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1

BRA

n

tous les caí·aél:eres des plantes de l,a tamille des pet–

fonées

&

qu'elle doit y

~tre

placée dans la premiere

feélion

'a

coté de l'ambuli , comme nous a vons fait

dans nos

Famitles des plantes, volume

1I,

ímp~imées

en

1

7.59,

&

publiées en

1763,

page2o'8.

(NI.

A

DANSON.)

BRAMPOU, f. m. (

Hifl.

nat. Bot.

) nom Brame

d;nn arbre du Malabar, aífez bien gravé av e la plu–

part eJe fes détails, par Van· Rheede , dans fon

Hor–

tus Malabaricus, volume 1V, imprimé

en

1

67 3

,

page

1

~.5.,

planche

LXI,

fous fon nom Malabare

ramena

pou maram:

les Portugais l'appellent

ejlrcda

d'~lv~;

les Hollandois,

margen flerren;

Ray, dan fon

Hijlozre

générale des plantes, imprimée en

1686,

la défigne fous

le nom de

baccifera in(iica umbeUata ,florep.1lLido

pen–

tapetalo' raro frullus f!rens 'page

16J

.5.

Cet arbre s'éleve

a

la hauteur de foixante-dix pieds,

fon tronc, qui a dix o

u

quinze pieds de haut fur

d~ux

a

trois pieds de diamétre, efi couronné pa:

Un~

Clme

hémifphérique, compofee de branches cylmdnques,

groffes

&

longues, écartées prefque horizontale–

ment '

a

bois blanc recouvert d'une écorce brune

&

rude.

Sa racine a le bois jaune recouvert

d~ une

écorce

noiratre.

Ses feuilles font alternes, raffemblées au nombre

d.

trois ou quatre , difpofées circulairement, fott

rapprochées vers le

bou~

?es

bran.che~,

&

porté ~s

horizontalement fur un ped1cule ey lmdnque une fots

plus court qu'elles: elles font elliptiques obtufe ,

I.ongues de quatre

a

cinq pouces ' une fois moins

lages, entieres, épaiífes, liífes, verd notres ,

lui–

íantes deífus, plus claires deífous , relevées d'une

cote longitndinale ramifiée de cinq

a

fix

paires de

nervures alternes dont les deux inférieures forment

comme trois nervures principales avec celle du mi–

lieu ; apres leur chute on voit fur les branches les

cicatrices des endr'oits ott elles étoient attachées.

Chaque branche efl. terminée par cinq ou fix épis

rayonnans, portant chacun

3

o fleurs environ, rap–

prochées trois

a

quatre par paquets' diíhibuées fur

les trois quarts de leur longueur,

&

portées chacune

fur un péduncule cylindrique une fois plus court

qu'elles'

il

paroit que ces fleurs font tomes maJes

fur un pied ,

&

femelles fur d'autres pieds.

Chaque fleur femelle eíl: pofée au deífous de l'o–

vaire, elles confifient en un calice rouge-pale, d'une

feule piece découpéc profondément en cinq parties

égales, velues intérieurement, triangulaires , une

fois plus longues que larges, ouvertes horizontale–

ment en une étoile de neuflignes

de

diametre , ca–

duques: du centre de ce calice s'éleve un pvaire

entiérement femblable

a

celui du tithymale'

c'efi-~dire' fphérolde

a

trois íillons ' d'une ligne de dia–

metre, porté fur un difque cylindric:¡ue courbe, une

fois plus long que lui,

&

terminé par un fiyle cylin–

drique partagé

a

fon {ommet en trois fl.igmates cylin

driques tres-menus.

L'ovaire en mttriffant devient une baie ovoide

courte' prefque fphérique' jaune-purpurine'

a

trois

loges oífeufes, contenanr chacune une graine ovoide

aífez courte.

Culture.

Le

brampou

croit fur les montagnes du

Malabar, fur-tout

a

Berkenkour.

Qualités.

Toutes fes parties ont une odeur aroma–

tique douce,

&

une faveur fauvage.

Ufage.

Son ufage eA- ignoré.

.

Remarques.

Van- Rheede paroit n'avoir vu qu'un

feul individu femelle de cet arbre

comll1en~ant

a

fleu–

rir: cet auteur a auffi négligé de noils dire s'il jerte

du lait comme il y apparence qu'il en

jette;

au

reít~

on vo1t par fa defcription que le

brampou

doit former

un genre particulier affez voifio du tithymale, dans

la famille

a

Iaquelle nous avons donnée ce nom.

Tome

11.

B RE

) i

P"oyez

nós

Familles des plantes, volume JI,

páge

3 .5Jb

(M.

ADANSON.)

