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CHA

8°, U

applique

les

travers -qui doivent

fervir

de

dorure

a

lune des faces dn bord.

9

o.

ll

marche dans la feutriere ces deux pieces

.pour les faire. prendre. .

-

·

,

ro

0 •

Il

plie fon bati!fage pour le porter

a

la

fonle.

Travail

la Joule.

¡

0 •

Un

co_rnpagn~n

emplit

<l'ean fa chaudiere,

y

met la quanute de

l~e ~o~v~

nable, allume le fourneau , cbauffi

le bam Jnfqu a

ce

qu'il

commence

a

bouillir,

·1'

1

cume,

&

donne

:avis

a

f.es

camarades que

la

foul~

:fr

prthe.

2°.

C

hacun

d~ct1x

prenant un bauífage, le trempe

-amplement daos la chaudiere, le retire

&

le foule

'<lans tous les fens, mais ave

e

les mains nues

&

mol–

lement pendant la premiere demi-heure.

3°. 11

l'arrange pour

le

garantir a la foule.

4

o.

11 _garnir tous 1es endroits foibles avec

el~

pieces

d'

' toupage,

&

illes fair prendre.

5°. I1

appli3ue les pointus qui doivenf faire la

.Oorure de

la

tete,

&

il les fait prendre

1

un

apr'

s

TaLttre.

6°. I1

cont'inue de fouler a

vec

les maniques

&

le

~oulet.

7°1

ll

a·pp1ique

&

fait prendre les pieces du plu–

met, file

chapeau

doit en avoir un.

8°.

Sinon il acheve de fou.ler an roulet

&

avet

les maniques, jnfqu'a ce qce le

chapeau

foit fuffi–

famment rentré.

9°. 1l

ébourre le

ckapeau

de partout,

&

ille met

en

doche pour le dreífer.

J0°.

H

met le

chapeau

en coquiile.

1

1°.

Ille met en forme.

1 "2.

0 •

n

abat le bord.

I

Il

l'eframpe,

il

l'égontte

de

toutes parts,

&

il

y

met {a

marqu~

14

°.

Ul'arrange .avec les autres dans l'étuve pour

iécher.

r

5°.

Son

clz.apeau

étant fec, il le ponce de hord

&

de tete,

&

le rend au mairre.

Teituure.

Le chapelier- teinrurier

a~ant

préparé

fon bain, donne au

clzapeau

les fac;ons fuivantes.

1°.

ll

le robe de toutes parts av

e

un morceau de

peau de chien de mer.

2°.

Il

l'aífortit fur tme forme convenable.

.

3°.

Illui donne fucceffivement buit chaudes d'une

heure

&

demie c);¡acune,

&

autant d'ével)S

de

meme

duré

e.

4°.

Il

le lave

&

le

broífe

e\

l'eau froide.

5°. Il le

lave

&

le braífe

a

l'eau bouillante.

6°.

Ill'égoutte de toutes parts avec la piece.

7°. Il

le fait fécher

a

l'étt_IVe~

3°. I1

broífe la teinture.

9°. Il

le lufrre

a

l'eau froide.

10°,

Ille remet

a

l'étuve pour fécher.

L'

apprét

&

l'

appropriage.

1°.

L'apprereur garantir

le bord du

chapeau,

c'eft-a-dire, qu'il commence

par appliquer de l'appret aux endroits qu'il trouve

foibles, en maniant le feutre.

2°.

Il

apprete en plein la meme face du bord.

J

0 •

Il

met

a

la buée pour faire renrrer l'appret.

4°.

u

retire le poil

a

la broífe

&

au carrelet.

5°· Il

apprete en tete'

&

meta fécher.

6°. Il

dreífe le

chapeau

au fer.

7°.

Il

le lufire.

8°. Il

l'envoye

a

l'éjarreufe' qui enleve

le

gros

poil avec une pince.

9°.

Ille repaífe au fer

&

a la broífe.

1

o

.o.

11

arrondit l'arrete en retranchant avec des

cifeaux, ce qui rend le bord plus large daos un

en–

droit que dans l'autre.

Garniture.

Le

chapeau

doit etre garni,

¡P.

d'une

coeffe de treillis ou de fatin.

2

°.

D

un lieu, qui eft un cordon) o u un bourda–

Joue.

CH

S

0

De piuíieurs at ache po tr Ie retro

1ífer.

4

o.

