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1

~répond

a

la ruyfcllienne,

(e

continue

~

l' uvée. Les

poiffons n'ont point de couronne ciliaire.

On

·a

cru avoir découvert en France une mem·

brane produite par la

choroide,

qui fort de l'anneau

<cellulenx,

&

qui recouvre la face pofiérieure de la

cornée : on a meme cru reconnoitre que cette mem–

brane fe continue derriere l'uvée, avec la capfule

du crifiallin , dont elle a l'élafiicité. Dans l'homme

cette lame pofiérieure ne peut pas etre féparée.

La la::me poíl:érieure de la

choroi'de

eft couverte

d'un réfeau vafculaire d'une grande beauté, dont les

mailles

1

font

a-peu-pres quadrangulaires : la ruyf–

chienne des poiífons

a

un mufcle circulaire , gélati–

nemc

~

d'un beau rouge , qui paroit devoir la rac–

courctr.

Les vaiífeaux

yerti~aux

de la

choroide,

font quatre

jufqu'a íix veines qui percent la fclérouque; fe divi–

fent en pres de douze petits troncs,

&

font comme

des arbriífeaux qui entrent dans le milieu de la

cho–

roi"de;

elles fourniífent des veines

a

['iris.

Les veines ciliaires longues de la

choroi'de

,

com–

pagnes des nerfs longs , font tres-petites,

&

fe di–

vifent

a

de tres-grands angles daos l'anneau ciliaire

celluleux.

Les

vein~s

ciliaires antérieures naiífent des bran–

ch~s

mufculaires' fe rendent dans le meme anneau'

&

s'y divifent également fous de tres-grands angles.

Les veines de la

choroide

naiífent de la veine oph–

talmique qui s'ou vre daos le réfervoir

a

coté de la

felle,

&

antérieurement dans la veine angulaire.

(H. D.G.)

CHOROSTOW, (

Géogr.)

ville de la petite Po–

logne , daos le palatinat proprenient dit de Podolie.

(D.G.)

CHORUS, (

Mu(.)

faire

chorus,

c'efi répétet

en chreur'

a

l'uniífon, ce qui vient d'etre chanté

a

voix

feule.

(S)

CHOR us , (

Luth.)

infirument

a

vent

&

a

bocal'

qni

fe féparoit en deux

bran~hes

au-deffous de l'em–

houchure, lefquelles fe rejoignoient apres avoir fait

une anfe un peu au-deífus dli pavillon.

//oye{

La

jig.

8

de

La

pl.l de Luth. Suppl.

Le

chorus,

auffi bien que le

tympanum

de Saint–

Jérome, la

trompette, l'orgue

,

la

fyringe

&

le

cym–

halum

de Saint-Jéróme , efl: tiré du

Theatrum injlru–

mentorum

de Pradlorius , habile muficien Allemand,

qui .fit imprimer cet ouvrage en

1620 ,

&

qui lui–

rneme avoit tiré les figures

&

les defcriptions de ces

inílrumens qui me paroiífent tres · inconnues d'un

c;mvrage Allemand imprimé

a

Bale en

1

51

I '

&

tra–

duit du Latín, probablement en Allemand, par Se–

bafii~n

\Virdung, pretre

a

Amberg.

(F. D. C.)

CHOTTÉ, adj. (

Agric.)

fe dit du bled qui a

été

paífé

a

l'eau de chaux, pour etre femé enfuite. Dix

'boiífeaux en font communément douze, étant

chot–

tés.

La maniere de chotter eíl: de mettre le froment

daos des mannes' que ron plonge daos de l'eau de

chaux, lorfqu'elle eíl: encore chaude, oit on les laiífe

quelques infians , en écumant les grains qui furna–

gent pendant qu'on remue ce qui eH daos la manne:

la plupart de ces grains ne germeroient pas,

&

ne

font bons que pour etre donnés aux volailles' apres

qu'on les a paífés

a

l'eau claire. D'autres arrofent

le grain en tas avec cette eau , ou répandent deífus

de la chaux en

p~mdre,

&

les remuent bien. Mais

ces m ' thodes ne font .. pas

a

beaucoup pres auffi

utiles.

Du bled paffé

a

la chaux, leve bien, étant femé

unan apres. (

+)

CHOUN, (

Myeh.)

divinité adorée autrefois dans

le Pérou, avant l'établiífernent de l'empire des In–

cas. Les anciens Pérnviens racontoient, au rapport

de Coréal , " qu'il vint chez eux , des parties fep·

tentrionales

du

monde, un homme exrraordinaire

C

H

R.

qu'ils

nommoient

Clwun;

que ce

Choun

avoit un

corps fans os &..fans mufcles; qu'íl abaifioit les mon·

tagnes, combloit les vallées ,

&

fe faifoit un chemin

par des lieux inacceffibles. Ce

Choun

cr 'a les premiers

habitans du Pérou ,

&

leur affigna pour leur fubfif–

tance , les herbes

&

les ftuits fauvages des champs.

