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1
COM
parallelement
fur
le meme plan ' elliptiques' poín–
tues aux deux extremirés, longues de deux pou:es
a
deux pouces
&
demi, trois
a
quatre fois
ffiOl~S
la rges , entieres, épaiífes, molles , attachées hon–
r:ontalement aux tiges ' fans aucun p .:dicule'
a
des
difiances égales
a
leur longueur.
.
.
Des aiífelles alternes d e chaque paH·e de
~emlles
,
fort une tete fphérique
{¡
llile, de qnatre bgnes de
diametre, com >Ofée de vingt
a
trente fleurs feffil
S
contigues _, imbriquées' tre -ferrées ' blanc.hatres'
a
centre verd, longues d'une ligne,
o
u verres fous un
angle de
45
dégrés.
Chaque fl eur ell hermaphrodite , polypétale in–
comp letre, pofée autour de l'ovaire; elle confifie
en un calice
a
h l1Ít feuilles' dont cinq intérieures
alfez égales, tri ngnlaires, concaves, pointues, une
a
.deux fois plus Jongues que larges ' blanchatres'
perfifiantes ; en trois étamines
a
antheres jaunes ' .
réunies en bas par leurs filets ., . en une membraoe
courte; dn centre dll cali(e s'éleve un ovaire fphé–
rique, terminé par
un
fiyle cylindrique, couronné
par un fiigmate cylindrique, tronqué, velu.
L'ovaire en mt'triffantdevient une capfule lenticu–
laire comprimée en forme de creur, membraneufe,
blanc·jaunatre,
a
une loge,ne s'ouvrant point &conte–
nant une graioe lenticulaire d'une demi -ligne de dia–
metre , d'abord rouífe, enfuite bleue-terne, ayant
(ur fes bords un petit tubercule
blanch~hre,
tranf–
parent , par leguel elle eíl: atrachée droite ,
élevée
au fond de
la
capfule.
Culture.
Le
coluppa
croit
a
u Malabar dans les ter–
res humides
&
aqueufes, o1t
elle.:!
rampe au fond
de l'eau , en élevant fes branches
un
peu au-deífus
de la furface.
QuaLités.
C ette plante n'a ni faveur, ni odeur,
a
moins gu'elle ne croiffe fur des terreins falins de
la
cote maritime; alors elle prend un gottt de fel.
·Ufages.
Les Malabares la pilent & l'appliquent
en cataplafme fur la rete pour diffiper la tnigraine;
fon
fue
exprimé
{e
boit dans
1'
au tiede, dans les
coligues venteufes; fa racine pilée
&
melée avec
le cumin & le íi.1cre, fe pret'ld avec le lait ou l'eau
de coco pour réparer les forces.
Remarques.
Le
coluppa
du Malabar n'eíl done pas
la meme plante qne le
mugunu-venna
de Ceylam,
figurée par
M.
Burmann, dans fon
Thcfaurus
Zeyla–
nicus, planche
l V,
fig ure
2,
fous le nom d'
amaran–
thus
,
&c. qui
a
cinq étamines
&
cinq denticules
entr'elles. Ce n'efi pas non plus une efp ce de
gom–
phrena,
c'efi-a-dire, de
wadapu,
comme l'a penfé
M.
Linné, mais un genre particulier qui vient na–
turellement dans la fam ílle des amarames o\1 nous
l'avons placé.
V
oye{
nos
Fami.lLes des
pl~mes,
yofume
][, page 269.
(M.
A
DANSON.)
*
§
COLYBES,
(Hifl.
EccLej:)
(<mais Synaxari
en fixe l'origine
»
...•
.Diél.
r..zif.
des Sciences, tom.
JI!.
On a pris ici le nom
Synaxaire
pour un nom
d'homme, un nom d'auteur ; mais le
Synax~ire
Grec efi un recueil de
la
vie des faints, en abr ' gé.
§
COMANA, (
Gdogr.
)
ville d'Amérique ....
Dii:1ionnaire raif.
des
S ci:nces,
&c.
tome 111,
p-.
662.
&
CUMANA, ville d'Amérique,
tome!V,page 56J,
font la meme ville' dont il ne falloit pas faire d ux
articles.
(C.)
COMARCIOS, (
Mujique des anc.)
air ou nome
de
jl/tte
des Grecs.
Voyez
FLUTE. (
Litter.
)
Diél.
raiJ.
d~s
S cierzces
,
&c. (
F. D. C.
)
*
COMASQUE, (
Géogr.)
le
Comafque
qui tire
fon
no~
de
1
ille, de
1
Come,
Comenjis
ager,
efr
entoure du Bergamafque ,
des montagnes des
Grifons,
&
de celles de la Valteline. Le lac appellé
par les Romains
larius Lacus,
a dans fa longueur
q
ui
efi du nord
a
u fud, environ quinze lieues; rnais
ü
n'a ·pas plus de deux ou trois lieues de largeur.
