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_CA R

produit des rinq autres nombres

1

'2;

3

'4·, ;

ou par

'12.0, c'efi-a-dire , que le nombre de fois cher'thé efl:

le produit des nombres

28,

2.9, 3

r ,

8 ,

Oll 20

1

376.

Maintenant, comme il y a quatre quintes majeures,

.il

faut oter ce nombre

4

de 2013 76' ce qui donnera

201372,

&

il

y

aura

a

parier

4

COntre 201372., OU

I

contre

503

4

3

qq'on ne tirera pas une quinte majeure

a

volonté.

S'il s'agiífoit d'une quinte quelconque , comme

il

y a en tout feize qu1ntes , favoir , quatre de chaqua

.couleur, le pari feroit .1

6

contre 201

3

76 moins 16,

.oude r6 centre 2oq6o,oude

1

contre 12

)85

·

(O)

CARTE GÉOGRAPHIQUE'

r.

f.

(

Hifl.

IJ.at.

Con–

clzyliolog.)

coquillage univalve, fans opercule, du

genre des pucelages'

cyprcea'

ainíi nomm

1

a

caufe

d'une marbrure blanche qui, s'étendant fur un fond

.jaunatre , imite en quelque forre

les

lacs du globe

ter,reíl:re. On en voit une figure dans la

Colleélion

d'Hijloire naturelle, volumeXX/11 ,pLanche

LXPII,

au

n°.3. (M.

APANSON.)

§

CARTE GÉOGRAPHIQUE,

(Géogr.) Lescartes

.géographiques

les plus eilimées font celles de Guil–

laume de l'[fle, premier géographe du roi de France,

mort en 1726, de

M.

d Anville, de l'académie royale

des infcriptions

&

belles-lettres de París, de M. Bua–

che, premier géographe du roi de Frañce, de

M.

Robert de Vaugondy, de

M.

Bellin, géographe de

la marine, celles de Hornann

a

Nuremberg, les

cartes

gravées

a

la calcographie de Rome, les

cartes

mari–

.nes

de

Hollande, celles de

M.

Bonne, qui compo–

fent l'

Atl.zs

moderm,

publié

a

París, chez Lattré ,

en 176

2

&

I

77

I

,

&

qui font defl:inées

a

fervir pOUf

la lec1ure de la

Géographie modeme

de l'abbé Nicole de

la Croix. Le détail de ces différentes

cartes

forme un

ample catalogue ' publié

a

París ' en

I

76

3 '

chez

Julien,

a

l'hotel de Soubife,

&

qui fe trouve

a

Nn–

remberg, chez les héritiers d 'Homann ;

a

la Haye ,

.chez Goífe

&

Pinet; ·

&

a

Londres, chez André

Dury. Nous nous contenterons d'indiquer ici fom–

mairement le choix des principales

cartes

que le pu–

blic peut avoir befoin de confulter.

La

MappemtJnde

&

les quatre parties du monde,

par

M.

<l'Anville.

Les

cartes marines du NeptuTte

.fran~ois

&

de l'

Hy-

4.rograplzie.fran~oife,

en trois grands

volumesin:fo!io

maximo,

a

Parí , chez

M.

Bellin.

Atlas univerfel

de ro8 feuilles, par

MM.

Robert,

1.757, prix 138 liv. en grand papier.

Atlas topographique de la France,

en

I

7

4

feuilles,

dont il y en a environ roo de publiées.

Atlas d' Angluerre,

en 45 feuilles , publié par

K.itchin, Bowen

&

Seale, en 1762.

Atlas des Provinces-Unies,

en

34

fcmilles petit

in–

folio,

publié par Tirion, en 1753.

Atlas

d'

Efpagne

&

de Portugal,

en 15 feuilles, par

Nolin

&

BaiUeul.

.

Atlas

Ru.flien,

en 2

I

cartes,

dreífées par l'acadé–

mie des fcience s de Petersbourg, en

.1

74 5.

Atlas de La

Clzine,

de La Tartarie Chinoife,

&

du

Tihtt,

par M. d'. nvi\le, en 42 feuilles , en 17

3

Atlas de Saxe

&

de Luface,

en 58 feuilles

pu-

blié par Schenk, 1760.

'

Atlas

J¿

Flandre

,

en

24

feuilles , publié par

Fricx, 1712.

Cartes des diffirentes parties de

l'

A

llemagne

,

chez

Homann, Julien, Bouder, Seuter

&

Mortier., 1747,

&c.

Cartes de

l'

Etat Ecclijiaftique,

par

le P.

Bof–

covich

&

le P. Maire ,

a

la Calcographie de

Rome.

Piémont, Savoie, Dauphiné

&

Lionnois,

en 6

feuilles, chez Jaillot,

I

706.

_Duché de

Milan~

chez Jaillot, 1734 ' · une

femlle.

