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688

DEG

fe convaincra que le

canal défilrent

ne verfe fa liqueur

que dan la véficule ,

&

que la

v

1

ficule ne verfe la

:fienne que dans rurethre.

La facilit' avec laquelle cette meme

Iique~tr

en.tre

daos la véficule, malgr

1

l'angle

ai!t~

&

l~

d1reébon

r

1

rrograde qu'elL doir furmonter ,

tatr

vou que

~ans

le corps humain les angles n'offrenr qu'une, f01ble

diffi

ulr

1

aux liqueurs donr

1'

' coulement n ft pas

libre.

L'obftacle qui s'oppofe

a

l'écoulement de la li–

queur fécondante daos l'urethre, eft de la plus grande

· n 'ceffité. Sans cet obfiacle, cette liqneur donr d

1

-

pend la

perpé~uit '

du genre humain,

{e

perdroit }nu–

tilement ·

ma~s

elle ne fe percl pas daos

la

fante

&

dans l'ordre de la narure, paree qu'elle ne peut fortir

de la véficule que par une irritation des parties gé–

nitales' dont le double effet efi, d'un coté' d'expri–

mer les v

l fi

ules íi' minales

&

d'en répandre la li–

queur;

&

l'autre' ele donner

a

l'agent de la généra–

tion , la direétion la plus propre pour porter cette

liqueur dans l'utérus de la femelle. Cette aaion eft

violente; elle affoiblit tres-confidérablement le male:

les infefres, commc le papillon, n'y furvivent guere;

mais la volupté anime le male

a

conferver l'efpece.

C'eíl: la troiiieme condirion que la nature

a

fu réunir;

elle raífemb-le daos le

m~me

moment l'état le plLts

avantageux de l'agent générateur, l'expulfion de la

liqueur féminale

&

la volupté.

On ne

~onno1t

pas entiérement la puiífance qui

exprime les véficules. Dans l'homme , ce font appa–

remment les lévateurs de l'anus, feuls mufcles qui

aient une puiífance proportionnée

a

cette aél-ion.

ll

faut de néceffité pour leur donner la force réquife ,

que le fphinfrer de l'anus foit en contraél-ion : il

·fert alors de fecond point fixe au lévateur qui

·en

,levant fa furface conrbée en voile, ferre la

véficule contre la veffie' qui doit etre fermée ' la

liqueur fécondante ne fortant jamais en meme tems

que 1\trine.

Mais comme dans les animaux cette force mufcu–

laire ne fe trouve pas dans toutes les claífes;

&

coro–

me d'aill.eurs , la quantité de la liqueur fécondante

contriblle beaucoup

a

fon excrétion'

&

qu'elle force

meme l'imagination

a

faire agir les organes qui com–

priment les v lficules, on pourroif croire qu'il y a

d'u moins daos les anhnaux une irritabilité dans les

véficules quien faífe fortir la liqueur. Daos l'homme

elles ne paroiífent pas mllfculaires.

e

lf..

D. G.

)

§

DÉFI

n'ARMEs.,

(Hifloire moderne.)

On lit

rlans cet article du

Diélion. aifonné des Scimces,

&c.

tome

117,

page

743

«le chevalier Novenaire fait

, mention ,, ..... Voila un plaifant chevalier ; e eft

la

Clzronologie Noveuaire,

de Viél-or Palma Cayet,

en

3

vol. in-8°.

dont on a fait un chevalier fans do

u–

te , paree que l'on aura tro lVé quelque part cette

chronologie citée en abr

1

gé en cette maniere ,

Cll..

.

Novúzaire .

e

C)

§

DÉGLUTITION,

e

Phyjiologie.)

Il

y a quel–

ques dérails daos l'expofé du

Diélionnaire raifonné

des Sciences

,

&c. qui demandent

a

etre relevés ,

comme l'élévation du voile du palais , qu'on met

exaaeme_nt

a

la place de la dépreffion.

L'aél-ion efi plus fimple qu'on ne l'a cru. Nous ne

parlons pas du paífage des alimens par la bouche;

nous les fuppofons arriv

1

S

a

la racine de la langue;

e'

fi alors que cornmence la

déglutition.

Le premier

mouvement efi ce1ui de recevoir l'aliment daos le

pharynx , o u daos la cavité qui eíl: derriere la langue

.&

devant les vertebres ,

&

dont le larynx fait

la

face

ant ' rieure , dont l'ouverture fupérieure fe conrinue

d

un coté daos le nez' ..au-deífus du vo"le du palais;

&

de 1autre, dans la bouche, entre ce voile

&

la

langue.

