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CIT

dont

le

{on devoit etre fort agréable ; puifque

Guillaume Guiart, poete du

XIII

e.

fi.ecle, dit,

Qui le roí de France

a

cele erre

Enveloppa

ji

de paroles

Plus douces que

fons

de

citoles.

(F. D. C.

)

ClTROENVlSCH, f. m. (

Hijl.

nat. Ichthyolog.)

poiífon des iles Moluqnes , aífez bien gravé fous ce

nom, par Ruyfch ,

planche VI, n:.

7,

P.age

11

de fa

Colleaion nouvelle des poif!ons d Ambome.

Coyett

l'avoit fait graver

&

enluminer plus de quinze ans

auparavant, au

n°.

179

de la feconde partie de fon

Recueil des p oif!ons

d'

./lmboine,

fous le nom de

citron

de

la ciJte

d'

Alforeefe.

Ces deux auteurs lui ont attribué des nageoires

ventrales qui font de trop ; il a le e ps fphéro1de,

pointu aux deux extrémités ' long de deux

a

trois

pieds ' du poids de quinze

a

vingt livres ' hériífé de

cinquante

a

foixante épines coniques ' longues ' droi–

tes; la tete

&

les yeux petits ; la bouche conique

pointue.

Ses nageoires font

a

u nombre de cinq, favoir,

deux peaorales médiocres, rondes; une dorfale ex–

tremement longue, régnantle long du dos, plus baífe

devant que derriere , une derriere l'anus fort lon–

gue ; celle de la queue triangulaire tronquée. De ces

nageoires il n'y a que celle du dos qui foít épineufe

dans fes neuf premiers rayons.

Son corps efr jaune-citron , entouré de ftx lignes

hleues circulaires, entre lefquelles on voit de chaque

coté un rang de cinq épines bleues coniques; les na–

geoires fontvertes, excepté la dorfale, dont la partíe

antérieure épineufe a fa membrane rouge ; la tete eft

pareillement rouge , le bec jaune , la prunelle des

yeux noire , entourée d'un iris jaune.

Maurs.

Ce poiífon fe peche dans la mer d'Amboi–

ne , autour de la cote

d'

Alforeefe, mais il n'y eft pas

commun.

Ufages.

11

a

le

gout de l'alofe :

on

le fume ordinai·

rement comme du faumon,

&

on le mange.

Remarque.

Le

citroenvifch

approche beaucoup du

coffre

orbis,

mais

il

en differe aífez par la lomgueur

de fa nageoire dorfale pour en etre difringué. (

M.

ADANSON.)

CITRONVISCH,

f.

m. (

Hijl.

nat.

lchthyolog.)

Ruyfch a fait graver encore fous ce nom, au

n°.

8

de la

VJe. planche

de fa

colle8ion nouve/le des poijfons

.d'

Amboine,

un autre poiífon des memes mers , qui

differe du précédent , en ce que,

1°.

fon corps n'a

pas d'épines;

2.

0

fa

n~geoire

dorfale efr plus haute

<levant que derriere,

&

n'a que deux épines

a

fa par·

ti

e antérieure ;

3

o.

fa nageoire anale a deux épines

au-devant;

4

<J.

fa queue efr fonrchue jufqu'aux trois

quarts de fa longueur; )

0

fon corps efl: jaune, mar–

qué de chaque coté de trois bandes obliques bleua–

tres, bordées de verd.

Remargue.

Ce poiífon fait encore un genre diffé–

rent dll précédent dans la meme famille des coffres.

(M.

ADA.NSON.)

CITTA NUOVA, (

Géogr.)

ville d'Italie fur la

cote d'l.ftrie : elle appartient aux Vénitiens.

11

y a un

éveché fuffragant d'Aquilée. Le mauvais air qui y

regne eft caufe qu'elle efi mal peuplée.

Il

y a encore une autre ville du rneme nom avec

le titre de duché , dans l'Etat de l'Eglife, marche

d'

Ancone, fur le golfe de Venife: elle appartient

a

la

rnaifon Céfarini.

ClTVISCH,

f.

m. (

Hijl.

nat.

lchthyolog.)

poiífon

'des iles Moluques , aífez bien gravé, par Ruyfch,

dans fa

Cotleaion nouvelle des poiffons d'Amboine,

page

14

,planche VIII, fig.

Coyett en avoit fait

graver

&.

enluminer une tres-bonne figure , au

n°.

169

de la feconde panie de fon

Recueil des poif–

fons

d'Amhoine,

fous le nom Hollandois

&hietflyifth

CIV

o u' la toile peinte , du mot

chi~ts

ou

cits,

quí íignüie

toile peinte

des Indes.