Tome

JI.

CAR

2) I

Etat de Venife,

chez Jaillot, 1706.

Tofcane

&

Etat Eccléjiajlique,

chez Boud(H,

1750

Royaume de Naples

&

de: Sicile

,-en

2

feuilles, chez

Boud~t,

1750.

1 jle de Corfe

&

ljle de S ardaigne,

chez le Rou<Ye

a

Paris, en

2

feuilles.

0

'

Les

cartes de la Géographie ancienne

de M. d'

An–

ville, de

l'Atlas

de Boudet

&

de M. de l'Ifle, font

les plus eíl:imées ; il

y

en a -auffi de bonnes par les

Sanfon,

&

qui fe trouvent

a

París , chez M. de

~

Vaugondy.

Cartes

de

M.

Bonne,

a

París, chez Lattré.

Royau.me

de Naples,

par

M.

Zannoni.

Carte de Polo ne,

en 25 feuilles, par

M.

Zannoni.

(M.

DE LA LANDE.)

CARTE HYDROGRAPHlQUE. L'invention des

car–

tes hydrographiques

eíl: l'ouvra<Ye du prince don

Henri

de

Po_rtulga~.

Il y

avoit

long-!~ms

que celles de géo–

graphie et01ent connues : ma1s des

cartes

coníl:ru.ites

fuivant le meme principe euífent été inutiles dans la

navigation. Le prince dont nous parlons,

&

fes rna–

thématiciens, préférerent, par les raifons qu'on erra

bientot, de développer

la

furface

du

globe terref–

tre , en étendant les méridiens en lignes droires

&

paralleles entr'elles. Pour prendre une id

1

e claire

de ce développement, qu'on imagine

qu

les paral–

Ieles du globe terreíl:re foient en meme rems

fleJ~:i­

bles

&

extenfibles,

&

les méridiens feulement flexi–

bles ; qu'on déploie enfuite toute la furface de •ce

globe, en étendant les méridiens en lignes droites

&

paralleles, on aura la fürface terreíhe développée

en un reétangle, cl.ont la longueur fera la circonfé–

rence de Féquateur,

&

la largeur celle d'un dcmi-

. mérjdien. Ce font

-la

les premieres

cartes

qu'em–

ployerent les navigateurs,

&

qu'on nomme

plates

paree qu'elles font, en quelque forre, form es de

1~

furface du globe applatie .

Le motif pour lequel on s'efl: afireint

a

défi<Yner les

méridiens par des lignes droitcs

&

parallel~s

, eíl:

celui-ci: c'étoit afinque la trace du vaiffi au qui au–

roit pan:ouru un certain rhnm.b de vent, pl!t fe mar–

quer dans la

carte

par une ligne droire; car s'ils euf–

fent été inclinés les uns ame

a

utres, ou des lignes

courbes comme dans les

cartes

ordinaires de géogra–

phie , cette trace

n

'auroit pu "rre qu'une ligne

courbe ; ce qui n'auroit point répondu

a

l'intention

du navigateur.

Mai~

il

y

a dans ces fortes de

cartes

deux in.con–

véniens; l'un confifre en ce que la proportion des

dégrés des paralleles

&

de ceux des méridiens n'y efl:

point confervée.lls y font repréfentés comme égaux,

quoiqu'ils foient réellement d'autant plus inégaux,

qu'on approche davar:1tage du pole. C'efi-la le

d~faut

que Ptolém

1

e reprochoit dans fa

Géographie

,

aux

cartes

de Marin de Tyr , qui étoient pr

1

cifément

comme celles qu'on vient de d

1

crire. De

Ia

nait tme

erreur fnr l'efiime du chemin

1

qui paroit plus grand

qu'il n'efi réellement dans tous les rhumbs obligues,

&

dans ceux d'eft

&

d'oueíl:.

A la

vérité, les naviga–

teurs ont des methodes pour prévenir cette erreur;

mais les réduilions qu'ils pratiquent,

a

moins

qu'it

n'y ait pas une grande dilférence en latitude,

iont

ou

peu exaB:es ou fort

1

borieufes.

Le fecond

&

le plus eífentiel cléfaut des

cartes

plates, efi que le rhumb qu'elles indiquent, en tirant

une ligne d\m lieu

a

un autre' n'eíl: point le vérita–

ble , excepté lorfque ces lieux font íous le m'eme

méridien Oll le meme parallele. Je m'étonne que

cette erreur ait éch ppé

a

1

plup

rt

des aurcurs

de

navigation; car lorfqu'ils veulent enfe'gne

le

rllllmb

de vent convenable pour aller d'un

lieu

a

un autre,

ils

ordonnent de les joindre par une lig

ne droit

e,

&

d'e 'aminer

a

quelrhumb de la rQfe de veq.ts cette

~

1 i ij