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DAU
de
l'Europe. On a meme beaucoup de peine
a
la
conferver daos les bonne
14
rres .
Ve
~ce
n°.
1
o
habite les pa
s
íi
u's le long d""
la
mer oire , elle
e.fiexrr"mement rare. (
ft-J. /,
Baron
DE TSCHOUDI . )
DAPH ÉPHORIQUE, (
Muf.
d¿s
an
. )
hymne
des Crees draot 'e par des vierges , pendant que
1
s
pretr.esportoi nr des lauriers au te":lple d'Apollon.
Cette cérémonie avoir lieu en Béoue tous les neuf
ans. La
daphn
'¡;horique
éroit du nombre des cha n–
fons appellées
parr.hmies.
Yoye{
ce mo r dans le
D i
':J.
raif. des
cz'ences ,
&c.
(F. D. C.
)
*
§
D PIFER, .. ...
Cr.
titre
éLOit
un nom de dignid
&
d'ojfic.e
'JUr?.
l'empermr de Conjl.u.uinople
onf.lra au
-czar de R uj{ze:
il fal\oit donner le nom de cet em–
p ereur de On!:.anrinople & de ce czar d Ruffie.
Cute charge étoit
La
premiere de
la
maifon de nos rois
,
{?fes
poffi.f!eursJignoimt
a
coutes les
charges:
o n de oit
dire
a
toutes
les
chartr~s.
Leures
fur
L'
Encyclopédie.
DARDANUS,
(!Ylyth.)
fil de Jupi ter&d'Eleéhe,
une des fill es d'Atlas, naquit
a
Co rinthe, ville d
Tyrrhénie ou Tofcane, quoiqn'il fUt originaire d'Ar–
cadie {elon Diodo re. Un d ' luge arrivé de fon tems
en ce pays
-la,
l'ayant obligé d'en fortir, il fe tranf–
planta dans une ile de Thrace, appellée depuis
a–
mothrace;
d'o ti il forrit encere pour aller en Phry–
,gie ou il époufa la filie du roí Teucer,
&
lui fuccéda
dans fon r oyaume.
lt
batit au pied du mont Ida une
ville qu'il appella de on nom
Dardanie ,
&
qui fLtt
la e ' lebre Troyes. on regne fut long
&
heureux,
&
apres fa mort fes fuj ets reconnoiífans le mirent au
nombre des immorte ls. (+)
DARKING, (
GJogr.
)
ville d'Angleterre, dans la
province de Surrey, iur la petite riviere de Mole,
&
au voiíinage de Boxhill, colline fameufe par la
quantité de huís dont elle efi couverte,
&
par les
' -beaux points de vue qui fe préíente nt depuis fon fom–
met. Au jugement des médecins, cette ville refpire
le meilleur air de
1'
Anglererre. Les anciens Romains
y
avoient un
~tabliffement
confidérable, & l'on
y
trouve encere de reíl:es de l'un de leur grands che–
in'ins pa és
&
cimenrés. To"us le environs de
D aT–
king
font rians, fertiles
&
bien cultivés. L'on y fait
un grand commerce de grains & de vi8:uailles;
&
il n'efi point de foires dans le royaume ott il fe vende
autant d'agneaux qu'aux íiennes.
Long. '7·
d.
lac.
.Sr .
18 .
(+)
DARLINGTON, (
Géogr.)
bonne ville d'Angle–
terre, dans l'éveché de Durham, fur la riviere de
Skerne, proche des trois cavernes fameufes, appel–
J,.
es
hifl ket tüs
.,
dzauderons d'enfir ,
que l'on croit
s>et re formé-es
a
la íuite d'un tremblement de terre'
mais dont le commun peuple ne parle qu'avec effroi
&
menfooge. ll fe tient daos cette ville de bonnes
fo ires & de gros marchés; il y a une belle é_glife, ja–
Clis
collégiale, une école publique bien r ' glee,
&
un
palais épifcopal qui tombe en ruines.
Long.
1
C. .zo.
lat. .54. 3
o.
(D.G.)
,
DARZ, (
Géogr.)
prefqu'lle de la mer Baltique,
fur les co tes de la Poméranie Suédoife & du Meck–
lenbourg,au nord-oueíl:deStralfund. Elle conrien t
plufieurs grands villages
&
m ' tairies, qui ont pris la
place des maifons de chaífe que les anciens ducs de
Poméranie y tenoient autrefois; enforte qu'a l'hon..
neur des tems modernes, e efi un des lieux de l'Eu–
rope ou l'agriculture s efi élevée fur les ruines de la
v 'nerie.
(D.G.)
*
§
DATE ..... Lifez dans cet arride
A mydenius
au lieu d'
A midonius.
DAUL, (
Injlr. milit. des
Turcs. )
LesTurcs appel–
lentainii une groífe caiífe haute de trois pieds
e
.Voy~{
jig.
