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:ces foíns la graine germera au bout ele

ilX

'femaines

plus, quelquefois au bout de trois. Lorfque les

petits

cypres

nouvellement éclos paroitront un peu

tiéchauífés du .piecJ, on les rechauífera avec un peu

de terreau tamifé., me-lé de fable fin' qu'on tieadra

expres dans un pot

portée de la

couch~.

Ces

foins fuffiront jufqu'e-n juillet, nous avons dlt qu'il

fallo1t vers ce tems les accoutumer peu

ayeu

l'air libre

au foleil. Cette gradation conduite

fon

dernier période,

conviendra de lever les cailfes..

de deífus la couche ,

de les enfoncer dans une

platre-bande contre un mur , o u une haie expofée a

levan

En oélobre, on enterrera ces femis dans une cou–

·che

vitrage. Ces

petit~

cypres

peuvent demeurer

encore un an daos la caiífe; cependant i-1 fera bon de

les éclaircir eres le fecond printems'

d'en plan–

ter la moitié dans de plus grandes caiífes avec un

melange de terre un peu plus renforcé de terre

ferme , c'eft-a-dire, de terre de haie ou de deífous

le-s gazons. On les plantera dans ces caiífes a cinq

ponces les unes des autres. On pourra auffi en mettre

environ le

dans de petits pots.

Ces caiífes

pots feront enterrés dans une platte·

bande au levant,

duement farclés

arrofés.

mois d'oétobre

conviendra de les remettre dans la

caiífe

vitrage. Le printems fuivant il faudra tranf–

planter ces arbres,

en mettre moitié chacun fépa–

rément dans des pots moyens , dans de grands pots

rrois

trois~

On jugera du tems

Oll

il conviendra

d)enlever deux de ces trois

cypr~s

pour les planter

·feuls dans des pots. On peut meler un peu plus de

terre tenace'

mefure qn'on rejettera ces tranfplan–

tation .

efi bon meme d'y employer par parties la

terre meme

Oll

l'on fe propofe de les planter a de–

meure dans la fuite. Augmentez la grandeur de vos

pots felon le befoin des arbres, ou faites-leur de pe–

tites caiífes de planches, jufqu'a ce qu'ils aient l'age

convenable pour etre mis fur place.

Le terrein

le fol choiíis, il faut défempoter ou

défencaiífer ces

cypres

vers le

d'avril par un tems

doux, nébuleux ou pluvieux, recouper un peu quel–

ques-unes des plus longues racines recoquillées au

fond des pots, puis planter ces mottes fur des ter–

tres plats avec un peu de moellon brifé

leurs

pieds.

Les jeunes

cypr'es

doivent étre tranfplantés dans le

nieme tems' mais il faut les tenir

l'ombre d'une

feuillée, ou les ombrager légérement, jufqu'a ce

qu'ils foient bien repris : il efr eífentiel de ne rien

retrancher de leurs racines

de les bien éttmdre en

les plantant, ménageant fur-tout avec foin des ma–

melons blancs, dont font pourvus les bouts des fi–

bres,

d'oi1 dépend Jeur conrinuation. Les météo–

res doivent etre encore plus foigneufement conful–

tés pour les tranfplantations fucceffives des petits

cypres,

que pour celles de ceux qu'on plante en

rnotte.

ers le

avril, íi le tems n'efi pas moel–

leux , nébuleux , chaud

humide,

faudra atten–

dre cette circonfiance heureufe, jufqu'au

de mai.

Si elle n'arrive pas alors,

faudra fuppléer par

l'art,

fur-tout par l'ombrage des feuilles dont la

tranfpiration met dans l'air une humidité végétale

capable de vaincre l'aridité des vents qui regnent

alors.

La graine du

cypres

no. 4, germant plus difficile–

ment, doit etre femée plutót

plus arrofée que les

atttres. Les petits arbres une fois éclos demandent

plus d'humidité

plus d'ombre

la terre de deífous

doit etre plus. mel ée de terre un peu tenace

frai–

che. Comme cet arbre fe dépouille de fes feuilles

il faut le tranfplanter en novembre ou au

commen~

cement d'avril, quelque tems avant qu'il ne pouífe:

la plantation .d'automne

épargnera des foins, mais

·e

Y P

elle potrrra fa' re périr quelques bouts de branches

eelle du printems fera plus fu re , ma· s elle

ciernan~

dora plus de précaution , comme de l'ombre des

arrofemens

de la memre líriere étendue aux pieds

des arbres. Si on les ·a plantés dans une terre fr aiche

ils ne demanderont plus la feconde année que d'etr;

foigneufement farclés.