COM
COMATI, . m. (
Hifl. nat. Botanique.
)
nom
Brame d'un arbre du Malabar, a1fez bit.n gravé
avec
la
plupart de fes dé.tails par Van-Rheede,
d~n~
fon
Honus
Malabaricus, 110lume V, page 63
,
pl.m–
che XXX11,
fou le nom de
watta ·tali;
les Portn–
gais l'appellenr
folhas
dá
mima
,
&
les l;Iollandois
Loog-boom.
~et
arbre s'éleve
a
la hauteur de vingt-cinq píeds
envuo~;
fon
tr~nc
en a
fix
a huit; lur un píed
a
deux pteds de d1ametre,
&
efi couronné par une
cime fphériyu
compofée de branches peu nom–
breu{es ,
a
!ter
s, épaiífes, courtes , cyli ndriques,
écarrées d'abord fous un angle de
45
dégrés , enfuire
horizontalement , dont le bois efi blanc , denfe ,
moii!leux au centre
a
moelle jaune ' recouverte
d'une écorce épaiífe, brune.
Sa racine efi brune.
Ses fe tulles íont alternes, raífemblées
au
nombre
de
dix
a
douze' fort ferrées vers le bout des bran–
ches' taillées a-peu-pres comme celles du peuplier
blanc en forme de cc.eur arrondi' un peu échancré
a
leur origine' avec une perite pointe
a
l'extt e mlté
pofée, de trois
a
quarre pouces Je longueur 'fort peu
moins larges, marquée d fept
a
huÍt ondes
Oll
den–
telures obtufes de chaque coté de leurs bords' liífes,
luifantes, verd-claires deírus, plus foncées deífous
ou elles font velues' relevées de trois cor_es princi–
pales
&
porrées d'abord, relevées fous un angle de
45
dégrés, enfuite horizontalement,
&
pendantes
fur un péduncule cylindrique de moitié plus court
qu'elles.
De l'aiífelle de chaque feuille fort un épi une fois
plus court qu'elle, compofé d'une yingtaine de flenrs
feffiles aífez ferrées
~
verd - jaunes , oüvertes en
étoile' de quatre
a
cinq lignes de diametre.
Chaque fleur eíl hermaphrodire, polypétale iocom–
plette , r 'guliere, difpofée a
u
tour de l'ovaire; elle
conúfre en un calice pedifiant
a
deux feuilles' fans
corolle., en vingt a trente élamines a anrheres jaunes,
&
en un ovaire fphériqu e d'une ligne de diametre,
couronné par deux fiigmates cylindriques,longs, épa–
nouis horizontalement, blanchatres, veloutés, ou
hérilfés en aigrette en deffus.
L'ovaire en mC1riífant devient une baie fphérique
de guatre lignes de diametre' verd.jaune '
a
chair
épaiífe ' d'une demi -ligne au plus '
a
une loge' né
s'ouvrant point' contenant un oífelet de meme
forme de trois lignes de diametre, verdatre; cet
ovaire efi communément accompagné fur le coté
-d'un appendice en tubercule velouté, qui
a l'air
d'une íeconde loge avortée.
Culture.
Cet arbre croit en plufieurs endroits de
la
cote du Malabar, fur-tout a u
¡Sres
de Cranganor;
il
efi toujours verd ,
il
fleurit
&
fruélifie .une fois
l'an ; fes fruits font 11urs en janvier
&
février.
Qualités.
Toutes les parties de cet arbre font fans
faveur
&
fans odenr; t'es racines feules ont une fa.
veur faline
&
mucilagineufe.
·
·
Ufage
.
Ses
f¡
uilles pilées avec le tabac verd
&
l'infnfton de riz , s'appliquent avec fucces fur les
ulceres invétérés
&
vermineux ; la décoétion de
ces memes feuilles daos l'eau fe prend en bain dans
les fievres froides_,? fesfleurs
&
fes fruits ,pilés mis en
nouet,
&
cuits dans le lait de femme, fourniifent
un fiernutatoire
qui
guérit ,
dit~ on,
les
fie.vres
froides.
Remarque.
Le
comati
fait done un genre particu–
lier de plante , voifin
du
micacoulier,
celtis,
dans
la famille des charaigniers oi1 nous l'avons placé.
Yoye{
nos
Fami!Les
des
plantes~
yo
/u.meJI,
p.
377·
(
M.
ADANSON.
)
§
COMBAT , (
Art
militaire.)
on difiingue deux
fortes de
combats:
les uns généraux, qu'on nomme
batailLe$,
ou
les
troupes
de
deux armées qui
{e