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'úffeux. Dans ce trajet elle donne une petite bra~che qui accompagne le nerf ptérygoidien,
& s'umt
a une branche de la maxillaire : cette artere doqne
auffi une branche a la cai{fe, qui s'unit a vee une
branche de la méningée. ,.
Quand la carotide e:fi arrivée daos le crane, elle
contourne fa marche entre les deux lames de la dure–
mere' par le fang meme du réfervoir de la fe11e.
EHe y fait un nouveau co~1~e , el~e monte perpen–
diculairement avance enítute honzontalement, fe
' .
couvre de l'apophyfe clinoide anténeure , ~oÁte
encore une fois direél:ement en-haut , & ptus en–
haut & en arriere. Elle perce alors la dure-mere.
Dans le réfervoir meme elle produít les deux ar–
teres de ce réfervoir' qui vont a la dure-mere' aux
nerfs de la troiíieme , quatrieme , cmquieme &
fixieme paire' a la glandl! pituitaire' & meme a_n
:finus íiJhénoidien pa~ un canal de la felle. De petl–
tes branches accompagnent les troncs nerveux de la
cinquieme paire, & fortent du cd1ne : elles s'abou·
chent avec les branches de la maxillaire,
Quand la carotidecérébrale a pe rcé la dure-mete, elle
aonne nai.ífance a l'artere ophtalmique' qui ne pro–
vient jamais de la carotidefaciale. Les branches de cette
artere font la lacrimale qui provient quelquefois de
la méningienne , & qui paí1e par l'extrémité ~u trou
déchiré: cette artere donne des branches a la dure–
mere, aux cellules ethmoides pofiérieures; une ar–
tere ciliaire extérieure; un petit rameau qui perce
l'os de la pomette, & s'unit avec une branche qui
perce le meme canal' & qui vient de la temporale
profonde inteme; deux branches, qui font autant
d'arcades le long du tarfe & dans le milieu du muf–
cle ciliaire , & qui s'uniíl'er:t avec des br~nches d,e
l'ophtalmique; une autre qut va a la pauplere fupe–
tieure pareillement unie aune branche de l'ophtal–
mique ; une autre a la paupiere fupérieure anafio–
mofée avec la temporale, & une pe tite arcade qui
fuit le tarfe de cette paupiere, & s'ou vre dans une
branche de l'ophtalmique : le refie fe difiribue dans
la .glande lacrimal e.
Vophtalmigue donne encore l'ethmo1dienne qui
fe porte aux cellules de ce nom, la centrale de la
retine, dont les arteres de cette membrane {ont des
branches, & qui produit la centra le du crifiallin ;
l'orbitale fupérieure, qui donne des branches aux
.mufcles de rreil ' fort de l'orbite par une échancrure
de fon borden compagnie d'un nerf, fe répand avec
une branche profoncle fur le périofie elu front, &
donne une autre qui fait des arcades dans la pau–
piere fupérieure avec la temporale profonde inté–
xieure, & avec la lacrimale.
Il y a deux ' trois ou quatre ' jufques a fix pe–
tites arteres ciliaires , qui s'entrelacent en {erpen–
tant autour du nerf optique ; elles font un cercle au–
tour du terme antérieur du nerf optique. Les prin–
cipaux filets de ces arteres font d'un coté enviren
trente arte res ciliaires pofiérieures, qui: percent l'ex–
trémité pofiérieure de la fclérotique , s'uniífeqt fur
la choro1de, & communiquent avec le cercle arté–
-riel de l'uvée. Les ciliaires longues font en petit
nombre , généralement au nombre de deux; elles
fe portent direél:ement jufques daos la cellulofité
·qui efi ala racine de l'iris ' s'y étendent adroite & a
gauche, s'uni:ífent avec de perites branches artériel–
-Ies , nées des troncs mufculaires de l'ophtalmique
()U de fes branches, & forment le cercle ciliaire.
Ce cerde environne l'uvée, il fournit les arteres
.(le cette membrane, qui forment un fecond cercle
intérieur, & qui produifent les arteres de la mem–
brane pupillai!:"e. Les arte res des plis ciliaires naiífent
des ciliaires pofiérieures.
