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CYT

q

ti

pouífe de fon pied

&

meme de fa racine pluúeurs

b ranches greles

&

tra1nantes , de la longueur

d'~n­

viron

huir

ou-dix po:Jces; les feuilles font portees

P

ar d'aífez lon<1s pédicules

leur ddfous efi velu ,

tJ

'

b

mais leur de!fus efi uni . Les fleurs na1ifent au

out

des rameaux , elles y forment des bouquets arrondi_s,

au-deífons defque ls í'e déploie un

gro~tp pe

de feml–

les; eUes font d'un jaune

fonc~

,

&_11

leur fuccede

des íiliques plates

&

vel_ues qm

c~ntlennent ~rn

rang

de perites femences remformes ; 1l la faut repandre

Ottl'on veut fixer ces arbufies,

qui

doivent etre Jé–

gérement abrí

e

1

s les premiers hivers par de.s

paill~s

de pois ou autre

co~verture f~mblable

: 1l

p~rolt

que ce

cytife

efi len .

4

de

M.

Duhamel, mats

~es

phrafes de C. Bauhin font

fi

louches qu'on ne peut

pas

1

aífurer.

C'efi aux environs de Montpellier que le

cytife

n° . ()

croit de lui-meme; il

s\~lev e

fur une rige droí–

te '

a

c¡uatJ·e ou cinq pieds de haut'

&

pouífe des

branéhes cano el

1

es : fes folio les font velues,les fleurs

naiífent en épis courts aux corés des branches, elles

font d'un jaune briilant,

&

paroiífent en juillet

&

aofrt.

Le meme pays procure l'efpece

n°.

1,

c'efi: une

plante pérenne , pourvue d'une .racine

rob.u~~

en

pivot ; elle pouífe des branch:s

hgneufe~

qm s eten–

dent parterre'

a

enviren un pted

&

deml: elles font

co uvertes

~d'une

écorce

blanch~tre,

&

garnies de

tres-petires feuilles :les fleurs naiífent en bouquer

a

leur exrrémité, elles fonr perites

&

d'un jaune qni

tire fur l'orangé; cette efpece fe multiplie de graine.

Le

cyti.fe

n° ,

8,

habite les défe rts de la Sybérie:

en An

gleter

re'il s'éleve

a

peine

a

trois pieds de haut;

~1

pouífe des bra

hes latérales, garnies de feuilles

ovo'ide

, douces au toucher, qui font portées par

d'aífez longs pédicules; les fleurs qui-font petites

&

d'un jaune vif, naiífent en épis

&

paroiífent

a

la fin

de mars ou au commencement d.,avril, rarement

fruél:ifi ent-elles dans nos climats : cet arbri:ífeau fe

multiplie de graines comme les autres du meme

genre ' mais il faut le placer

a

une froide expoíition'

fous peine de voir périr par les froids de mars , les

branches qu'un tems doux aura fait pouifer enfévrier.

La neuvieme efpece croit d'elle-meme en Tarta–

rie' elle s'éleve

a

enviren quatre pieds de haut fur

des tiaes foibles

&

greles, dont 1'

1

coree eft verte ,

&

qt~

font garnies de feuilles ovale-oblongues,

velues

&

tres-rapprochées. Au b

t

des branches

naiífent les fleurs en tete ferrée , au-deífus d'un

bouquet de feuilles; elles font d'un jaune brillant ,

CYT

&

font quelquefo)s remplacées par des filiques cour.:

tes

&

velues qui contiennent trois ou quatre Cernen–

ces réniformes. On multiplie e

t

arbufie par fes grai–

nes , qu'il fau t femer aux premiers jours du prin–

tems, d ns une planche de terre fort expofée au le–

vant: fi on le fernoi t en plein foleil, les planres ne

profireroient pas : no us avons l'expérie nce que ce

cy–

tife

ne.fait qu

languir dans les rerres feches

&

1

1

geres.

L'efpece

n° .

10

cro!t cl'elle-meme dans les iles

Canaries; ainíi dans l'Euro e feptentrionale

&

oc

i–

dentale elle demande d'erre abr'rée: elle réuffit dans

les ferres OtL les myttes

&

les amomums peuvent fe

bien conferver; c'efi un bu iífon tres-rameux qui

s'éleve fur des baguettes robulles, quoique fou ples,

a

la hauteur de huit ou

dix

pieds :

il

pouífe des

branches larérale , greles

&

velues, garnies de feuil–

les t res-rapprochéés, dont les folio les font figurées

en coins, fort lanugineufes

&

d'un verd obfcur. Ces

branches font t erminées par des épis ferrés , com–

pofés de fleurs d'un jaune vif, au:xque1les il fuccede

iouvent des filiqueS COltrteS

&

velues qui muriífent

au mois d'aour.

Le

cytife

n°.

11,

s'éleve fur des tiges rameufes

&

uni es,

a

la hauteur d'environ huit Oll

dÍX

pieds: on

l'a long-tems cultivé dans les pépinieres des environs

de Londres, fous le nom de

cytife

de Naples, tou–

jours verd; il faut le tranfplanter tres-jeune , car

lorfque fon navet a acquis quelque coníifiance , il

fouffre difljcilement d'etre dtfcontinu

1

Nous l'a vons

planté en pleine t crre pluíieurs années de fuite

a

Colombé, mais c'eíl en vain quenous avons efpéré

de !'aguerrir centre la rigueur du clirnat, nous nous

fommes vus forcés d'abandonner fa culrure; dans

les ferres humides fes jeunes branches fe ponrrif-

fent.

,

L'efpece

n~.

12.

elt

naturelle des env1rons

d'AI–

ger: elle s'éleve fur une tige unie

&

rame_ufe,

a

Ia

hauteur de huit ou dix pieds; c'eft un arbriífeau de

ferre , ainú que l'efpece

n°.

'3

,

qui eft auíii orioi–

naire d'Afrique,

&

l'efpece

n°.

14

qui croit au

c~p

de Bonne-Efpérance.

Le

cy

tife

no.

1.5

s'él

ev~

, dans I

es

iles de 1'

A

méri..

que '

a

huit ou dix pieds : fes femences

y

fervent

a

nourrir les pigeons qui en font tres-friands ; cette

plante veut erre tenue en ferre chaude,

&

plongée

dans des couches de tan.

Le

cytifl

n.

t

6

croit naturellement dans la Fran.:

e;

méridionale

&

en ¡Italie , ce n'efr qu'une plante

vtvace

&

tra1nante; on la

(eme

au printems

&

elle fleurit la feconde année. (

M.

le Baron

'Dlí

TSCHOUDI.)