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EDI.FIANTES ET CURIEUSES.

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offices, il avoit recommandé les relígieux chrétiens

a

ses sectateurs.

Voila ce que j'ai lu de mes propres yeux, et

ce

systeme paroit assez vraisernhla:Ole. Seroit-ce done

la

le fameux testament dont parle Bayle

a

l'article,

de

Mahomet, et sur lequel dans ses notes

il

fait

une

longue dissertation

?

Je ne saurois le croire.

11

<lit

que ce manuscrit fut apporté de l'Orient par le pere

Pacifique Scaliger, capucin, traduin- en latin par Ga–

briel Sionita, imprimé a Paris en

1

630 ,

a H.ostoch

en

1

638,

et

a

Hambolirg e'n

1

690;

et que l'original,

trouvé dans le monastere des religieux du Mont-

. Carmel, a été mis a la bihliotheque du Roi.

Il

ajoute

que les sentimens des plus habiles critiques sont

partagés sur l'authenticité de cette piece; que Gro...:

tius , Voetius, Bespiers et plusieurs au.tres savans

ministres la croyent supposée; que Saumaise, Hin–

kelman et Ricault la croient légitime.

Il

ne me con–

vient point d'entrer dans ces contestations. Comme

la

piece dont je parle est une piece tqute différente

de

ce testament vrai ou prétendu, je m'en tiens

-a

ce que j'ai lu; et je suis persuadé qu'Elmacin avoit

vt1

q_uelque manuscrit semblable ,._ puisqu'il raconte,

en écrivant la vie de Mahomet, que selon les histoires

que les Chrétiens ont en main, ce législateur leur

fnt et favorable et affectionné; ce sont ses propres

termes, que rapporte

M.

Saumaise :

N arrat Alma–

chinus

i'n

~ita

Mahumedis ex historiis Christiano–

r-um,addictum illumfuisse Christianis et bentJMlum.

Je finis par ce petit. trait d'érudition.

Il

est permis

a

un

Jésuite missionnaire de s'en ineler, surtout quand

il s'agit de l'honneur et de la gloire de la religion.

Je

suis, etc.

Nota.

Pour confirmer ce que vient de ·dire

le

missionnaire de Damas, de la tolérance des Turcs

instruits , et du respect qu'ils ont pour le christia–

nisme, on

ne trou\1'era

pas muuvais

qu'apres ceue