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CYO
h0r11breu~.
IJs donnent un paífage facile
a
l'eau injec•
tée
clans les arteres' & quelquefois
m
"me
a
la
ma–
tiere céracée. La graiífe fort par les pores eles che–
veux _, &
fait
un enduit huileux pour l'épiclerme .
Elle efi fort
1
paiife clans les parties du corps hu–
ma
in expofées a un frottement conúdérable : elle
efi plus épaiífe
a
la plante du pie
el
le fretuelans
S
meme.
Elle efi fort tendre ailleurs, & fur·tout fur le penis
&
les levres ,
&
fur l'aréole des mamelles , parties
oi1
.apparemment elle ne elevoit pas diminuer
le
fentiment.
Elle elevient callcwfe
a
force de frottement ; eles
lames multipliées forment une efpece d'écorce, qui
permet
a
des forgerons ele puifer du fer fondu avec
la main.
La lame extérieure efi ce que nous venons de
décrire ; la lame interne plus onél:ueufe,
&
plus
molle, fait
le
réfeau de Malpighi, mauvaife
expref~
fion ' qui fuppofe eles trous
a
cette lame : elle den
a
point, elle reconvre les mamelons de la peau
fans s'ouvrir, pour les lai{fer paífer. Dans la langue
humaine les deux lames de l'épiderme ne font qu'uoe
rnembrane muqueufe, qui
e?
couvre la chair
~en~hle: on y a également fuppofe une membrape cnblee
de
trous;
qui ne fe trouve que dans les animaux.
Nous parlerons de la lame muqueufe a une autre
occafion. C'eíl: elle qui efi le fiege de la noirceur
de.s negres. (
H. D. G.
)
CUVE
D'AlRAIN, (
Amiquit.Jacr.)
uíhmfile
confacré chez les Juifs au fervice divin,
&
qui étoit
rlacé daos le parvis du tabernacle. Elle devoit tou–
jours etre remplie d'eau'
&
ce {oin appattenoit aux
Lévites. Les pretres , avant d'exercer leurs fonc–
tions, ne manquoient jamais de s'y laver les pieds
&
les mains : ils
y
lavoient auffi les entrailles des
viél:imes. 'cette
cuve
avoit probablement plnfieurs
robinets, au-deffous defquels éroient placés autant
de baffins. Moife nous apprend que ce afe d'airain
étoit fa¡t des miroirs des femmes q,ui s'aífembloient
par troupes a
la
porte du tabernade; paífage qui a
fort exercé les commentateurs. Lorfque Salomon
conftruifit le temple , il fit faire un autre vafe de
bronze beaucoup plus
~rand
' defiiné
a
conferver
l'eau
p~ur
l'ufage des pretres. Ce vaiífeau avoit. dix
couelées de diametre d'un borda l'autre '
&
environ
trente coudées de circonférence : il étoit ronel,
&
<le la profondeur de cinq coudées. Le bord étoit
orné d'un cordon
&
embelli de pommes ou de bou–
lettes en
demi-reli~f.
Le pied étoit un parallélépipede
creux de dix coudées en quarré ,
&
de deux con–
dées
d~
haut. Ce vafe fut nommé
lamer,
a
caufe de
fa capacité : il contenoit trois cens onze muids un
quart viogt-fept pintes
&
fix pouces cubes, mefure
de París.
Il
étoit appuyé fur
dou~e boouf~
de bronze
difpofés en quatre grouppes, _trOlS a
tr~JS,
vers les
quatre parties du monde, la1ffant entr eux quatre
paífages qui rendoient le
?affi? acceffi~le par-de~ot~s
lamer, oit les pretres s
allo1e.ptpnnfie_r. On u:ou
l'eau dn pied du vafe,
par quatre robmets qlll la
verfoient dans le baffin. (
+)
ft
§
CUZZI, (
Géogr.)
C'ejl
Le nom dfun lleuple de
la
Grece fort vaillant
&
belliqu.eux , q¡¡.e les. Turcs n'ont
point en;ore pu venir
a
bout de
Jo~tmettre.
On auroit df1
dire en quel canton ele la Grece fe trouve ce peuple.
On ne conno1t que les Mainores d;:ms la Morée ,
a
qui cela puiífe
conv~nir;
mais que!
r~pport
y
~-t:il
.entre
Cu{z.i
&
les
Mamotes? Lettresfurl EncycLopedze.
C . Y
*
§
CYCEON , .... On lit dans cet ar_tide
Pan–
aus lindm
pour
VanderLinden
ou
Vander Lmden.
CY.D
rus,
(
Géogr.)
Cydne , fleuve de C.ilicie,
renommé chez les anciens par le danger que courut
Jilexanclre en voulant
s'y
baigne~.
Frédéric Barbe–
Tome JI.
CYP
rou!fe s'é.tant armé dans
la
deuxienie croifade,
apres. avo1r battu
Sal~din
&
fes trou pes , voulut auffi
fe ba1gner dans
les
belles eaux du
Cydne
maJ·s ·¡
1
•
•
d
. .
.)
l
y
pent a
u
mo1s
e
JUlO I I
89.
