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l'em~ralfer., pui~qu~ ces objeétions ne . font qu'un rechauffé .de celles que les
Dem1pelag1ens fa1[01.ent contre, la dofürne de S. Auguílin, aufquelles ce Saint
Doét_eur & fes D1fc1ples ~nt repondu ; les ThomiHes y répondent de la méme
maniere. Vous ne d1rez nen de nouve~u, ny vous ny eux. Ne vous engagez
done plus dans ces difputes , done vous n'étes jamais fortis avec honneur •
C'efi le meilleur confeil q1:1e vous puiíle donner celui qui efiime & qui ho–
nore parfaitemen-t vocre Compagnie , & qui. eíl: a vec toute la finceriré & le
refpeét imaginable.
Mes Reverends Pcresº
V&tre tres-hurnble & tres-obeiffant fervitéur * * *
Q U A T R I E' M E L E T T R E
d' un Theologien
A U X RR. PP. J E S U I T E S ..
Sur la Grare.
}'honore trop fincerement vbtre Compagnie , pour trouver m:ru-vars qt1e le
Pere D. v8tre Confrere entreprenne de faire voir au Pnblic, que la. dofüine–
de vos Theologiens fur la Grace & fu.¡_· la PrédefiinatioA n'a rien de·commun
avec les erreurs des Demipelagiens. Mais je fouhaitero!s qu'il· le f
de fuccés, & qu'il perfuad~t les Ss:avans, que la dofüine de v6tre
for ces queílions importanres eíl: tres-faine , exemte de t©ut foup~on, ..
prouvée par l'Eglife . C0rnme y tOllt le penchan. aginable a imiter lai
moderation du P. Alexandre, € vous a ménagez <. fon. Hiftoirn Ecclefia–
fiique (a) en tbaitant de l'Herefie des Demipeh1giens, .fqu'a bl~mer ceux: qci
accufent: vos Theol.ogiens de donner dans les erreurs de ces Heretiiques ; je
feri y mon poffible pour entrer dans Con fetl timent fur cet article, li la verité
ne m'obiige d'abandonner en ce!J ce Doékur , dont 1' ay fait jufqu'a prefentr
l' Apologie .. A vant que d'examiner le fond de la c:aufe , fouffrez , mes· RR.
PP. qlle je faffe remarquer au Public quelques fauífetezdans la cinqui<fme ,dans
la füdéme & la fepti éme Lettre du P. D. au P. Alexandre· • Comme v6tre
Prophere cornmence a profir des bons avis quevous luy avez fans doutedon–
nez, d'écrire d'une maniere un peu plus honn&ce, }aurnis affez de complaifance
pour fouffrir tes vHlons ,. fi elles ne faifoient point de préj.t1dice a l.i verité •
(b) I.. La premierc elt,. que quelques Theologiensdu party Thomiíte ont fou–
tenu que Dieu .n' a poi ne LJne fcience cerraine des· conditionelles. ; que cette
fcience eft une ch.imere ; & que v&rre Molina a remporré fm; eux des vi·
él:oires • (e) . . . , . " .
Il ell fau:c qti."aucun Thom1íte a1t 111€ que D1en connut certarnement les con-
ditiannelles : ils ent feulement nié que Di eu connuc certainement avant fo1
decret ,
(a) Ale~. Hifl. , Ecclef. fiecle s. ck. ~; .Art. 8. n. 6•. (b) [. ViÍton d11 P. ! .. . •
(e) l pfa e in:initur omoino pr:rfcient1a, Ít quod' pr:efcitur non erit. Quomodo cntm re8:e dLCro
ll' l'r.kfciri futui:um, quod non efr furnrum . ~ , Aug. de Orig. A n. &. l •