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COL
t·'dinairen1ent au
nombre de íix , deux attaché es
au
c orcelet,
&
les au tres a la partie anrérieure dn ventr ,
q u'on pourroit r egarde r comme un fe cond corcelet ;
elles fonr formées de quatre parúes, la cuiífe , la jambe
&
le pied out
rf
form ' de q ue!ques articula ti ons
&
terminé par des crochecs. Les a1les
&
les élytres fq nt
attach
' S
fu r le dos a la meme partie qui porte
les
quatre dernieres jambes;
l es
ailes font memb: aneu–
fes, plus grandes q ue les étuis, fous lefquels
~les
fe
range nt en fe repliant dans leur milien; elles man–
quent
a
que lques efpeces: les étuis mobiles dans la
plupart comme des a'les ' font pour l'ordinair e
-<le coníifrance écailleufe: dans quelques efpeces, ils
íont réunis en un feul, fur lequel s'oó[erve une {u–
ture femblable
a
celle que formeñt en fe touchant
ceux q ui font fépar és. On a donné le riom
d'écuffon ,
fcutellum'
a
une piece triangulaire qüi fe voir fur
quelques
coleopteres,
placée entre les émis , dont la
bafe touche le corcelet.
M. Linné borne cette feétion áux ihfeél:es
a
étuis
cruílacés,
&
en fait trente genres. M. Geoffroi la
divife en trois
articles,
dont le premier comprend
ceux qui ont des
étuis
durs qui cbuvrent tout le
corps ; le fecond dont les étuis, auffi cruílacés , ne
couvrent le corps qu'a moitíé,
&
le troifieme ceux
dont les étuis font móus
&
flexibles , peu différens
des ailes: le nombre des pieces des tarfes luí fbu rnit
les fubdiviíions ·de ces articles ; il fóudivife les deux
premiers chacun en quatre ordres, felon que les in-
- feél: es qu'il y rapporre onr,
1°.
cinq pieces aux tar–
fes de tootes les jambes;
2
o.
quatre arriculatíons
a
tous les tarfes ; 3
o.
trois articles
a
tous les tarfes ;
4 °.
cinq articles anx tarfes des deux preniieres paires
&
quatre
a
la derniere. Les infeél:es
a
étuis mous
font rangés en trois ordres de cinq , deux ,
&
trois
pieces aux tarfes.
n
nous paroit cfue cette mérhode
a des avantages fur ceUe de M. Linné. Mais nous ob–
ferverons que les infeél:es que M. Geoffroi range
dans le dernier article, favoir, les blattes, le grillon,
la mante, la fauterelle, difFerent
a
biért des égatds
rles a utres
coleopt~es
,
&
riennent aux autres familles
d'infeél:es, fur-tout aux hémipteres, par plus de ca&
raéteres : ontre la foupleífe des étuis ,
&
les petíts
yeux liífes, leurs métamorphofes incomplettes
&
la
reífemblance prefqu'entiere de la larve
&
de la nym–
phe a vee l'infeél:e parfait , femblent leur affi gner
place parmi les hémipteres, dont ils ne different que
par la bouche; peur• e tre auffi vaudroit-il mieux en
faire un ordre moyen entre celui des
coleopteres
&
les hémipteres. Quoi qu'il en foir, ce qui nous refte
a
dire ne
regar~ e
que les
coLeopteres
de
M,
Linné ,
rGu les deux pr emieres diviíions de Geoffroi.
Ces infeél:es paífent par trois états,
&
fubiífent
'eles métamorphofes aífez complettes. Tous naiffent
d'un reuf,
&
dans leur premier état, ils ont la forme
d\m vers
a
fix jambes
&
a tete écailleufe ' munie de
forres ma.choires latérales'
&
chargée de deux gros
yeux : leur _corps eft oblof?g-
&
cylindrique, blanc
ou de couleur fale , divifé ordinairement en treize
anneaux fur lefquels on voit dix-huit ftigmates ; la
plupart.font lGurds
&
vivent dans la terre ou dans
le bois, cl'autres dans l'eau; ils changent plufieurs
fois de peau dans ce premier état: leurs nymphes
font de celles dans lefquelles on
apper~oit
diíl:ihéte–
rnent ·toutes les parties de l'animal parfait : nues ,
e
' licates' prefqu'immobiles ' .
&
fans coque ' elles
font au commencement blanchatres , elles prennent
enfuire une couleúr plus foncée,
&
quand l'infeé!e
parfait a aequis toute fa confifiance, il fe dépduille
<le l'enveloppe de nymphe, en tirant toutes fes
parties de la pellicule mince qui les touvroit, comme
la main fort d'un gant. (
D.
)
COLERAIN, (
Géogr.
)
v ille d'Irland'e, avec
~ litre
baronnie, dans la province
d'Ulfter,
&
dans
CO L
le comté de Londonderry , fur
la
n v1ere de Bann
q:ti fa it comm_unique r le lac
~ough
eagh avec:
1'0-
~ ean
f:pt
entn?nal.