BRAMPTON, (

Glow:·)

petit; vill.e

d'

Angleterre,

en Cumberland, fu.r la nv1ere d Iítchm, vers le mur

qu'Adrien

fir

con!hu1re póur

arr~ter

ies Piéles: fa

fituation limitrophe de

1'

Angleterre

&

de l'Ecoífe

en fait un aífez bon lieu de commerce

pout

chevau~

&

betes a cornes: elle efi protégée par un petit fort

établifurttne hauteur voifine.

Long.

14,

.5J.lat. .54,

.5o.

(D.G.)

.BR

AMSTEDT, (

Géogr.

) pedte ville d'

Allema–

gne en baile- Saxe, dans le duché de Holfiein, fur la

riviere de Brame: on voit f4r la place du marché

la

fiatue coloífale du paladín Roland, décora

n aífez

comrnune dans les petires vi1les,

&

qui ne íignifie

ri~~

pour le

.bonhe~r

du gente humain, ni pour la

v entable gloue '

qm

confiíte non

a

avoir tué

011

fait

tuer beaucoup de monde' mais

a

avoir fu rendré

fes femblables fages

&

heureux. (

C. A.

)

BRANCHES,

f

f.

pi. (

Luth.)

on appellé

6ranches

les parries combes de la trompette. (

F.

D.

C.

)

§

BRANLE, (

Mujiq.

) forre de danfe fort gaie

qui fe danfe en rond, fur un air court

&

en ron–

deau'

c'efr~a-dire'

avec un meme refrain

~la

fin

de

chaqué couplet. (

S

)

BRANNOVIENS

ou

BRANNOVICES, f. m. pJ.

(

Géogt.)

en latin

Brannovii

&

Brannoyices,

peuples

Gaulois

que

Vigenere, Ortelius

&

les

tr~uéteurs

de

Céíar placenta

Brian~on

au fond du Dauphiné; mais

Sanfon les met dans le diocefe de

M

a

con,

a

l'eít,

&

dans la Breífe: Brancion,

Branciodtmum ,

pourroit

bien

~tre

un lieu des

Bramzoyiens.

(

M.

BEGUIL–

LEt.)

. BRASIER,

f.

m. (

Hift.

anc.

)

les maifons

des

ha–

bltans de la Grece

&

de l'Italie n'avoient p.oint d'au–

tres cheminées que celle de la cuifine. Sil'on vouloit

répandre de

la

chaleur dans les appartemens, ou fe

chauffer pendant l'hiver' on avoit recours

a

des

bra·

/iers

, dans lefquels o'n mettoit des charbons allumés ·

&

comme ils avoient la

m~me

forme que ceux fu;

lefquels on allumoit le feu facré dans les temples,

~

qu'ils pofoient

~e ~~1_11~

fur trois pieds placés

<!"n

tnangle, on donn01t mdifimfrement le norh de

tré–

pied..s

aux uns

~

aux autres. On en fabriquoit de tous

les métaux; mais, on employoit le bronze par préfé–

rence;

&

les plus grands artifies y faifoient éclater

leur favoir. Les auteurs anciens en ont décrit

un

grand nombre,

&

les fouilles d'Herculanum ont re–

donné le jour

a

plufieurs. (

+)

*

§

BRASLAW, (

Géogr.) ville de Polognefur les

frontieres de Curlande, fur un grand Lac.

Il

falloit dire

ville de Pologne dans le Palatinat de Vilna, fur un

p:t~t

lac.

Voyez

la Martiniere.

Lettres fur

L'

Encyclo·

pedt.e.

*

BR

A

YETTE,

f. f. (

termede Tailleur.)

c'efr l'ou–

verture du devant d'une culotte, qui fe ferme par

une petite patte qu'on ajoute

a

gauche de l'ouver–

ture ,

&

qui porte deux boutonnieres ou entrent

deux boutons attachés

a

droite de l'ouverture.

BRECKN®CKSHIRE, (

Géogr.)

province d-'An–

gleterre, dans la principauté de Galles, au couchant

des comtés de Hereford

&

de Monmouth, au midi

de celui de Radnor, au levant de ceux de Car–

marthen

&

de Cardigan,

&

au feptentrion de Cla·

morganshire: on lui dono e trente neuf milles d'An·

gleterre de longueur

&

vingt fept de largeur,

&

l'on

y corn pte 59 34 rnaifons, foixante

&

une paroiífes,

&

quatre villes tenant marchés: elle envoie deux

députés au parlement du royaume. C'eft une pro·

vince généralcment montueufe , fur-tout aux envi–

rons de la ville de Brecknock, o1t fe trou ve la haute

montagne de Monuchdenny: mais le peu de plaines

qui lui reftent,

&

les vallées qui varient fa furface,

G

ij