Cette riviere arrofo ·t
1
v~lle
de Tarfe.
(C.)
1
a
~YGNE,
f.
m.
cycnus~~
(
ierme de Blafon.)
oifeali
qm fe trouve en quelqu'ecu.
On dit
becqu4
de fon bec,
membré
de fes jambes ·
lorfqu'ils font d'un autre émail que fon corps.
;
L~
_c:;:gn_e
efi par fa blancheur le fymbole de la
fincente; 1l eil: auffi
le
fymbole de l'amour puifqu'il
étoit confacré
a
V
énus, felon la fable.
'
Luifet de Lompnas en Breife ;
d'a{ur au cygne
d'arguu
_,
becqu~
&>
membré de Jable.
(
G. D.
L.
T.)
§
CYGNE (
l ordre du. ),
ordte de chevalerie inil:ix
tué dans le. huitiem.e .fiecle an duché de Cleves.
·
On
~t.t:1bue
l'ongme de cet ordre
a
Bdatrix ,
uní..
que her1t1ere du duc de Cleves, qui lui avoit laiifé
en mourant fes états1
Cette d_ncheífe. fe
vo~ant
injufiement perféc::utée
par fes v01fins qm voulo1ent envahir fes domaines ··
fe retira dans le chatean d7 Nieubourg , oi:
1
ell;
fut fecourue par un chevaher nommé
Tretie
qui
l'éponfa.
Ce cnevalier portoit un
cygne
fur fon bouclier.
lui
&
fa
f~mme
inll:ituer"ent
~lors
l'ordre de
cygne.
~
Le colher efi une chame dora trois rangs
oi1
eft
attaché un
cygne
émaillé de blanc fur une ter;afie de
finople. Y_oyez
l~
pla':che
X.K_YI
,/ig.
72.
du Blafon
dans Le
D
tfltanna¿re raif. des SCteizces,
&c.
e
G.
D.
L.
T.)
CYMBALUM de
S.
Jéróme.
(
Luth.)
efpece d'inf–
trument de mufique dont je
n'ai
ptt
trouv~r
que la
figure.
V
oye!-
fig.
S S, plan
1
de Luth. Suppl.
&
CHORUS. (
Luth.) Su.ppl.
(F. D.
C.)
CYNVRA,
(
Mujiq. inflmm. des ane.)
Mufonius,
cap.
7·
de Luxu Gr(J!.comm,
rapporte que c'étoit une
efpece de lyre;
il
ajout: ',
d'~pr~s
S\lidas, que le roi
de Chypre,Cynuras, qm eto1t tres-nche, granel ama–
teur de la
mn~qu.e
J
& qui avoit été _vaincu par
Apollon ,
av01t
ure fon nom de cet mftrument.
(F. D.
C.)
_
*
§
CYNOPHANTIS
,flte
fac!zeufe pour fes chiens
de Ld ville d'Argos.
I
0
•
lifez
cynophontis,
&
non pas:
cynophttntis.
Le mot meme
cynophonti.s
ne
fe
trouve ,
P
?i.ntdans les anc!ens. C'efi un nom forgé par Rho–
dJ
gmus. On en Ía1t mal-a-propos une fe te.
2
°,
Cet
art~cle
efi mal pla,cé dans le
Diflionnaire raif. des
Sctences,
&c. apres CYNOSARGE.
Il
devoit etre
devant.
Lettres fur
l'
EncycLopédie.
*
§
CYNOSARGE,
nom d'Hercule, ainji appeLLJ
d'un autel qu'un citoyen d'Atlzenes Lui éleva dans
!'en~
droit oit s'arreta u.n chien blanc, qui emportoit une vic–
time ,qu'ilétoitfurlepoint d'immoLer. J7oye{
CYNIQUE.;
Au mot
CYNIQUE,
on lit que
Le chien s'étoit em–
paré des viandes qne le citoyen avoit offirtes.
Ce n'eft
ni avant
ni
apres que Diomius eut immolé les vian..;;
d~s
que le chien les emporta, mais penelant qu'illes
immoloit. Diomus eft
m~tamorphofé,
dans le
Diél.
raif. des Sciences,
&c. en Dyqimius.
LettresJur l'En·
cyclopédie.
.
,
§
CYPRES,
eri
latin ,
cupref!us,
(
Botanique.)
Cet
atbre réunit fur le meme pieel des fleurs males
& des fleurs fernelles. Les fleurs males affifes fur
uri
filet commun , ont la forme de chatons ovales
&
écailieux: elles n'ont ni pétales, ni étamines, mais
feulement quatre fommets adhérens aux écailles.
Ces fommets donnent une _grande quantité
de
pouf–
úere
tres~ne
de forte qn'au printems, quand
ces
fommets vi
neht
a
s'ouvrir' on croiroit
qu'il
fort
de la fumée des gros
eypres.
Les fleurs femelles font produltes par d'autres
boutons' {ous la fo.rme d'un petit con€ écailleux
arrondi; elles contiennent chacune huit ou dixfleurs
~
on
n'y
décoU¡yre ni pétales,
ni
pifiils bien
apparen~
.1
•
1
PPppij