ÉDIFIANTES ET CURIEUSES.
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il
assiste ceax qtú en sont infectés.
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entretient
la
paix et l'union dans les familles, et fait d'autres
honnes reuvres' qui procurent le salut
a
des ames
qui sont cheres
a
notre Rédempteur.
Pour travailler avec espérance de recueillir un
jour de grands fruits' soit dans la ville' soit dans
la
campagne , nous nous appliquons particulierement
a
l'instruction des enfans.
N
ous tachons de les rendre
forts et fermes dans la
foi
catholique, afin que , deve–
nant un jour les successeurs des éveques et des curés
hérétiques·, ils arrachent l'ivraie du champ de Jésus–
Christ, et
y
sement le bon grain.
Nous avons déja des preuves sensibles de ce que
nous devons attendre un jour de la bonne éducation
de ces enfans , et des autres moyens que nous em–
ployons , soit pour maintenir les familles catholiques
dans la pureté de leur foi, soit · pour la faire em–
hrasser
a
celles qui ont le malheur de ne lapas con–
noitre. Je rapporterai ici
a
votre paternité quelques
traits qui lui feront juger que nos espérances ne sont
pas vaines.
Un curé hérétique s'étant trouvé dans une com–
pagnie
ou
étoit un jeune homme agé de quinze ans
~
qui av-0it été instruit par un de nos peres, le curé
voulut lui faire dire qu'il n'y avoit qu'une seule
n.a–
ture en J ésus-Christ. 'Pour l'en conv(.lincre , il
prit
deux morceaux de fer ,
il
les
fit
rougir au feu , et les
joignit ens11ite l'un
a
l'autre;. pour n'en faire qu'un
seul morceau
• . C' est ainsi, dit-il
a
ce
jeune homme?
que les deux
natur.es, l'humaine et la divine , unies
ensemble .dans Jésus-Christ, ne font. plus qu'une
seule nature dans sa personne. Mais, répondit
l'en–
fant' mettez un petit lingot
d'
or
a
la place de ce petit
mmceau
de
fer; faites-les rougir tous deux , et, ap–
prochan!
l'un
de l'autre, tachez de n'en faire qu'un
seul morceau. Je
vous
dernan
ors, ce morceau
sera-t-il tout or
~
ou. tout fer
?.
Chaque..
morceau
ne