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TAB
les. C'eíl: entre ces
taMes
que fe mettent les
roule:il.ux[ur lefquels font roul ' s ces toiles
&
ces étoHi s.
( D . l . )
T ABLE A MOULE,
Urme de Chamlelier ,
longue
ta–
Me
percée de divers trous en forme d'échiquier, fur
laquelle on dreífe les moules
él
faire
de la chandelle
moul 'e, lorfqu'on eut les remplir de [uif ; au–
d eífous de la table eíl: une auge pour recevoir le fuif
'1ui peut fe répandre.
(D. l.)
T ABLE A MOULE ,
arme de Cirerie ,
les blanchif–
feurs de cire donnent ce nom
a
de grands chaffis
foutenus de pluíieurs piés , flV" lefquels ils mettent
leurs planches
a
moules , dans lefquels on dreíf-e les
pains de cire blanche.
D iRionnaire du
G~om.
(D .
l.)
T ABLES AUX "OI LES ,
turne
de Cirerie ,
autrement
dites
carTés
,
&
étabfis ;
ce font chez les memes blan–
chiífeurs de cire , de grands batis de bois , fur
le[~
quds [ont étendues les toiles de l'herberie , Otl l'on
met blanchir les cires
a
la ro[ée
&
au foleil, apres
q p'elles ont été grélonées.
(D. l. )
T ADLE DE CAM ELOT,
te"!le de Commerce;
on
nomme ainfi
a
Smy m e les ballots de ces éroffes qu'on
envoie en chréti enté ; ce nom leur vient de ce que
les ballots font quarrés & plats.
(D. l. )
T ABLE,
en a rme de D iamantaire ,
eíl: la fuperficie
extérieure d'un diamant; les
tables
[ont fu fceptibles
de plus ou moins de pans, felon qu'elles font plus
OH
moins grandes,
&
que le diamant le mérite.
T ABLE DE NUIT ,
lerme d'E bénijle
,
c'eíl: une pe–
tite
taMe
fans ou av ec un deífus de marbre , qui fe
place
él
coté dulit,
&
fur laquelle on pofe les chofes
(Iont on peut avoir befoin dmanda l1uit.
(D. l.)
T ABLE DE PLOMB, (
orttiL de FerblantÍer.
)
c'eíl: un
morceau de plomb de l'épaiífeur d'un pouce
&
demi,
fur fix pouces ou environ d(] large ,
&
quinze pou–
ces de long , qlii fe rt aux
F
erblantiers pour piquer
les grilles ,de rapes
&
découper certains ouvrages.
Y oy e{ la figure , Planches du Ferblantier.
TABLE DE LA MAC HI NE ,
en termes de Frifeur
d'é–
toffis
,
eíl: une efpece de
taMe
couverte d'une mo–
q uette fur laquelle on met l'étoffe
a
[rifer. Elle eíl:
foutenue
él
clroite fur la troifieme traverfe,
&
a
galt–
che fur a feconde,
&
percée d'un trou
él
chacune de
{es extrémités fur lequel fo nt placées des grenouilles
a
mi-boi . Voye{G RENo UILLE.
r oye\. Les Planches de
la D raperie.
T ABLE,
( Mamifaél. de fJlaces.)
les ouvriers qlli
travaillent
él
I'adouci des glaces brutes , appellent la
table
,
le bati de groífes planches fo ns lequel eft maf–
tiquée avec du platre une des deux glaces qui s'adou.–
ciífent l'une contre l'autre ; c'eíl: au-deífus de cette
taMe
qu'efr couchée ho rifontalement la roue dont les
adouciífeurs fe fervent pour ufer les glaces.
S ayary.
(D. l.)
,
L a
table
ti
couler
eíl: une
taMe
de fonte de plus de
ceot pouces de longueur ,
&
du poids de douze on
quinze miltiers , fur laquelle on coule le v erre liqui–
de dont o n fait les glaces. La largeur de cette
table
s'augmente OH fe diminue
el
volonté , par le moyen
d e deux fortes tringles de fer mobiles qu'on place
au deux catés plus proches ou plus éloignés , fuivant
le volume de la piece qn'on coule ; c'eü fur ces trin–
gles que pofe par fes deux extrémités le rouleau de
fonte qui fert
a
pouífer la matiere jufqu'au bout de
la
tabLeo (D.J.)
T
ABLE ,
p iece depreJ!e d'Imprimerie,
eíl: une plan–
che de chene environ de trois piés quatre pouces de
long fur un pié
&
demi de large,
&
de douze
él
9ua–
tone
lignes d'épaiífeur
~
fm laquelle eíl: attache le
coffre,olt eíl: renfermé le marbre de la preífe ; elle eíl:
garnie en-de'ílous de deux ' rangs de crampons o u
pattes de fer, cloués
él
cinq doigts de diíl:ance l'un
de I'autre.
roye\. dans les Planches d'Imprimerie,
&
Jel¿r ex,ü,atiolZ,
la tab!e
~
les
,rampons quí gliífent
TAB
fu r les bandes de fer du berceau de la prelfe;
T ABLE do nt les
Faélmrs d'argues
fe fer ent pour
coule r l'étain
&
le plomb en tabl ou feuille min–
ces, eíl: une forte
t
/ji,
de bois de ch ne inclin 'e
¡\
1horifon , au moyen de quelques morceanx de boi
qui la foutiennent par un bout Otl d'un tr 'teau. ette
table eíl: cotlverte d un coutil (ur lequel, au moyen
du rabIe qui contient le métal fo ndu , on conle les
1
mes de plomb ou d'étai n , en faifa nt coul r le ra–
bie en defcenda nt le long de la planche.
