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D

~!;!~~~~~

, (

Mujiq.

)

Cette lettPe fignifie

la

me~e

chofe dans la mufique

Fran<;01fe que

P

dans l'ltalienne

'il'di

'

e

ea-a-

re ,

doux.

Les Iraliens

l'emploient auffi quelquefois de

meme pour le mot

dolce'

&

ce

mot

dolce

n'eíl pas feulement

oppofé a

fort,

mais

a

mde.

(S)

Cett~

lettre majuecule , quand elle fe trouve

a

coté ou fur l'envelopp d'nne partie de chant' fignifie

le deífus foit haut' foit has; elle fignifie la meme

chofe dans une baífe c0ntinue.

(F. D. C.)

DA

*

DAALDER

ou

DAELDER,

f.

m. (

Monn.)

mon–

noie d'argent qui

a

cours

a

Cologne.

Il

vaut a-peu–

pres

50

fols

monnoie de France.

Il y

a plufieurs autres forres de

daalder,

tant en

Allemagne qu'en Hollande ,

~

quelques-uns font

dífl:ingués par des noms particuliers. Le

daalder

d'

Autriche, celui de Boheme, de l'empereur

Maxi–

milien, de Sigifmond , de Ferdinand, roí d'Efpagne,

valent e viron

3

lív.

3 f. 5

den. de France.

Le

daaLder

qui fe fabrique en Hollande,

&

qui

VaUt

JO

fols du pays; s'évalue

a

.un peu moins que

les

précédens.

DA CAPO, (

Mujiq.)

Ces deux mots Italiens fe

trouvent fréquemment écrits

a

la fin des airs en ron–

deau, quelquefois tout a

u

long,

&

fonvent en abré–

.gé par ces deux lettres,

D. C.

lis marquent qu'ayant

íini la feconde partie de l'air, il en faut reprendre le

commencement jufqu'au point final. Quelquefois il

ne

faut pas reprendre tour-a-fait au commencement,

mais

a

un lieu marqué d'un renvoi. Alors, au lieu

<le

c~s

mots

da capo,

on trouve écrits ceux-ci ,

al

fegno.

(S)

DACHA

U, (

Géogr.

) petite ville

&

jurifdiB:ion

'd'

Allemagne, dans la partie fttpérieure de l'éleB:orat

~e

Baviere ,

&

dans le bailliage de Munich , fur la

riviere d'Ammer,

&

a

u

pied d'un cha.teau fort éle–

vé,

qui

appartient

a

1'éleél:eur. Cet endroit a eu jadis

des comtes de fon nom, qui defcendoient de la puif–

fante maifon de Scheurn.

(D.G.)

..... DACHZICE, (

Géogr.

)

ville du marquifat de

M01·avie, dans le cercle d'Iglau , fur la riviere de

Feya : elle efr fans murailles,

&

n'a de remarquable

~u'un

couvent de capucins. (

D. G.

)

§

DACQS

5

DAX

ou

AcQS, (

Gl.ogr.

)

_Aquce

Tarbellica?,, Aqua?, Augujlce,

ville ancienne dans

la

Gafcogne fur

1'

Adour, autrefois capitale des Tar–

belliens, peuples les plus illuílres des Aquitains.

Elle fut ruinée par les Sarrazins en

920,

&

prife

fur les Anglois par Charles

VIl,

en

1451.

Elle eíl du reífort du parlement de Bordeaux,

&

fon éveque eíl fuffragant

d}

A

u

ch. Les Barnabites y

ont le college. On yvend des viñs, .des eaux-de-vie,

du goudron

&

de lar 'fine, pour charger

a

Bayonne.

A

u

milieu de

Dacqs

eft. un bailin large

&

profond,

toujours p.lein cl'une eau fumante

&

prefque bouil–

lanre, formant un ruiífeau qui va fe jetter dans

l'Adour. O'efl: cette fontaine qui a fait donner

a

la

ville

le

.nom d'

Aquce T arbellicce,

changé en celui

d'Aqut2

Augufia?,,

C'efi

a

Paule, diocefe de

Dacqs,

qu'efl: nl: Saint

Vincent de Pau-le, inílituteur dei Lazarifres

&

des

fceurs de

la

charit:.

(C.)

DAG

.DACT~_~E,

(

Mujiq.

de.s anc.)

Le.

daélile

compo..

folt avec liambe' la quatneme parue du nome py–

thien, fuivanr Strabon.

