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COM

"flUÍ

eít telle qu'on ne peut calculer cette différence,

qu'en calculant les deux révolutíons, en fone qu'une

perite erreur, répandu e fur tour cet efpace , en pro–

duit une tres-feníible.

Les théories que

M.

d'Alemhert

&

M.

Albert Eu–

ler ont auffi données des p erturbations de

cometes ,

n'ont ' té appliquées en détail a aucune

ccmete;

ainfi

on ne peut en juger encore que comme de métho–

des analytiques, dignes du nom de ceux qui les ont

propofées.

N

ous verrohs

a

1'

article

p

R

OBLEME

des trois corps'

-<Jans ce

SuppLément,

que pourvu que nous ayons Lme

<]uantité incomparablement plus perite qu'une au–

'tre, tant que cette incomparabiliré aura lieu, le rap–

port

de ces deux qualités pourra etre regardé comlll:e

tres-petit,

&

fes puiífances négligées en comparal-

fon du tems ou de l'arc parcouru.

. .

Pour appliqller cela aux

cometes,

nc~us

difrmgue–

-rons plufieurs cas dans leurs.

perturb~uons;

le pre–

'fnier oit la force perturbarnce

f~ra.

meomparable–

-ment plus perite que

~a

form;

pr~c1pale

; a!ors

~>n

-employera la

fuppofit1~>n

de

1

orb1te

~-peu,

pres elhp-

-tique par route 'la par

u

e de fon orblte o

u

la

comete

·-efi dans ce cas.

2°.

Le cas o1t l'effet de la force perturbatrice d'une

planete fur une

comae.,

eH beaucoup plus grand

.que celui de la planere principale,

&

ce cas ,

-comme l'a obfervé M. d'Alembert, eíl: celui d'un

.{atellite; on fuppofera done que l'orbite de la

come–

te'

rapportée

a

la planete, eft a-peu-pres elliptique.

Le troiíi.eme

cas

eíl: celui qui échappe aux den"

autres ; dans l

e dernier cas,

íi

la planete o

u

la

comete

perturbatri.ce

font d'une maífe inc0mparablement

p

lus p.etite que

le

foleil, elle_s retomberont dans. le

.premier cas, tant ·que leur dtíl:ance ne fera pas

m–

comparable avec celle du foleil ; done lorfqu'elles

ne feront plus dans'ce cas, leurs diíl:ances

au

foleil

pourront etre regardées comme égales

a

tres-peu–

pres;

&

par conféquent la folution du probléme

.des trois corps pou-rra encore s'appliquer

a

e~ c~s .

Il

ne refie plus qu'a obferver qae les ar_bnratres

néceífaires a la folutÍon du probleme des

trOI~

C

Orps,

devant varier ici par chaque partie de l'o_rbite 9.ui

.exige une méthode différente;

&

toutes ces part1es

:ne pouvant pas

e~re

obfervées' il en réfulte

~

ue.la

déterminatioa·de ces arbitraires.devient tre diflicJie

&

tres-incertaine ; dans ce cas, il faut d ' terminer

les arbitraires de

la

partie oú ces obfervatiorts ne

peuvent fe faire par .les valeurs approchées que don–

ne la folution de la partie précédente,

&

cette com–

paraifon doit fe faire dans la partie qu'on peut re–

garder comme commune aux deux folu tion .

(o)

.

COMETE,

f.

f.

cometa,

.a, (

terme de Blafon. )

:meuble d'arrnoiries , repréfentation d'une .

comete

,

qui efi un corps célefre

&

lumineux. _

La

comete

paroit dans l'écu en fGt'me d"étoile

a

Jmit rais' dont un iof¡'rieur

a

feneftre' s'étend

en

bande ondoyante,

&

fe termine en pointe, ce qui

forme une efpece de queue qui, pour erre. dans une

,proportion

conven~ble ,

doit avoir trois fois la lon–

:~ueur

des autres ra1s.

- ·

.

~

Commeau de la Serné , 'en Bourgo

0

ne,

d'

az.u.r

a

'Jafafc.e · d'or, accompagné de trois cometes d'argene.

íG.D.L. T.)

*

§

COMITT

AN, (

Géogr..)

«

ville de

1'

Amérique

-,, feptentriooale, dans la nouvelle Efpagne

».

Cette

ville eft appellée

Comillan

fur les cartes de

M.

de

.Lifle. ·

Lettres for

L'

E ncyclopt!die.

§

COMMA

(

Mujiq.)

Si quelqu'un

preno.it

pour

rapport du dia:nerre a la circonLrence du cercle,

·1es différentes approximat· ons qui en oñt éte don–

nées' il pourroit dire que ce rapport efr

a

~a

fois

:.'l '

~'

; ;

~

'

~c.

: .

de meme on pourroit di re que le

·Tapvort

de

la diagonale

an

coté

du

quarré, eít

±.,

e o

1\1

7

,

7

4 .

9 9

&

.

d

l

r: .

