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I.iETTRES
congréganistes
a
s'approcher des sacremo/ns
de péni-
1
tence et d'eucharistie. L'exemple du consul, qu.i étoi&
a
Ja tete des Frnnyais, animoit et entre tenoit leur fer–
veür. La prot.ection d'ailleurs que toute la nation
accordoit anx missionnaires, ne contribuoit pas peu.
au succes des
borrp.esrenvres qu'ils eutreprenoient.
Mais l'exces de leur travail consomma .en peu d'an-
1ié'cs la vie de ces premiers ouvriers daus la ville
d'Alep. Ils eurent pour
successcu.rseu diflerens
temps , le pere
Jean Amieu
>
le pere
Guillaume
Godet,,
le
pe~·e
Rene Clisson,,
l~pere
Michel Nau,
•
les peres
Al/ril
et le perc
Joscph Besson.
Monsieur Jl>iquet, consnl de la nation frangaise,
jngea
ª'
propos de lenr donner sa chapelle avec la
<1nalité de chapelains. Ce titre qui les mettoit sous
une protectiou particuliere du Roi , leur donnoit les
facilités ·d'assembler les chrétiens dans la ·chapelle
consulaire , de les instruire et
d'y
faire librement et
tranquillcment leurs fonctions. Ce fut pour leur en
assurer la possession, qu'en
1679
le feu Roi ayant
été informé par le chevalier d'Arvieux
>
alors son
eonsul
a
Alep , des avantages que la religion et ses
snjets négocians dans le Levant recevoieut des se;r–
vices des missionnaires ,
fit
expédier en lNlf faveur le
brevet ci-joint, par lequel sa Majesté confirme lcs–
<lits
missionnaires dans la possession
ou
ils avoien¡
été mis de la chapelle consulaire, par la seule bonne
volonté
d~s
consuls de la nation.
BREV ET DU
Ror.
.Aujourd'hui septiÁme
.
de juin mil six cent'
,soixante-dix-neuf:J le Roí étant
a
Saint-Germaín–
cn-Laye, voulant gratifier et favorablement troi–
t~r
les peres Jésuites Franfais
>
missionnaires au:
Levant, en consídératíon de leur zele poztr la re–
ligion , et des al/antages que ses sujets
qui
rési–
dent,
et
qui
trofiquent
dans
toute.>
les
Echelles,.
·
TefVl.f'Ctit'