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CAR

1l

ne e

parallele ou quel an le elle air av e les

mendiens.

Il

e

ependant acile de

(

onvain re

que cer an len efi point e luí du

v

' ri able rhumb.

U

uffir

pour cela de faire atrention que le rapporr

d~s

degr ' s du m ridien

&

des parallel

s

n' ranr

poin~

con{¡ rvé, les deu. coté du triangle-re angle qUl

décerminent

1

angle du rhumb, ne fonr poínr dans

leur vraí rapport : aíníi

1

angle qu'on rrouve par ce

moyen ne auroit "tre le

'rirable.

n peur encore

le montrer par un exemple fort fimple : nous fupp.o–

fero ns deu . lieux, l'un ous

1

quateur

&

le premt r

m éridien ,

1

autre

a

la latitude de

89

d 'gr ' s, ave

e

une

longirude de 90d,

Il

{l

ifible que le véritable rhumb,

pour all r de l'un

a

l'autre' différeroit

peine du

méridien : cependant

fi

1

on cherchoit ce rhumb fui-

ant la m ' [hode pr

1

e

1

dente, on trouveroit un angl

prefque demi-droit.L'angle qu indiquent les

carees

pla–

te , efi done faux. Heureufement les navigat urs ne

cherchent jamais

a

faire des courfes auffi coníid ,ra–

bles en fuivant un feul rhumb. Les divers obftacles

qu'ils rencontrent en mer

comme les cotes,

l

sen–

droits dangereux par les bancs oules

1

cueils, les obli–

gent de

p

nager leur route en une multitude de pe–

tites portions. C'efi par cette rai on que

l

erreur que

nous venons de relever leur a échapp' ; car elle efl

d'autant moindre, que la difiance efi moin conftdé–

rable ;

&

illeur eft d'ailleurs familier d'atcribuer au

courans,

a

la d

1

rive,

&c.

la plupart de celles qu'il

commettent dans leur eílime, quoiqu'il y en ait

pa'l-mi Hes qui font, comme celle-cí, de erreur de

théorie.

On remarquoit, des le milie

u

du

XVI

e

íiecle,

le

pre–

rnier des d 'fauts dont je viens de parler,

&

on fen–

toit d s-lors la néc:effité de chercher quelqu aurre

maniere de repréfenter la furface du globe terrefire,

quien

fttt

exempte. Mercator, le fameu g ' ographe

des Pays-Bas , en donna la premiere idée , en re–

marquant qu'il faudroit étendre les d

1

gr

1

s des meri–

diens, d 'autant plus qu'on s'éloigneroir davantage

de

1'

1

quateur. Mais

il

s' n tint

la ,

&

il

ne paroit pas

avoir connu la loi de cette augmentation. Edouard

\V

rigth la dévoila le premier,

&

il montra qu'en lnp–

pofant le méridien divifé en petires parties , par

exemple , de dix en dix minut s,

il

f..dloit que ces

perites parrie fuffent de plus en plus grandes en s'é–

loignant de

1"

qua reur dans le meme ra pport que les

¡¡ ~cantes

de leur latitude.

eci mérite d' "tre da van–

tage d

1

elopp

1

:

voici le raifonnemenr par lequel on

a d couvert ce rapport.

Puifque le d ' gré des paralleles qui décroit réelle–

ment'

fi

toujours repr ' fenté par la meme ligne'

fi

1

on veut conferver

le

rapport du dégré du m ridien

avec celui du parallele adjacent, il

fam

augmenter

celui du méridien en meme raifon que l'autre d

1

roir.

Mais on fair que le dégré du parallele d ' roír comme

le cofinus de la latitude, c'eft-a-dire, qu'un dégré

d

un parallele quelconque eft

~

celui du méridien,

o

u

de

1

1

quateur, comrne le cofinus de la latitude

au finus total. D'un autre cot

1

'

le cofimlS d'un are

ft

a

u

finus to al, comme celui-ci

¡:\

la

fil

cante ;

il

faudra done que chaque petit partie dn m ridien ,

interceptée en re deux paralleles tr '

oifins, foit

a

1

partie emblable de l'équareur comme la

1

can e

de la laritude au íinus rotal;

&

par exemple

le dé–

gr~

intercepté, entre les paralleles qui paífent par

le

30

,.

31

dlgrésdela itude, era au d lgr ' del'–

q uareur

omme la fomme des fécantes des perites

p arrie

dans le quelles on aura di ifé ce d gré, -

autant de 01

lera

~on .

i

done on addirionne conri–

nuellement les

1

canre

d~

minute en minute, par

e

'

mplt!, jufqu'a

un

errain parallele

e

tt

omme

d

s (,

cantes repré en era la di ance de ce parall

~e

a }

1

quateur

danS les

C

r.

tS

rédUl

~

fan

rreur

fenfilile,

ngth publi e tteinv ntion en 1599,

dans

u

livre imprim'

t

rigt

cal

l

le l'a

dien ar l'aJdition

1

·r

lu m

t

n~

dt

·

en

· rlitant

d

n lt

1

r -

tique de la nav1 a on.