·¡

.r

T

'

11:",

27J '

-:¡o

,

c. qno1qne

ans e talt

1

ne

101t

que

v:-.

D'apres cette réflexion,

M.

de Boifgelou,

confeiller au grand -confeil de Parí ,

&

habile géo–

metre, mort en

1764,

a imaginé que te rapport d"'un

intervalle devoit etre incommenfurabte' lorfque les

muficiens Jui affignoient plufieurs expreffions, dont

la différence eft ce qu'on appelle un

comma.

En effet ,

pour déterminer les rapports de tous les intervalles,

on part de la fuppoíition, que ceux éle la tierce ma–

jeure

&

de la quinte font connus par expériepce,

&

dans chaque calcul; on combine ces deux rapports

concurremrnent

:

cependant chacnn des deux doit

dépendre de l'autre : il ne faut recourir a l'expérien–

ce que pour en connoitre un ,

&

le fecond doit etre

tiré du premier par le calcul : de meme que quand

on a mefuré le diametre d'un cercle, on connoit

fuffifamment fa circonférence , dont la mefure ac–

tuelle ne donneroit

qu~une

approximation. Je prends

done pour connu le rapport de la tierce majeure,

dont la jufieífe efi la moins douteufe,

&

je

nomme

celui de la quinte : :

n :

1.

J

e parcours toutes les no–

res par ordre de quinte,

&

je forme \a table fuivante:

17

~

~

~

17

17

b

fa, ut,

foL,

re,

la

,

mi

,

Ji,

fa, ut, fol

,•

'** ***

**

re, la

,

mi,

Ji,

fa,

l:lt,

foL,

re

,

La,

mi,

ji~

dont les nores auront refpeaivement pour valeurs

8

7

.()

~ 54

3

21

o

numériques

n,

n

,

n

,

n

,

n, n, n, n

,

n,

- x

- 2

-3

-4

- 5

- 6

-7

- 8

-9

- 'lo

-u

-u.

n, n, n

,

n, n, n, n, n,

n,

n

,

n

,

n;

enfuite pour ramener tous ces fons

a

une meme

..

*

oétave, je confidere que

ut,

par exemple, dont

la

- 7

*

va1eur efl:

n'

eft a

la

quatrieme oétave de

l'ut

qui fuit

immédiatement

l'ut

narurel, done la valeur de

cet

*

4

- 7

ut

efi

2. n.

Par cette méthode, je conftruis la

table

fuiva.ote

~

*

~

*

~

~

v

*

ut

,

rtt

,

re

,

re

,

re

;

mi

,

mi

,

mt

,

fa,

fa

,

fa,

~

*

~

*~

*

~

fol, fol

,

fol

~

La

,

la

,

la

,

Ji,

Ji

,

Ji,

ut

,

ut

,

dont les notes ont refpeél:ivement pour valeurs nu-

o

O

4-7

-3 5

I -2

5 9

-2

3

2

- 4

mengues

2.

11.

,

2.

n

,

2.

a,

2

n,

2.

n, 2. n

,

2.

n

,

6

- n

- s

8

- 1 1

3 -6

-4

6

o

~ x

4

- 8

-3

4

x

- ~

2n, 2n, 2.n, 2.n, 2.n:7 2.n , 2.n , 2.n, 2. n,

5

- IO -2 2

2 -) 6 - 12 -"'):/

-

I O

2n, 2.n,

2.n,

2.

n, 2. n,

2.

n.

Une faut done

plus que déterminer

n:

pour

y

parvenir

je

fais:: ':

o o

2

-4

4le rapport de la tierce majeure,

&

j'ai

2

n:

2.

n

::

4

4_

4-

·4;doncn=)

&n==v'

Or

v

5

adttnatu–

·rellemelilt etre COI,fbndue avec

f

qui en eft ·une ap–

prOXÍmation tres-forte.

Il

eft aifé'maintenant d'avoir

le rapport numérique d\m intervalle quelconque-.:

-íi

dans fon expreífion l'.expofant de

n

eíl: une puif–

{ance cle

4,

le rapport

eJt

jufte

&

commenfur-able;

1i

l'expofant

eft

rout autre nombre , le rapporc efi

in–

·commenfurable'

&

il faut fu bftituer

f

a

n

comme

-appr0ximation. Ainfi le rapport de la tieree mineure

3

4

11

,

d.

eft : :

4:

n

ou : :

4

n:

n ,,

e

en-a- 1re ·::

4

n

: ) .

1

on

-fubílitue

fa

n'

le pr.einier rapport devient::

3

2:

2

7 ,

&

le fecond

'! :

(i :

5 ;

ce font ces deux

approxi~

mations qui ont été prifes pour des valeurs réeilesD

.

3 5

3

,Le

rapport de la fecoode mineure

eft : :

2 :

n.: :

:z. : )

3

i

8

3 3

n::

2

n: n::

2

n:

2

·L'approximation

du

rap-

3

3 3

·port;;

2.:

5

n

efr :: ·x6;

15,

·&

·ce-lle de ::

2.

n:

'· )J

1