Ils racontoient encore

gue

ce premier fondateur da

Pérou, ayant été offenié par quelques habitans du

plat-pays, convertit en fables arides une partie de

la terre qui auparavant étoit fort ferrile ; arreta

la

pluie , deífécha les plantes ; mais enfuite ému cle

compaffion , il ouvrit les fontaines,

&

fit couler les

ti

vieres

H. (

+)

CHOU\VER,

f.

m.

(Hijl.

nat. lchthyolog.)

poif–

fon des iles Moluques , tres-bien gravé-& enluminé

fous ce nom

&

fous cehli de

chouwer lacki,

au

n°.

148

de la premiere partie du

Recueit des

po~lfon$

d'

Amboine,

par Coyetr.

Il a le corps extremernent court, tres-comprimé

par les cotés, comme arrondi, mais pointu aux deux

extrémités, la tete, la bouche

&

les écailles pe

tites~

les yeux grands.

Ses nageoires font au nombre de fept ; favoir,

deux ventra les perites, placées fous le milieu dtt

ventre, bien loin de'rriere les peB:orales qui font

petites , triangulaires; une dorfale tres - longue ,

comme fendue vers ion milieu,

&

plus baífe devant

que derriere ; une derriere l'anus triangulaire, un

peu plus longue que profonde '

&

uue

a

l.

queue,

grande

&

fourchue jufqn'au milieu de

/a

longueur:

de ces nageoires, il

y

en a une qui efr épineufe, {a–

voir, la dorfale clont les aeize rayons antérieurs font

fimples.

Son corps eíl: rouge deífus

&

verdatre deífous ; fa

nageoire dorfale a les rayons amérieurs épineux;

noiratres; fes yeux ont la prunelle noire, entourée

d'un iris bleu, cerclé de rouge.

Ma?.urs.

Ce poiífon

íe

peche daos la mer d'Amboine

autour des rochers ; il

y

vit de petits poiífons qu\{

furprend en alongeant fa bouehe qui efi compoíi'e

d'oífelets cartilagineux, larges, tres-minces,

&

qui

fe déptme en filet comme cele du bédrieger.

Remarque.

Le

chouwer

forme un genre particulier

de poiífon, qui

{e

range daos la famille des carpes.

(M.

ADANSON.)

CHRESTUS, f. m. (

Hifi.

dnc.)

chef d'une fatl:ion

de Juifs, qui caufa un tumulte daos Rome, fous

l'empereur Claude, comme nous l'apprend Suetone

in

y

ita Claud.

J

udceos, impulfore Chrejlo , a.flidue

tu–

multuantes Roma expulit.

C'efl: mal·a-propos que

Uíferius, Virz.ius

&

d'autres ont appliqué ceci

a

Jefus-Chrifr, mort dix - huit ans auparavant , fous

Tibere,& d'ailleurs connu des Romains fous le nom

de

Chriflus,

Tacite,

annal.

XV.

L'expulfion dont

Suetone parle , regarda unplement les

J

uifs, comme

Saint Luc l'atteíleexprefi"ément,

Aél. X/7111,

2.

Il eíl: vrai que notre Sauveur fut fouvent appellé

le

Chrefl,

&

que ce nom meme fut donné aux:

chrériens. Mais LaB:ance nous apprend que ce

fut par un effet de .l'ignorance de quelques per–

fonnes

&

par leur pen d'exaB:itude qans la pronon–

ciation ,

l nflit.

1V , 7·

PeL~t-etre

auffi affette-t·on

de prononcer

XfÍa"O\

comme

xpnvdr;,

qui fignifie

utile,

bon, bienfoifant,

ce qui iit dire

a

Tertullien , en

s'adFeffanr aux paiens ,

Apol. c.

3

: "

Vous ne con·

, noiífez pas bien notre nom qui fignifie

douceur

&

,

honté.

Vous hai'ífez done un nom innocent dans

"des hommes innoc€ns, Juftin,

Apol.

1/l.

n

Il fe

peut auffi que ce changement de..nom fut

tl

n effet de

la malice de quelques auteurs Pa1ens, croyant

par~

la

jetter du ridicule fur la perfonne de Jefus-ChriíL

Lucien ,

in

P

hilopat.

(C.

C.

)

*

§

CHRIST, ... Dans cet article, on lít

Lequi11t

pour

ü

Quien ,

par une erreur typographique.

CHRISTIANSHAAB,