11,
P Lanche JI, .Art milit. armes
&
autres machines
m.iLit.
des Turcs,
dans
ce
Suppl.)
que les tambours
portent
a
cheval avec un bauife- cou couvert de
1
DEA
drap rou e: ils rappent ur a pan· e
flt ...
neur a ec
un gro b "ton d hui en orme maílu • re curb e
tur lmf¡ ' rieure avec une peure ba tetre fra¡ ant
alrern3ti emenr de
1
une · Je
1'
urr a\ e..: be u - u
d art
de
ra vir • ,
e~
qui el! forr agr abte;
'eit-
él
1
uniqueinflrument qui
Ot
rre le fa e du b.1 ha
r\'e
au:-: exercicc mtlitaires par....e qu'on bac
gro'{
ca_dfes , lorfque l'arm e{t pro he de elle de enne..
m1
tont
amo tr des g rdes du amp · po tr le
t:
nir
' eilL...e
1
s tambours crien t ;
g-
·r
A
!l.!,
'
11- .•
dire,
D itu bon.
(
V.)
-
§
A LIE , (
Myt.!wl.
)
D't
s. ... n l'h nneur de
Jupiter-Prot
~e.Di'1.
raif.1lS .:in.
·c.
T . 1
.pag.
C.p .
Cer arncle ell fort
d
f¡
ueu. : on ne connou
P?i~t
ce
J 11eitu-
Prode
dan _la fab!e , quoique
1
s
dtffi reores termes que prenoit ce d1 u pour
í
'dnire
de foibles mortell s, pft t lui m
~ ri
r ce nom; m
¡
Pr<Etus, roí d'Argos fe faifoit appeller
Jupiar,
par un
orgueil
alfez.
o rdinaire au.· roi · ::.d .... ce Pnctu Ju–
pircr, l'auteur de cet articlc a fait Ju pite r- Pror e.
L'abbé Bannier dir que cette
f~re
fur iníl:im 'e pour
renou v
11
r la m ' moire du combat de Prretu centre
Acrifius
(o
o frere . (
C.
)
D UPHIN,
f.
m.
d.:!phinus,
i,
(
urm
d
B!af.
)
meuble d'armoiries, poiífon qui a la tete
gro~
par
rapportau refie de fon cor) , il parou ordinairement
. courbé en demi- cercle
&
de profil; fon mufeau
&
le bout de fa queue ve rs la dextre de l ' eu.
On dir du
dauphin ,
allumé
de fon ceil,
lorré
de
fes nageoi res ,
peautr&
de fa queue; quand ils font
d'un autre émail que fon corps.
Dauphin
p dmé,
efi celu i qui a la gueule onverte
&
fans dents ,
ni
langue , qt
i
femble expirer.
Gaífendy de Tartone,
a
Aix en Provence,
d'azur
au
dauplzin d'argent;
au
chef
a
or
c/zargé
de
t TOLS
m~m/Jres
de
grilfons
de
foble.
(
G. D. L. T.)
DE
§
DÉ
(jeude),
.Anciquités.
Von
adécouvert dan$
Herculane quantité de
di
en
ivoire, en terre cuite
&c.
ils font parfaitement femblables
a
ceux d'aujour:
d'hui: l'on y a meme trouvé des corners en ivoire;
les Gr
~S
les
nom~ent
wop¡.cl'
perite tour' d'ou l'on
a forme le mot latm de
pyrgus '
cornet a jouer aux
dés.
Les bons auteurs Jatins , t els qu'Horace , ont
nommé le cornet
phimus:
Martiall'appelle
turricu.la.D aos les tableaux que l'on a découv rs dans Her–
cu~ane,
on voi! une.
carica~u:e
qui repr 'fente h:née
qm porte Anch1fe;
1l
efi fmv1 de Jule; tous les rrois
fuient la ville de Troyes , ils font peínts nuds en
priapes ; ils
o~t
des te tes de chien,
&
ils portent des
cornets pour ¡ouer aux
dés.
On préfqme que le pein–
tre a voulu faire allnfion
a
Augnfie
&
a
l'cmpereur
Claude, qui fe di oient
iíTt
s d'A!:n ' e,
&
qui é toient
grands joueurs de
d.!s.
cheuchzer
&
A
ltmao ont fait des recherches fur
!'origine des
dés
de bois_, _ou de terre cuite, que l'on
trou ve en grande quantae,
~n
labo urantla rerre pres
de Zurz.ach
&
de Bade n Smífe. Ces auteurs croient
qu e les anciennes légions Romaines avoíent íi'journé
pendant long- tems aupr ·
s
de
ce!i
deux villes
&
que
les
dés
que l'on y trouve fervoienr
a
leurs 'amufe–
mens.
L'on a auffi découvert dans Herculane des
d.!s
a
coudre' parfaitemen t femblabl
a
ceux d aujour–
d'hui, íls fonr en bronze ouverrs par
le
bout.
(Y. A. L . )
DEA AVENT/A,
(
Myth.)
déelfe, dont le culte.
a été établi dans
la
plus grande panie de
la
uifTe
ancienne. Elle avoir un tempJe
a
Aventicum ,
&
on
y a trouvé quelques infcriptions
a
on honneur fur–
tout aux environs de
Villar~
le moín ; ce qui fa't