Aífez fouvenr d'un ga on q..t

1

on coud tout

autour du bord.

5°.

Quelquefois d

un

plumet qu

'il

f:

ut

y

att ..

cher.

6°. Si

le

chapeau

eft

retrouít ~

· 1'angloiíe , e

bon et de poíle ou en bonnet de hambre on l'en–

voie fouvent au brodeur, pour y mettr

1

orne–

mens dont

it

efi fufceprible.

7°.

Apr

s

que le

chapeau

eíl:

gami

l'approprieur

le repaífe encore au fer,

&

luí donne le d rnicr lui–

tre. (

+)

CHAPEA

U,

f.

m, (

rerme de Bla{on.)

meuble d'ar·

moiries repr

1

[enté

a

bords abattus.

Les anciens ont pris le

chapeau

pour l'hiéro"'ly–

phe de la liberté; on en voir fur plufieurs m

1

dailles

avec cette légende :

Libertas publica;

par e que lor(–

qn ils aff

ranch

iífoient leurs efclaves, ils leu.r don–

noient le

clz.ap· e

au•

CapeHi

a

A

ignon;

d'argmt a

u

'hapeart deJable.

(G. D. L. T.)

CHAPE

u ,

f. m. (

terme

de

Blafon.)

ornement

extérieur de l'écu d'un pr

1

lat ou d'un abb

1

Le

chapeau

des cardin ux efr de guenles, garni

d~.;

<leux longs cordons d'oü pendent des houppes ou

glands de meme; ces cordons font entrela

S,

&

ont cinq rangs de houppes de chaque c"t

1

daos cet

ordre,

1

,

2.,

3,

4 ,

5.

Le

clzapeau

des archeveques

eít

de fioople avec

des -cordons

&

houppes en

m

eme nombre,

&

dans

Hn ordre pareil.

-

Le

chapeau

des éveques, auffi de finople

a

ces

cordons' ornés de dix houppes de chaque coté'

1'

2,3,4-

Le

chapeau

des abbés

&

protonotaires

efi

de fa–

ble avec fix houppes, trois de chaque

COt

1

,

I

7

2..

Innocent

IV

inventa l'ufage des

chapenux

rouges

a

Rome dans les cérémonies en 1246, felon quel–

ques-uns,

&

felon d'autres, en

I 250;

mais on ne

les a mis fur les armoiries que depuis l'an

1300.

L'ufage des

chapeaux

fur les écus d s prélats n'a

commencé en France qu'environ l'an

1500;

le pe re

Meneftrier, en fon livre

De:

.l'origine des armoiries,

dit que ce fut Trifran de Salazar, Efpagnol, arche-.

veque de Sens,

qui

paroit l'avoir introduit;

il

ñt

fculpter ces armes en plufieurs endroits de fa mé–

tropole

&

a

Paris,

a

!'hotel qu'il fit batir quartier

S.

Paul, ott l'on voit u

o

chapeau

fur

1

'écu de fes ar–

mes. (

G. D. L. T.

)

CHAPELLE, (

Mujique.)

Ce mot íignifie pluúeurs

chafes.

1°.

Le

lieu

de l'églife ou l'on exécute la mu.–

fique ...

2

°.

Le corps

m

eme des muficiens qui exécutent

cette mufique,

&

par extenfion, tous les muficiens

qui font gagés par un fouverain ou un grancl fei–

gneur' quand meme ils

n

exécutent jamais de mufl–

que dans les églifes; c'eft auffi de-la que vient le

terme

maítre de chapelLe.

3°.

Un certain nombre de ces

m~1ficiens

qui ne fe

joi3nent aux autres que de tems en tems,

&

pour

remplir davantage,

&

qu'on nomme

auffi,

fuivant

Broífard,

gros chaur

ou

grand cha:ur.

Comme les

morceaux chantés par la

chapelle,

pris dans ce der–

nier fens' o u par le grand chreur' doi vent etre com–

pofés en conféquence,

&

n'avoir pas trop de dimi–

nutions' ou de vireífes' mais etre d'un fiyle féri

ux

& favant, on appelle ce genre de compofition

jlyie

de

chape/le

on

d'égLife.

omme

l'

1

rymologie qu'on donne ordjnairement

au mor

chapelle

efi afiez finguliere, nous la rappor–

terons ici.

Les rois de France

&

leu.rs

généraux ,

a

ce que

1

on

prétend, avoient coutume de porter avec

eu~