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BRA

digitales du pouce, d'autres fois c'eíl: !'arcade

{u-

pcrfi ciell e gui les fournit.

_

.

Le

refte de l'ulnaire forme !'arcade fuperfici elle

ele

la paume de la main-: elle paffe devant les mufcles

fl échiífeurs, res;oit une branche confidérable de la ra–

diale, gagnc l'intervalle du pouce

&

de l'index,

&

Y

fait une anaftomofe confidérable avecla radiale. L'ar–

tere u1naire du pouce nait de cette anafiomofe,

&

la

radiale du pouce v

ient'

ou de cette meme arcade

fuperficielle, dont

noi.

ts venons de parler, ou de la

profonde.

. .

.

.

Chaqne doigt a deux arteres dtgitales qm fmvent

toute la longueur des tendons fléchiífeurs, qui com–

muniquent enfemble par des arcades fuperficielles

&

profondes'

&

finiífent par une arcade a l'extré–

mité du doigt.

L'artere radiale feroit le véritable tronc de

1'

artcre

brachiale,

dont elle continue la direélion ,

fi

elle

n'étoit d'ordinaire plus petite que l'ulnaire.

Il

n'efr

pas fort r are que cette artere fe fépare de

la

branche

ulnaire au -hant de l'humérus,

&

cette variété

eft

extremement favorable

a

l'opération de l'anenrifme'

puifqu'on peut alors lier l'ulnaire fans le moindre

ínconvét:Uent , la radiale refiant libre.

Son premier rameau un peu confidérable, c'efi la

recurrente radiale , qui d'autres fois nait du tronc

tneme de la

brachiale

,

au-deífus de la divifion; elle

remonte entre le tendon du bíceps

&

le

long fupi–

nateur,

&

contre le condyle extenfeur de l'humé–

.tus ; elle fait avec l'anafiomotique que nous avons

décrit , l'arcade antérieure du bas de l'humérus ;

&

fon tronc monte profondément entre l'olécrane

&

le condyle extenfeur pour s'anafiomofer avec la

profonde de l'humérus, ou fenle,

ot~

avec !'arcade

poftérieure, formée par l'anaftomouque

&

par la

profonde.

L'artere radiale

fuit

le

rayon dans toute fa lon-

gueur;

&

aptes avoir

fourn~

un

~oi?~r~ d~

?ranches

mufculaires ' elle donne

a

l extrem.Jte tnferteure du

rayon un rameau palmaire fuperficiel, qui va fin ir

dans !'arcade fuperfici elle de

la

paume de la main.

L'artere radiale pofe alors fur l'os meme,

&

en

partie fur le pronateur guarré , un peu an-deífus du

premier os du carpe ;

&

c'eft-la gue le pouls fe

fait appercevoir le plus facilernent. Elle donne bien–

tot apres la branche dorfale

Ju

carpe,

&

va fe ter–

miner daos la bifurcation des arteres digitales du

pouce

&

de l'index. La radiale donne quelquefois

au meme endroit la branche radiale du pouce.

Le tronc de la radiale fournit bientot apres une

dorfale radiale du pouce , fe cache entre l'os trapé–

zoide

&

le métacarpe du pouce,

&

s'ap

che de

la

paume de la main, fournit quelquefot

l'artere

radiale

&

l'ulnaire du pouce du coté de la paume '

&

faita la fin l'arcade profonde avec l'ulnaire. Cette

anaíl:on1ofe eíl: tres-confidérable.

(H. D. G.)

*

§

BRAGANCE,

e

Géogr.

)

Yille de Portugal....•

Q ueü¡ues auteurs prétendent que e'eft le Ca!liobriga des

ancims.

Cependant Creliobriga étoit au bord de la

- mer,

&

Bragance

en efi

a

plus de quarante lieues.

C reliobriga efl aujourd'hui Barcelos.

Voye{ le Dic–

tionnaire

de la Martiniere, la

Géographie

de Cella–

rius,

&c.

Lettresfur l'Encyclopédie.

BRAtLLER , v. n.

e

Mujique.

)

c'efi excéder le

volume de fa voix,

&

chanter tant qu'on a de force,

comme font au lutrin les marguilliers de village

~

&

certains muficiens ailleurs.

(S

)

.

*§ BRAMA

ou

BREMA, (

Géogr.)

c<ville

&

royan–

>>

me d'Afie dans l'Inde au-deHt du Gange.... BREMA,

,, royanme

&

ville d' Afie dans l'Inde , au- dela du

»

Gange .... ,

fl

paroit par les relations'les plus récen–

t es

&

les plus exaéles que ce prétendu roya ume eíl

un p euple nommé

les B ramas,

aux extrémités des

r oyaume d'Ava

&

de Pégu.

