianisme , Malwmec
forma le dessein d'en instlruire sa patifie, et
cl.~
rerireP
ses
eoncitoyens de li'ablme <!te l'ídoM.trie ou ils étoient
plongés. Plein de ce proj·et
qn'il
médiroi.t, il retomtnai
a
la Meeque.
11
n'y
fut
pas plutot aFrivé, qu'i1 com-..
' men{:,a
a
dogmatiser , e
n'ent pat; beat'].CO-llp
U~
peine
a.
détruire la multiplicité des
dieu~.
A la loi pa1enne , qu'i1 avoit ab0lie ,
iJ
fall<~it
en
substituer une mure. Ses premie1'S succes
F
enhar-di–
:tent, et
il
eut l'atnhition de
devea~r
législateUF.
Jet
~toi:r
natmrel qulil choisit la loÍl des Chrétiens; il
ea
avoit fait prnfession, et il en avoit une teintu11e
plu~
que superficielle, mais· elle étoit trop répan.d-ue
dans
J?univers; jamais il ne seroit venu
a
bout cle s'en
faire passer po1u l'auteu.r; et encore rnne fo is il
v0u!Qire
passer pour législateur.
lYailleurs il·nly t1r0111.v0it rien:
de capable de fráppeI' cl.es esprits griossiers , el!
de
flatter des coours-sensuels. Les
Jui·fls
n.e faisoienlf:pfos
nn corps, ni de nation ni de religion;
rls
ét0ientf
arrans et dispersés par tout le monde.
M
crut mieu1f
tíf.lOuver son compte chez eux·,
et
il se persuada•qu'en
se parant de lel'lrs dépouilles, le larcin seroit moins–
r_econnu : i·l eut done recours
a
la loi juda1ql'le ,, et
it
en
déta~ha qua~tité
de pratiques q:,ui
1
compesent:
nne partie de la s-1enne.
Ce n'étoit pas asse:i d'avoir inventé une nouv;elle
religion,
il
falloit l'étafüir s0lidement , et: perpétuer
ec
grand ouvrage. Son élc>q11ence' naturelle , et le'
talent qu'il av0it de ccmtrefaire le prophete, atiniretent
en peil
de temps beaucoup de monde
a
s0n
parti~·
:n
se trouva cépendant des homn1es indoátes e1! opi-4
niatres
qui
refoserent de l'écou-ter, er
qui
prirent!
la:
résolution de se défaire du-iwuveau dogmatisit:e.
On
l'
avertit
de
ce
CflU·
se t'.Famoit- c<:>n=tlre lui.
U
se sent'0it