Cet arbre peut fe multiplier de boutures

marcores. Les marcotes

~oivent

fe faire en juin,

les boutures en mars dans des pots emmquífés par

deífous,

placés fur des couches tempérées

om–

bragées. Nous croyons avec Miller que les

cypres

précédens,

p€ut-etre que tous les

cypres

peuvent

fe multiplier par les boututes.

cypres

no.

donhe rarement de bonne graine

elle fe feme des le mois de février, le traitement

eft

le meme que celui du femis dn

cypres

précédent.

fe tranfplante furement au mois d'aout, il prend de

marcotes

de boutures. Les marcotes ne doivent

etre enlevées qu'au bout de deux ans.

cypres

no.

demande en tout plus de foins que

les autres, étant plus délitat

plus grele durant les

premieres années; il faut done mettre plus de pré–

ciíion dans toutes les opérations qui regarderit fa

culture, le renfermer de meilleure heure,

pro–

curer en tout plus de fecours a fa végétation.

craint beaucoup le hale

le foleil, tant qu'il n'eft

pas parfaitement repris; ainft il conviendra de l'om•

brager long-tems,

de lui rendre de l'ombre, des

qu'on s'appercevra qu'il fouffre en la moindre des

chofes.

Cet artide eft fort long;

cependant il ne l'eíl:

pas encore aífez pour les amateurs commenc;ans:

que nous aurions été heureux nous-memes dans les

premieres années oit nous nous fommes occupés

des femi_s

des

pl~ntations . d'arb~es

exotiques,

íi

nous av10ns trouve quelque auteur qui nous efat

guidés comme par la main!

ous ofons aífurer

qu'il n'en efi aucun qui ne laiífe beaucoup

deíi–

rer: les m illeurs font fouvent obfcurs,

em–

ploient des termes vagues qn'on devroit bannir de

tout art exaét

pratique. Nous ne nous flattons pas

d'etre exempts de ces défauts, mais comme ils nous

ont fouvent choqués

contrariés, peut-etre avons–

nous pris plus de foin de les éviter.

u refre , cet

a~ticle

contient des príncipes géné–

raux

des pranques communes, auxquels nous

nous référerons dans les articles fubféquens. (

M. le

Baron

Tscnov

DI.

)

CYPSEL

US , (

Hlfl. ancienne)

citoyen de Corin–

the, fe ménagea avec tant de dextérité l'affeélion dtt

peuple' qu'il fut revetu du ponvoir fupreme ' fans

employer la rufe

la violence ; les Corinthiens

jufqu'alors avoient obéi

des maitres étrangers.

Tantot fujets des rois d'Argos,

tantót de ceux de

Mycene; ils furent les derniers de la Grece qui eu–

rent des rois particuliers. L'arifl:{)cratie fut élevée

fur les débris du gouvernement monarchique. Mais ce

peuple inconftant qui ne favoit , ni fe

go~lVerner,

ni ob ' ir

maitre, remit fans murmure toute

l'autorité

Cypfelus,

quila fit paífer a Periandre fon

fils, également refpeélé par fes connoiífances

fes

mceurs qui le firent ranger parmi les fages de la

Grece. (

-N.)

CYRENA'iQUE, (

Géogr. anc.) Cyrenaica,

con–

trée d'Afrique qui fnt auffi nommée

Pentapole,

caufe de fes cinq principales vjlles qui font Cyrene,

Apollonie, Ptolémalde , Aríinoé

Be renice : ce

qui a donné occaíion dans le moyen

~ge

d'en appel–

ler les habitans

Quinque Gemiani

Africt:e

comme

on eí'tt voulu dire ceux des cinq nations d'A·

frique.

Pomponius Mela met dans la

Cyrénai"que

le fa–

meux oracle d'Apollon )

un rocher confacré

.dujler,