I/oye{ lafi. •
3.9' P I. d'Orgue
&
,'aNicLe
O RGUE , ou le trava'il dn
plomb
&
de l'étain eíl: expliqué.
T ABLE D'ATTE TE ,
( Mwltiflrie.)
eí't un panneau
en {aillie att-deíllls des guichets de arandes )ortes
Cur leíq uels on fait des ot'nemeñs eñ ículpture.
Voye~
les PLanches de MenuiJerie.
T
ABLE DE BRACELET,
en
termes deM'umr
en
CETl–
'IIre,
eíl: une plaque en pierreries monrées {ur des mor–
ceaux de velours , ou autres étoffes qui ent m ent le
bras ,
&
Cjui fe lient
&
délient pa u n reífol't prati–
qué fous cette plaque.
roye{
BOlTE DE TABLE.
T
~BL.E.DES
M!ROITIERS,
(uflenJiLe des Iv.Jiroitirtrs.)
les mlrOltlerS qtu mettent les glacCts áu temt , nom.
ment pareillement
table,
une efpece de lona
&
large
établi de b0is de chene, foutenu d 'un fo rt ch;:)affis aul!i
de bois , fur lequel eíl: pofée en bafcule la pierre de
liais, Olt 1'on met les glaces au teint.
(D. l.)
T ABLE ,
en termes de Paind'épicier,
ce font des
ef~
peces de tours parfaitement í'emblables
a
ceux des
Boulangers
&
p atiffiers.
TABLE DE BILLARD,
(Pmtmier.)
c'eíl: un chaffis
fait de planches de bois de chene bien unies
&
biel].
jointes enfemble , fm leque! on applique le tapis de
d rap verd fllr lequel
011
joue au billard. Cette table
,eíl: pofée folídement
&
de niveau [ur dix piés ou pi–
liers de charpente
ou
de menuiíerie joints enfemble
par d'autres pieces de bois qui les traverfent.
TABLE DE PLOMB,
(tmm
de
PLombi:er.) ouplomb
en
taMe ,
c'eíl: du plomb fondn
&
conlé par les plom–
biers fur une longue table de bois couverte de fable.
Les plombiers appellent auffi quelquefois de la {orte
ce qu'ils nomment autrement des
motiles ,
c'ea-a–
dire, des efpeces de longs établis garnis de bords
tout au-tour ,
&
couverts ou de fable ou d'étoff'e de
laine
&
de toile, fm lefquels ils coulent les
labLes
de
pLomb.
II
y en a de dellx fortes ; les unes pofées de
niveau po ur les
gran~es
taMes de plomb,
&
les au–
tres qui ont de la pente pour les petites
tables. Diél.
d¡¿
Comm.
(D. l.)
T ABLES D'ESSAI ,
(terme de Potier J'étain,)
Oll
roueLLes d'ej{ai
;
on appelle ainíi deux plaques d'é–
tain , dom l'une eíl: dans la chambre du procmeur
dll roi du chare!et,
&
l'autre dans celle de la com–
Il1unauté ; c'eíl: fur ce.s tables que le.s maitres potiers
d'étain font obligés d'empreindre Oll infculper les mar.–
qnes des poin<;:ons dont ils doivent fe fervir
pOllf
marquer leurs ouvrage.s, afin d'en aífmer la bonte.
D iél, du Como (D.
J.)
T ABLE D'UN MOULIN,
(Sucrerie.)
on appelle la
taMe d'un mouLin,
une longue piece de
~ois
qui eft
placée au milieu du
chaffi~
d:un
moul~~;
c'eíl: dans
cette piece que {ont enchaífees la platIne du grand
role,
&
les embaífes des petits tambours,
c'eíl:-~di re les crapandines . dans lefquelles roulent les
Pl–
vots des troís tambours.
(D. J.)
T
A
BLE A TONDRE ,
terme de Tondeurs de draps.
)
erpece d'ais ou planche de chene?u de noyer,
~pair
fe d'environ trois pouces
&
demI,.large
de
qUIOze
a.
feize pouces
&
longue de neura dix piés. Cette plan–
che eíl: garnie par le deíflls de plufi.eurs bandes
d
'une
groíf
e
étoffe appellée tuJ,mifes
l'u~e fu~ l'a~tre,entre
lefquelles font plufieurs lits de padle, d avome,ou de
bourre
tontUfe
tres-fine,
&
par-de1fus le
tO\.lt
e~