Il

a le corps elliptique, pointu aux deux extr

1

mi–

tés

'

extremement comprimé par les cocés' une fois

plus long que profond ; la tete

&

la bouche petites,

les yeux médiocrement grands.

Ses nageoires font au nombre de fept , favoir

deux ventrales menues ,

longu s ,

plac

1

es au-deífous

des peétorales qui font

rondes

&

m

1

diocres ; une

dorfale fort longue fendue en deux , plus baífe de–

vant que derriere ; une derriere l'anus aífez longue,

&

une

a

la queue

arrondie.

De ces nageoire deu:x:

font épineufes , favoir, la dorfale qui a un rayon

antérieurjimple

,

&

l'anale dont

deux

rayons

anté~

rieurs font en épine.

Son corps efi jaune, entom·é de dix bandes circu–

laires rouges ,

&

bord ' de bleu en-deffus

&

en-def–

fous; fa t ete efi: entourée d'un cercle bleu ; fes

na–

geoires font vertes' a l'exception de la dorfale qui

efr noire , pointillée de blanc, avec fon rayon épi–

neux bleu

&

fa membrane jaune ,

&

celle de

l'anus

qui a

a

fon milieu un demi-cercle jaune '

&

un bleu

entourés d'un demi-cercle rouge. Les deux rayons

épineux de cette derniere nageoire font pareillement

bleus.

Ma!-urs.

Ce poíffon

efr

tres-rare

&

fe

pe~he

dans

la

mer d'Amboine feulement, autour de l'ile des

trois

Freres.

Ufages.

Il

eíl:

fort bon

a

manger ;' mais comme

il

n'efi pas fort commun' on l'envoie par curiofité

'a

caufe de la beauté de fes couleurs,

a

Batavia

&

ailleurs , dans des vafes de porcelaine , mais

il

réíi.fte

difficilement

a

la longueur du voyage.

Remarque.

Le

citvifch

a

tous les caraaeres

géné~

raux

&

principaux du douwing, dont

i1

eft une

efp~

ce '

&

dont le genre appartient

a

la

famille des fcares..

Quoique fon nom fe rapporte entiérement

~

celui

du poiífon que nous avons d

'crit

fous le nom

de

chietfevifch'

ces deux poiífons ne doivent pas etre

confondus ; non

feul~ment

ils ne font pas de meme

efpece, comme on en peut juger par les Ílx ou fept

caraéte.res de di:fférences que nous avons mis en ca–

raétere italique pour les rendre plus fenfi.bles; ils

doivent meme former deux genres différens, comme

nous l'avons indiqué, vu la forme de leur queue qui

efi échancrée dans le prernier ,

&

anondie dans

celui-ci.

(M.

ADANSON.)

§

CIVETTE,

f. f. (

Hijt.

nat. Q uadmpeáe. )

On

voit une tres-bonne figure de cet animal, au

n°.

1

de

la

planche XII

du

Recueil des planches d'hijloire

da

XXIJJe. -volume,

&

non pasa la

planche

VI,

comme

il

a

été annoncé dans la defcription de ce

qua–

drupede.

Il

a été confondu jufqu'ici avec le zibet par tous

les naturalifies , au point que

M.

Linné le défigne

encore dans fon

Syflema natune, édition

12.,

imprimé

en

1766,

page

6.5,

fous le nom commun de

viverta

.>

{ibe.tha

,

cauda annulata

,

doifo cinereo nigroque un–

datim variegato.

Mais guoique ces deuxanirnaux don–

nent également ce parfum odoriférant,

il

ya entr'eux

des différences aífez grandes pour les

faire

regarder

comme deux efpeces difiinaes. 1°. La

ci-vette

ne

fe

trouve qu'en Afrique,

&

plus communément

en

Ethiopie

&

au Sénégal, ou on l'appelle

kankan;

a

u

lieu que le zibet efi particulier

~

1'

Afie, ou

les

Arabes

l'appellent

{ebed

ou

{ebet,

d'ous'eft formé le nom de

{ibet.

2

°.

Elle

a

le corps plus court ou plus épais

a

proportion , le poil plus long, plus rude fur le dos,

ou

il

s'étend

&

fe redreífe comme une criniere,

&

fur la queue

qui

approche aíféz

de

celle d'un renard

ou plutót d'nn épagneul, ou d'un chat angora, pen–

dant que le ziber a ces poils plus courts, plus doux,

plus égaux. en longlleur.

3°·

Sa queue égale

~

peine

la longueur de fon dos jufqu'aux épaules, au líe

1

<¡'le