1

DEG

Le premier mou ·ement don nous allons parkr

dépend de 1'

'1

va eur du larynx

~

d

la langue. Les

memes forces qui

e\ ent

le

laryn.' qui le

ilat

nc

&

qui

re~oi

ent

1

s alimens,

le ·enr

l

phar}

n. ;

c'eft le hylogloífe", le grand

'petit hylohyoidien

le hylopharyngien

,

le ventre ant

1

rieur dn digai

ri–

que

&

le hyorh ·roidien. Ponr onncr plus e for e

a ces mufcles, dont une grande partie

íl:

artach

~e

a

la machoire inf;' rieure' on ferrne la bonche

• on

fixe la machoire le plus fouvent. On pem

e

p nclant

avaLr avec la bouche ouverte, en

1

fi.·artt par

1

a

~

tion des mufcl s 'lévateurs.

Le larynx eft placé de maniere qu en

1

llevant on

!'incline en-devant, paree que les mufc esqui

1'

lle–

vent viennent m

1

diatement ou immediatement de

la

machoire inf;'rieure. En ' levant done la langne ,

on

incline l'épiglotte , elle s'abaiífe,

&

couvre

1

entr '

du laryn. ; le

{eco

1rs de la langoe n'

!l:

pas n

1

ceílaire

pour renverfer l'épiglotte, puifqu on avale fort

bi

n

avec la langue atta hée au palais.

Le merne él' vat ur du larynx ferme la glotte;

&

il

efi probable qu

les mufclesaryténoidiens concou–

rent

a

la

fermer encore plus exaélement. Une tres–

perite quantité d'eau peut s' ·chapper,

&

entrer dans

la glotte , fans caufer d'accident; mais pour peu que

la quantité en

fltt

confid 'rabie , elle exciteroir un

toux incommode.

Le pharynx efi dilaté,

&

par l'éloignement du

larynx qui efi porté en avant' & par les memes

mufcles qui élevent la langue.

La langue fait refl:er les alirnens daos le pharynx

dilaté en élevant fa racine , & le voile du palais

y

concourt en

def~endant

; le

oile s'applique

a

la

langue ,

&

empeche 'galement le re tour des alimens

daos le nez

&

daos la bouche. Bien loin done que

dans cette époque de la

drJgLruÍ.tion le

voile du palais

s'éleve , il s'abaiífe au contraire ; c'eíl: l'aél-ion d

thyr

1

o-palatin , qui d'un "té éleve la langue,

&

l'autre abaiífe

le

voile du palais.

La fe conde partíe de la

dffgltuition

n

'a

ríen de dif–

ficile. Le pharynx , irrité par l'aliment qu'il a rec;u.,

fe met en contraél-ion : les conftriél-eurs du larynx

preífent l'aliment vers l'cefophage, pendant que le

voile du palais fe déprime. Ils agiífent fuivant l'ordre

. de l'irritation ; les plus fupérieurs, les premiers ;

&

enfuite les inférieurs, jufqu'aux derniers. Tous ces

mufdes font attachés extérieurement

a

l'os fph, no!–

de'

a

la machoire

'a

la bouche

'a

la langue' au meo–

ton ,

a

l'os hyo1de, au larynx. Ce font les ptérygo–

pharyngiens , le buccinateur, le mylopharyngicn , le

gloífopharyngien , le hyopharyngien, le thyréopha–

ryngien, le cricopharyngien; tous ces mufcles'

a

l'ex–

ception du dernier' font defcendre en meme tems le

pbarynx,

&

ramenent l'aliment

a

l'refophage.

La

dJ–

glutition

étantfinie, l'azygos & le lévateur rernettent

le voile du palais

afa

place ' &

l

piglotte fe redreífe

d'elle-meme. Le larynx eft abaiífé en meme tems,

&

tiré en arriere par les hernohyo.idiens

&

les herno–

thyro!diens , & il preífe lui-meme l'aliment & com–

prime la langue.

(H. D.G.)

*

§

J?É~RADATION

d'mi o.ffice .....

<<

Sjdoine

H

Apoll naife,

divre

VII

de fes

'pirres, rapporre

H

qu'un certain Arnandus , qui avoit été préfet d

»

Rome pendant cinq ans , fut dégrad

1

••••

&

con

t>

damné

a

Une prifon perpétuelle

H .

I

0

Ce n' ft pas le

livre

VII_

des épitres de

Sidoin~

Apollinaire qu'il

[;

lloit citer; rnais le

livre

1, Epí–

tre _Vil.

2°.

Ce pr

1

fet ne s appelloit pas

Arnandtt3,

ma1s

Arvandus.

3

°.

Il

n avoitpasété préfet de Rome

pendant cinq ans, mats pr

'fer des

Gaules. 4°

11

ne

fut pas condamn

1

a

une prifon perpér

1e 'e

j

fut

exilé.

Voye{

Tillernont,

Hifloire des

EP

pereurs

tome

P1,

page

3

4.9 .

L

ttr,

sfur

l'

Ency lop die.

DÉGPÉ,