J/oye'{_

PYTHIEN. (

Mufique

des anc.

)

SuppL.

(

F. D. C.

)

DACTlLYQUE, (

Mujiq.

des

anc.) Voyez

DAc–

TILYQ

u

E.. (

Littér.

)

Diél.

raif. des Scimces,

&c.

On

appelloit

auffi

dallilyque

une forte de nome ; ce

rhythme étoit fréquemment employé) tel que le

nome harmathias'

&

le nome orthien.

Julius Pollux révoque en doute íi le

daéliLyque

étoit une forte d'infrrument, ou une forme de chant;

~o.~tte

qui fe confirme par ce qu'en dit Arifl:ide Quin.

t1hen dans fon fecond livre,

&

qu'on ne peut réfou–

dre qu'en fuppofant que le mot

da.élilyque

fiunifioit

a

la fois un iníhument

&

un air, comme parmi nous

mufette

&

tambourin.

(S

)

Pollux rapporte que la flt1te

daaiLyque

étoit pro–

pre

a

la daníe.

(F.

D. C.)

D. C. (

Mujiqu~.)

Yoyez

DA

CAPO , (

Mujique.)

Sttppl. (S)

*

§

DADES ,

«

fete qn'on célébroit a Athenes..•

»

en faveur des no ces de

Podarlinis,,

lifez

Podali–

rius. LettresJur

L'

En

:yclopédie.

*

§

DAFTADAR, .... lifez dans cet article au

lieu de

Ricant, Ricaut,

DAGOBERT I, onziemeroi de France

,(Hifi.

de

France.

)

naquit vers l'an 6o

3 ,

de Clotaire

II ;

on ne

fait précifément quelle fut fa mere, on ne peut aífu–

rer que ce fut Berrrude. Fredegaire n'a pas daigné

lever nos doutes

a

cet égard; cet écrivain fe con–

tente de nous di re qu'Aribert, fon puiné, n'étoit pas

du meme lit que

Dagobert,

&

il eíl prefque confiant

qu'Aribert étoit fils de Be.rtrude : quoi qu'il en foit,

Dagobert

n'eut pas le tems de defirer une couronne;

il avoit

a

peine fix ans que

{on

pere lúi donna celle

d'

Auftrafie, que l'on craignoit de voir paífer fur le

front d'un maire ; la puiífance de cet officier étoit

coníidérablement augmentée. Clotaire en pla<;ant

fon fils fur le tróne, fe défia de fon enfance; ne vou–

lant pas l'abandonner

a

lui-meme , illui donna pour

maire

&

pour confeil Pepin

&

Arnout, dont l'hif

...

toire trop complaifante ou trop craintive a exagéré

les vertus.

Dagobert

enchainé par ces deux hommes

fameux, moins par eux·memes que par l'ufurpateur

Pepin , dont on les regarde comme la tige, ne peut

etre refponfable des années de fon regne en Aufl:ra–

fie : on voit peu d'aél:ions louables de fa part. Le

meurtre de Crodoalde , qq'il

fit

aífaíiiner apres lui

avoir pardonné'

(e

rapporte

a

cette ptemiere épo–

que : ce fut l'an 628 qu'il réunit toute la monarchie

~

par la mort de Clotaire

II.

Si l'oh avoit écouté les

loix qui avoient été fuivies jufqu'alors, Aribert fon

frere puiné l'auroit partagée avec lui; mais

Dagobert

s'étoit concilié l'efprit des fe1gneurs, dont il avoit

cependant conjuré la ruine en fecret ;

&

ce prince

fut forcé de fe contenter d'une partic ele

1'

Aquitai–

ne, qu'il gouverna avec une rare fagetTe. Les pre–

mieres années de ce nouveau regne furent marquées

par des aB:ions de jufiice

&

de bienfaifance; mais

on les dut moins

a

la bonté du crenr du monarque,

qu'aux conjonB:ures d 'licates oü il fe trouv_oit.

La

politique exigeoit de fa part une grande circonfpec–

tion

&

de grands ménagemens, dans un tems

Otl

il

venoit de dépouiller fon frere contre les loix : ce

frere étoit aimé; d'ailleurs il paroit qu'u afpiroit

a

reprendre fon alltorité ufurpée par les grands fous

le

dern~er

regne ;

il

falloit don' flatter

le

peuple

&.