L'ophtalmique produit enfuite une branche m'\,lf–
culaire; & l'ethmo1dienne antérieure, qt;Ü va a\.tX
CAR
cellutes de ce nom , mais dont une branche entre
dans le cdine , va a la dure-mere , & une autre qtti
va a la cloifon du nez.
La palpebrale inférieure, qui donne des branches
au fac nafa! & aux cellules ethmo1di nnes antérieu–
res: elle fait, le long du tarfe, une arcade avec la
lacrimale. Cette artere communique auffi avec l'in..
fraorhitale.
La palpebrale fupérieure , qui donne des bran–
ches a l'orbiculaire & a la caroncule lacrimale' &
fait, avec l'artere de ce nom, une arcade le long du
tarfe.
La nafale, qui donne des branches au finus fron~
tal , au fac nafal , au front, & qui fait une arcade a
travers l'os du nez pour fe joindre a fa compagne:
elle donne encore plufieurs arteres unies avec les
branches nafales de la labiale & de l'infraorbitale.
La frontale enfin, qui donne al'orbiculaire fupé·
deur des branches inofculées a celles de la tempo–
rale & de la lacrimale, qui gagoe le front, qui y fait
une nouvelle arcade avec la temporale le long des
fourcds' & fe divife ala fin ur toute l'étendue du
front.
La carotide cérébrale donne, apres l'ophtalmique;
de petites branches a l'entonnoir' au nerf optique
& a la glande pituitaire ' au plexus choroide ; elle
donne auffi une arrere qui va fe joindre a une bran–
che de la vertébrale , & fait avec elle le cerde de
Willis, connu a la véríté avant cet auteut : cette
artere donne auffi de petites branches au plexus
choro1de , aux éminences mammillaires ' a l'enton·
noír, aux nerfs optiques, &c.
A la naiífance meme de la branche communi-·
cante, l'artere cérébrale fe divife. La branche an–
térieure , qui eft: la plus petite , s'unit prefque auffi–
tot afa cornpagne par une branche tranfverfale' dont
il na!t un perit tronc qui remonte ala cloifon tranf~
parente , a la comiffure antérieure du cerveau, &
au troifieme ventricule.
Ce tronc antérieur donne des branches cérébrales;
& d'autres aux piliers de la voute : il fe replie le
long du corps éalleux, va en arriere jufqu'a {on
extrémité pofiérieure, & fournit des branches céré–
brales confidérables, qui communiquent avec les
branches du tronc pofiérieur, & avec celles de la
vertébrale. 11 flnit ala fin dans le lobe pofiérieur du
cervean en donnant des rameaux ala faux ' & ala
tente du cervelet.
Le tronc pofiérieur de la carotide cérébrale donne
des branches aux colonnes du cerveau ~ au plexus
choro!de : il remonte par la foffe de Sylvius, &
donne des branches nombreufes aux deux lobes dll
cerveau; elles marchent en ferpentant daos le fond
des plis du cerveau, & forment un réfeau tres-épais
fur toute la furface de la pie-mere; fes derniers filets
defcendent dans la partie corticale du cerveau.
Les arteres de cet organe font plus caífantes que
ceBes de tous les atltres vifceres ; elles ne font
tependant pas defiituées de fibres mufculaires_.
(H. D.G.)
§ CAROUBIER, ( Bot. ) en Latín ceratonia ,·
Lin. filiqua Tournef. en Anglois, the corob-tree, o~
S. lohn's Bread. en Allemand, fchotenbaum.
CaraClere générique.
Les caroubiers, tant m~les que femelles, portent
des fleurs apétales. Les fleurs m~le on–
gues étamines ; les fleurs femelles fe par
un embtyon charnu qtú fe transform fili,
que. Cette filique efi longue , charoue, comprimée &
divifée par des cloifons tranfverfales en pluúeurs
cellules dont chacune renferme une femence large
& lenticulaire.
O.o. pe <;onnoit qu'un~ e{pec~ de ce genre.
Le