1

ta '

le

' om"tre quin,

co ntenten pa d'a pro. ima

10n

,

qu n

.I

pe

1 ·

nc

aueindre

a

l'e).a

HUd

rigonr

tle

nt

d

ptn

re-

her

b

le rappon pr

1

d

e

a

roitl'·m

r.•

P

ur

cela, il onr fu po

e ,

en

tui

ant

l

tr

:.

, r

i–

fonnement de

rigth

qu 1

m ·,

idien

hu

dn

11

t

<.:n

parties infimmem p

m

;

ils

onr

d

montr

q

1

cene fomme de

ante

infi,

ie

n

n0 11 bre

m-

prifes entre

1

qua eur

r

un

. rallel qu

1

onque

fuit le rapport

du

looarirhm

d

la

t

n

nt

du

d

~

mi-compl menr de

la

lamude de ce parall le.

na

drefic fur ce príncipe d es rabies plu e

d

1

ac–

croi lfemenr de

p

rries du m

1

ridien

¡

ur

uider

1

s

coní

hu

9-

ur des

arces

hydrographiqu

.

n trou

e

ces

u.rt

s

dan di erstrait' mod \. rnt de na igdtion,

omme ceu de

1.

Bouguer,

d M.

Robe rton,

ett

forr de

cart

s

rcmpll[ parfait ment roures

les u

es

s

na \'igateurs.

la

l:rirc.:

le pani

la terre

y

f

nt reprélent e roujour

n

roiífan t JL1

~ot

1

des p oles,

&

d'une manier

tour-a

.ir diffi rme ..

Mais cela import peu, pour u qu'clles fourniffi nt

un moyen ac1le

&

~rrr

de fe guidcr dans

1

ro

u

e.

r

c'efi l'avantage propre au.

art

J

donr nou parlon9.

Les rhumb de vent

y

fonr repr

en r~...

comme d ns

les pr mieres par d

s

lignes Jroires,

&

lign

s

indiquenr, par

1

angle qu'elles forment avec le m

1

-

ridien, le v n rable angle du rhumb.

n a enfin ur

ces ligne_s la vraie d.iílance d

·~

lieu · , ou

la

longueur

du eh ·mm parcouru, pourvu que pour les mefurer,

on fe ferve d

1

are du méridien compri e ntre les

meme paralleles ' comme d'c helle ; ce q..ti donne

une foluÜOn en meme tl.m

rtÍ

ce

&

P.

e

<.1

tOU

les

problemes de naviga tion. On nommt.

e

caru

,

ré–

dttites,

ou

p

zr Latitude

croij[am

.

Elle

commcnce–

r m

a

'lOtroduire chez les na vigateur

er

l'an

1630;

~

ce fu_rent '· fuivanr le

. fournter , des pi–

lotes D1epp01s qm en fir ent

u

age

1

premi ers.

uoi qu'il en foit, ce fonr, fans conrrcdit, le meil–

leures; nous dirons pl us , les feul

5

bonnes pour de

na vigarions de long cours ,

&

il feroit

a

defirer que

ce fuífent les feules qu'on

vn

entre les mains des na-

igateurs. (

+)

CART E

ITI

ÉRAIRE, (

Géogr.)

L'étendue des con–

quetes des Romains,

&

la diflance ou éroient de

l'ltalie

1

s

pays d an

lt

..

fqu ls on envoyoit des arm

'·es.,

dont les marches devoienr '·tre r 'gl es d'

ance,

fi–

rent fenrir la n

1

ceffit d 'a oír des

cartts itinérairts.,

fur lefquelles le

fta ions des troupe

&

la

difiance

d'une fiation

a

l'antre, puífent erre marquée diftJOC–

tement.

ous oyons par plufieurs paífage de line,

que fur les

c.zrus icinérairu

d'Agrippa

on marquoit

les difian es ave une pr ' ciíion aífez grande

pour

rendre enfible la ditférence de quelque m1lles qui fe

trou oxt entre la m

ure d'un pays

donnée par les

géogra he

r

es,

celle

qu

en donnoi

m ces

car–

ees.

ous les empereur , on dillnbuoit de fcmbla·

bles

..trt s

aux

g~n

' rau que l'on en

voit

en

expé–

dirion, aux

ma giílrt..~ts

chargés de régler la marche

des troupes,

m~me

a

ceu, qui avoienr l'infpec–

tio n dt!s voicure publiques.

Les copies de

ces carus ,

difiribuées aux gén ra

x

&

aux magiftrat , ne con1 enoient qu

111

pa

¡

arü-

cuher ·

&

l'ufage que

1

on aifoit de

ce

o ies ,

ob ltgeant

a

les

f

110\1\'el er on inuelJcment,

¡{

fi:

ifible que l'on en de oi

confc:r er des pro oty–

pes ou des originaux.

M.

Frérer croi

que

1

g

1

ogra–

phie de l'anonyme de

avenne ccri

e

apr

1?.

t:

f–

tru810n de

l

rnpire d

cci cnr, a

é

1

ni efl

~menr

compol e fur une femblable

caru ituuraire

,

de

laqu

l'a

t

ur a oit

cop·

' 1

rou

s

l

·

nome •