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BRE

produifent des grains qui Ia nourriífent,

&

des

p~ttt·

rages qui l'enríchiffent.

(D.G.)

§

BREF,

e

Mujiq.)

le figne qu'on a pour expri–

rner ce mot,

&

qui efi un petit perpendiculaire au–

deífus de la note, le rend inutile.

e

F. D. C.)

*

§

BREMA, (

Géogr.

)

petite ville du duché de

Milan, fur le Po;

&

BREMME, ville d'Italie {ur le

Po, dans le duché de Milan , font une feule

&

meme

ville dont on fait mal-a-propos de

u~

articles difiinéts.

Lettres.fur

l'

Encyclopédie.

BRENNEVILLE, (

Géogr.

)

village pres d'Angeli

en Normandie, remarquable par la bataille qu'y per–

dirent les F

ran~ois

en 11

1

9,

voulant foutenir le frere

du jeu

Henri

l.

A cette aétion un chevalier Anglois

prit les rennes du cheval fur lequel étoit Louis le

Gros

&

cría

le roí

ejl

pris ;

Louis lui déchargea un

coup de fa maífe d'armes

&

le renverfa par terre ,

en difant ave

e

un fang froid admirable : "Sache qu'on

)) ne prend jamais le roi ' pas meme au jeu d'é-

)) checs )). (

e.

)

.

§

BRESCIA

ou

BRESSE, (

Géogr. Hijl.) Brifcia,

ville d'ltalie qui renferme 30

a

3)

mille ames, a 18

lieues de Milan , 38 de Venife , d'une lieue de tour;

fa

latitude

eft de

4J

d•

.2.2 ' '

long•

.5

1

3

0 -

11

a

1'

orient

de Milan , ou de

:z.8

d .22

1

.2.o

11 •

Elle' efi riche , agréable , dans une heuréufe fitua–

tion,

&

fes environs font tres-fertiles. On peut la

regarder, apres Milan , comme la principale ville

de la Gaule Cifalpine : bfttie par Belovefe, chef des

Gaulois , elle étoit capirale des Cénomans , lorf–

qu'elle paffa fous la domination des Romains, dont

elle devint colonie.

Elle fut brulée par Radagaffe , roi des Goths en

412.,

&

prife par Attila en 45

2..

Les rois Lombards

la

pofféderent

a

leur tour. Charlemagne ayant dé–

fait le roi Didier en 77

I '

entra a

Brefcia'

Olt

il fit

batir l'églife de faint Denis. En 1426, pour fe fouf–

traire aux vexations du duc de Milan , elle fe donna

a

la république de

V

enife.

.

Gafion de Foix, général de Louis

XII ,

la prit le

19

Février 1

5

1

2

fur les Vénitiens ,

&

1'

abandonna au

pillage : la maifon ott logeoir le chevalier Bayard en

fut exceptée ,

&

on fait avec quelle générofité il en

ufa envers fon hoteffe

&

fes deux fill&s. En 1478,

cette ville éprouva une pefl:e affreufe

qui

enleva

25

mille perfonnes :

e

elle de

1

5

24 fut auffi terrible.

On voit dans la cathédrale le bufte du favant car–

dinal Quirini, éveque de cette ville , pour avoir coa–

tribué en 1737'

a

avancer le batiment de l'églife'

c0mmencé en x6o),

&

fini en 1770.

Nicolas Tartaglia de Breffe fut le premier

qui

dé–

couvrit la formule qui réfout les équations du troi–

fieme dégré : fon livre imprimé en 1

53 8 ,

ouvrit la

carriere a toutes les découvertes qu'on a faites en–

fuite fur le jet des bombes.

Laurent Gambara , bon poete , mort en 1596 , a

fait des poemes fur Chrifl:ophe Colomb , fur

V

enife,

furCaprafole. Lecomte Mazzucheli, mort en 1766,

eft

l'auteur d' un

Recueil

immenfe de Biographie :

M.

Chrifiiani, ingénieur , a compofé un excellent

ouvrage fur les mefures de tous les genres. La fignora

Camilla Fenaroli efi la Sapho de

Bre{cia. Voye{

le

Poyage d'un Fram;ois enltalie, tome VIII.

(C.)

BRETESSÉ, ÉE, adj.

e

terme de Bla.fon)

fe ditdn

fautoir, du pal, de

la

fafce, de la hande,

du

chevron ,

qui ont des créneaux des deux cG>tés qui répondent

les uns aux autres.

Frifon de Blamont, en Champagne;

d'atur,

art

Jautoir hretef[é d'or.

La Lande dn Lou , de Tregoumains en Bretagne;

de gueules

,

a

la[afee hretej{ée d'argent. Voyez.

la

plan–

che 1

J7,

figure '9 4

d~

B lafon, dans le D iR. rai.f. des

,Sciences ,

&c. (

G. D. L. T.)

BRETIGNI, (

Géogr.