Voyez le Diélion. Géogr.

BRA

de la Martiniere au mot

Brama. Lettres fur

t

EncycLo;

pédie.

BRAMI,

f.

m. (

Hifl. nat. Bot.)

nom

MaJaba~

d'une piante de

la

fam ille des perfonées, aífez bien

gravée dans la plupart de fes détails par Van-Rheede

dans. fon

Hortus Malaba,ricus, yolume

X,

page

27,

planche

XIV.

J.

Commelin, dans fes notes íur cet

ouvrage, l'appelle

glaux indica portulacce folio ,flore.

majore

dilut'e

cceruleo

,

albicante colore.

Cette plante a une tige d'un pied

&

demi a deux

pieds de longueur, cylindrique, de deux lígnes de

diametre, rafi!pante fur la terre, verd- claire, jet–

tant' au-deífous de chaque nreud' deux

a

trois ra–

cines rameufes, cylindriques, lon-gues de deux pou–

ces, blanchatres, d'une ligne

&

demie de diametre;

&

en.deífus quelques branches alternes , hautes de

fix pouces, cylindriques, d'une ligne

&

demie de

diametre,

rouge~hres,

cbarnues,fubdivifées en deux

a

trois branches alternes' écartées fous- un angfe de

45

dégrés.

Les feuilles ne fe voient que fur les branches qui

s'élev<imt,

&

non fur la tige rampante; elles font op–

pofées deux

a

deux en

CrOÍX,

a

des difia11ces éga.Jes

a

leur longueur' elliptiques' obtufes 'longues de fix

a

huit lignes' une fois moins larges' entieres ' épaif–

fes ' relevées en-deífous d'une cote longitudinale'

verd- claires, portées fans pédicule fur les tiges ,

&

écartées fous un angle de

45

degrés.

De l'aiífelle d€ quelques-unes des feuilles fupé–

rieures , fort alternatívement une fleur bleue portée

fur un péduncule prefque deux fois plus long: cha–

que fleur efr hermaphrodite ' longue de fept

a

huit

Iignes, ouverte en étoile de meme diamette

&

po–

fée au-deífous de l'ovaire·: elle confifte en un calice

verd perfillent' ovoide' a cinq feuilles elliptiques •

concaves, pointues, une fois plus longues que larges,

'-

-ferrées, embraífant étroitement une corolle mono–

pétale bleu- claire' une fois plus longue'

a

tube

mé–

diocre partagé en crinq divifions prefqu'égales, ou–

vertes en étoile, ftriées longitudjnalement, portant

au fommet du tube quatre étamines inégales dont

deux: plus hautes, mais prefque une fois plus courtes

que les divifions' a filets blancs

&

antheres

noir~tres

courbées en demi-lune: du centre du calice s'éleve

un difque orbiculaire tres-affaiífé, faifant corps avec

l'ovaire qu'il fupporte ,

&

couroriné par un fiyle

verd-blanch~tre,

terminé par un fiigmate hémifphé–

rigue velouté.

L'ovaire en muriífant devient une capfule ovoide

pointue ou conique' longue de deux

a

trois lignes ,

une fois moins latge, verte,

a

une loge, s'ouvrant en

deux valves

&

conrenant environ

200

graines fphé.–

riques , menues, d'un quart de ligne de diametre ,'

d'abord verres, enfuite d'un blanc jaunatre , enfin

noires , attachées autour d'un placenta central libre,

attaché fur le fond de la capfule.

-

Culture.

Le

brami

croit au Malabar dans les terreins

marécageux' couverts d'un

a

deux pouces d'eau fur

lefquels fa tige rampe, en élevant feulement au-def–

fus de l'eau fes branches qui portent les fleurs.

Qualités.

Toute la plante a une faveur aqueufe

amere; les befiiaux tels que les vaches, chevres,

brebis , quien mangent fouvent , rendent beaucoup

de lait.

Ufages.

Sa décoélion avec le lait de vache

&

1~

beurre frais, forme une efpece d'onguent dont on

frotte les tempes pour faire paífer le délire: on la fait

ptendre en poudre avec le poivre , l'acorus

&

le

mirobolan daos l'eau de riz, pour rendre la voix

claire.

Remarques.

Le

hrami

n'a aucuns rapports avec le

glaux auquel

J.

Commelin l'a comparé,

&

il eíl: évi.–

dent que cette plante, qui n'avoit encore été rap–

portée par a1.tcun

~otaniile

dans fa

~laífe

natnrelle

~