Cett~.
vdle efr aífez grande
&
aífez b1en
fi.tue pour fa tre un commerce confid '–
rable ; on
ne ladit cep endant pas riche : elle en oie
deux déput és au parlement d'l rlande .
Long.
1o,
J.5o
lat.
.5.5 ,
1o .
(D. G.)
.
§
COLERE,
COURROUX ,
E MPORTEME TT
e
Gramm. Synonymes.
)
Le
courroux
eft la marque
extérieure de la
colere , l'emportemerll
en e
l'exces
e
o)
.
.
COLETTA,
f. f. (
Hifl.
nat . B otaniq .)
plari e
du
Malabar fo rt bien gravée, avec la plupart de fes dé–
tails , fous ce nom ,
&
fous celui de
colecta -ve da
~
par Van-Rheede, dans fon
Hortz~s
Malabaricus,
volume
IX,
planche
X LI
, page
77·
Le Brames l'ap–
p ellent
gonwa ,
&
1es Cinghales , habit ans de Cey–
lan ,
kadtu karo h.iti.
C'eít le
eryngium Ceylanicum
ftbrifitgum, floribus Luteis
d'Hermann ;
&
le
barleria3
p rionitis' JP inis axillaribus p edatis quaternis
'
fo liis
integ
rrimis Lanceolato-ovatis
de M. Linné , dans fo rt
Syf!ema naturce, edit.
12 ,
imprimée en
1767 ,
p. 42S.
Sur une racine noidhre, u·es-ramifi ' e
&
fib reu–
fe ' elle s'éleve f<:ms la forme d'un buiífon
ovoide~
pointu' haut de trois
a
quatre pie4s' un e foi moins
large' ramifié des fon origine en aix
a
douze pai res
de branches oppofées en croix, cylindriques , verd–
luifantes' de deux
a
quatre lignes de diametre ' écar–
tées fous un angle de foixante dégrés environ d'ou-
verturé.
. .
Les feuilles font oppofées cletix
a
deux en croix,
elliptiques, pointues aux deux extremirés , longues
de quatre
a
fix pbuces' une fois
&
demie
a
deux:
.fois mbins larges ' entier es ' légérement ondées ;.
é paiífes, molles , liífes, luifantes
~
verd-brunes , re–
levées eh-deffous d'une cote longitudinale ; ramifiée
en cinq
a
buit paires de nervures alterne$ '
&
atta–
chées horizontalement fur les branches '
a
des dif–
tances une
a
deux_fois plus courtes qu'elles ' fur un
p édicule demi -cylindrique, plat en-deífus , comme
ail : ou bordé fur les cótés.
.
De l'aiífelle de chaqu e féuille fó rtent deux
a
trois
épines réunies
a
leur origine' de forre qu'il
y
en
a
quatre
a
fix a chaque
pai~e
de feuilles . Elles fon t co–
niques' vertes' droites ' horizontales' égales
a
leur
pédicule. D es memes aiíl"elles fortent encore une
a
deux fleurs feffiles, jaunat res, une fois plus courtes
que les feuilles.
Chaque fl eur eíl: hermaphrod' te coritplette" mo–
nopérale irréguliere, pofée at tour d'un difque au–
deífous de l'ovaire. Elle confifte eri un calice per–
íiíl:ant'
a
qnatre feuilles in ,gales ' dónt deux plus
étroites , une fois plus cóurt q ue la corolle
qui
eft
jaune-rougeatre,
a
tube médiocre '
a
deux levres
auffi longues que lui, dont la fup érieure a une divi–
íion plus courte
&
l'iriférieure quatre divifións rou–
lées en-deífous. Du has du tube s'éleverit qu
·e
éta–
mines
a
antli.eres jaunes triangulaires ' dont deux
auffi lonO'ues que la corolle ,
&
deux plus cou rtes
cachées fous la levre fup érÍetire.
L'ov~ire
part dl!–
fond du calice attaché a un difqne aP, plat.i qni fait
corps
avec
lui,
&
porte
,~i n
.ll:y le
cyl~nd ri que,
ter-
miné par un
ílig~a.t~ ov01d~.
..
.
.
.
L'ovaire en munílant devtent une capfule elhptl·
que ou en fer de lanée
1
tres-comprímée , pointue
aux deux bouts, longue de huit lignes , deitx fois
moiós Iarge, ligneufe , éla ll:ique , tres-d tire , blanche,
a
péau verte, ftriée,
a
deux loges
S
OUVrarit élafii–
quement en deux valves COmprimées par les COt
' S ,.
féparées en dehx par urie cloifón longitndinale qu i
porte
a
fes bords un petit crochet. Cháque loge con–
nent une feule graine lenticulaire, mais plare d un
coté
&
convexe de
1
1
autre' de deux ligoes de
cli~ inetre , blanc-rouffatre, lüfe,
luiíante~
·