)

village de l'Ile de France

B R I

fur POrge pres de Montlhery, non pres de Chartres;

comme l'a dit le Préfident Hénault. C'efi plutbt

Chatres , aujourd'hui Arpajon. Ce lieu efi connu par

le traité qui y fut conclu entre Edouard , roi d'An–

gleterre,

&

J

ean , roi de France, en

1

36o.

Ce traité commence ainfi :

<•

Comme par les

H

guerres font advenues batailles morrelles, occi–

" íions de gens , périls des ames , déflorations de

" pucelles , deshonefiations de femmes ; Nous•..•

~,

e

c .)

BRIARÉE, (

Myth.)

géant, fils du ciel

&

de la

terre, avoit cent mains,

&

cinquante tetes , ce qui

le rendoit d'une force redoutable aux dieux memes.

11

eut pflrt a la guerre des Titans, mais daos la fuite

il rendit un grand íervice

a

Jupiter; Homere dit que

dans une confpiration que Junon, Minerve

&

Nep–

tune avoient formée contre le [oúverain des dieux,

Briarée,

le géant aux cent mains , monta au ciel

a

fon fecours,

a

la priere .de Thétis,

&

s'ailit aupres·

du dieu , ave

e

une contenance fi fiere

&

fi terrible,

que les dieux conjurés en étant épouvantés , renon–

cerent a leur entreprife. Une autre fois

Briarée

fut

pris pour arbitre dans un différend entre le Soleil

&

Neptune, au fu jet du territOire de Corinthe,

&

adjugea l'ifihme a Neptune ,

&

le promontoire a

u

Soleil.

Briarée

étoit un prince Titan , qui comman–

doit un bon corps de troupes

:>

&

qui favoit donner

d'utiles confeils. (

+)

*

BRIE , f. f. (

Boulanger

&

Vermicelier.)

barre de

bois pour battre

&

brier la pate dont on fait les ver–

micels, les macaronis

&.

d'autres pates d'Italie.

On

s'en fervoit auffi autrefois pour brier la pate dt1

pain de Goneffe. La

hrie

a ordinairement dix

a

douze

pieds de Iongueur : elle eft plus groífe ,

&

a un cóté

tranchant

a

1'

extrémité, pa.r laquelle eHe eil: attachée

au petrin.

.

*

BRIER, v.

a.

Brier la páte,

en

terme de

Vermi~

celier,

c'efi la battre fortement avec une barre qu'on

nomme

hrie.

Cette barre s'attache fur le petrin par

fon plus gros bout : elle a un coté tranchant'

&

c'eft

par ce cóté qu'on

hrie

la pate. Le vermicelier eft

a

moitié affis fur l'autre extrémité de la brie ' c'eft..

a-dire' qu'il a la cuiffe droite fur cette extrémité .;

qu'il fient auffi de la main droite, tandis qu'il frappe

prefiement du pied gauche contre terre pour s'élever

avec la brie

&

lui donner le mouvement, ayant la

main gauche en l'air

&

en mouvement : la tete fuit

auffi ces mouvemens qui fe font en cadence . En

battant ainfi la

p~te,

elle vient fur le der ant du pe–

trin, on la repouífe fous le tranchant de la brie,

pour la rebattre, jufqu'a ce qu'elle foit fuffifamment

écrafée

&

briée. On donne ordinalrement douze

tours de brie

a

la pate des vermicels' macaronis,

lazagnes,

&c.

en quatre reprifes, paree qu'a chaque

reprife on replie ttois fois les bords de la pate; c'efi–

a-dire' qu'on replie chague fois un des trois cotés

de la pate ' le devant ' puis un coté' puis l'autre

~

&

achaque fois on donne un tour de brie fur toute

la pate.

L'

Art da Vermicelier

par

1W. MALoUIN.

BRIGADIER , f. m. (

Hift.

nat. lcht!ryolog.)

poiffon de:s iles Moluques , tres- bien gravé

&

en–

luminé fous ce nom, par Coyett, dans

la

premiere

partíe de fon

Recueil des poijfons d'A mboine

,

au

no.

7t·

Il

a le corps elliptigue, médiocrement alongé ;

affez comprimé ou applati par les cotés ' la tete

&

les

yeux petits, la bouche médiocre, les dents grandes.

Ses nageoires fonr au no.mbre de fept , fa ¡ o ír, deux

ventrales, petites, placées fous le ventre , aífez loin

derriere les peétorales qui font triangulaires, petites;

une dorfale, longue , plus baife devao t que derriere ;

une derriere l'aous longue

:1

&

une

a

la queue qui efr

quarrée

&

tronqu ée .

Il a le corps verd , marqué par compartimens de