'606
./
dans les jardit;ls de
1'l~Qte~c,
<;l'
Arundel , fuífent ,r.emis
a
i l'lln~vflríité d~Oxfo!d,
,.
H,U\
yen
ren:tercia par des
d~p'~~é~~. ~h i?rocu~,!,Jft pipli:oth~que , d'Ar~ndel
a
la
~9pete
Royale ,
~
lu;
íit.
pnflent en fon particuIier
de
t:es-"!>dl~ tabl~s d~s ¡Vt;.~~ ~
des
3ft~r::es,
t
qu'il
~V~)}t -!li?l??~ées ~'Italie. ~.:5>n_ cont~nt
de contnbuer
de tout fon pouvoir
~
favoriíér les efforts des autres,
il
perfe~ie.~1Ml
par
fes
.tray,a.m~.~lú~es
,
le~ co~noiífan~es
de fes}
compatrio~es.
Il
moufut en
1706,
dans la
8.6
e
•
~fiQee
de
fon age: Je citerai quelqtles-uns de {es
ou;vrages , .dans le grand nombre de ceux qu'il a
Pll-
blies: .
~ .
-
.
Le.
p!:i!l~~pal
eh
{a
jculptu!a
,
ou l'hifioire de la
Chetlcographie, & del'art de graver en cuívre, avec
uo catalogue,des plus.célebres graveurs
j
&
de Ieurs
prod~étions
, Londres
~66:-.
in-8°,
il
s'agit dans le
prt:mf<~r
c;hppitre
de
cet ouvrage (qui mériteroit d'e–
~re tr~4_uit.),
de
laJcul.I?~ure
.en gér¡.éral , de fes ef..
'p~
c.es.,
des ililes, & autres infirumens qu'on y em–
plole-. 'Le {econd ,chapitre traite . de l'origine de la
{culpture.
~e. troifle~~,
,r01:!le
~ur
{es progres chez les
~recs
&J€SRomains. Le quatrieme donne l'inven–
t~OJl
de
Ja
chalcographie,
a~ec
un catalogue des plus
céle
~r.esmaitrés.
Lé
cinquieme concerne le deífein.
Le íixieD;le.expofe une.nouvelle maniere de graver ,
OH de
~em.i,teinte
,
meno-timo,
communiquée par
le prince ,Robert.. .
, L'auteur, apres avoir décrit deux infirumens em·
ployés
d~ns
le
meHo-timo,
le
hatcher,
& le fiile,
explique l,a fas:on de"s'en fervir; il hnit en difant :
cette nouvelle maniere de graver eíl: due au hazard,
&
c'efi un foldat allemand qlli en
a
la gloire; ayant
rema,rqüé quelques ratiífures fur le canon de fon
.mou{quet, iI rafina la-deffus , jufqu'a ce qu'il eut
trouvé le moyen de produire les effets qu'il défiroit,
'&
qui {urpaífent en délicateffe tout ce qu'on a imagi–
né dans cet art, pour imiter ces traits admirables que
les Italiens appellent
morbide{{a,
Je fuis le premier
anglois, ajóute M. Evelyn, a qui on a fait l'honneur
de communiquer ce {ecret , & fon alteífe qui a bien
voulu {e donner la peine de me diriger , m'a permis
.de le rendre publico
.
Il Y
a une {econde maniere de graver, en toulant
hlr une
pla~ue
un infirument pareil
el.
celui dont nos
notaires {e rervent pour diriger leur regle {ur le par–
chemin ; feuIement le nombre des pointes eíl: plus
grand dans cet infirument; & lorfque par la fré–
quente-métion fur la furface \.lnie , la plaque efr {uffi–
.fa~ment
couverte de taches, de maniere que le fond
{Olt
aífez obfcur, on emploie le fiyle comme dans la
demi-teinte.
. .. Un autre ouvrage de M. Evelyn, efi {a
Sylva,
on
~ifcours
fur les arbres de forets , & fur la propaga–
tlOn du.mairain dans les domaines de fa majefré,
&c.
Londres,
1664, 1669,
&
1679 '
in-fol.
Son
calendrier du jardinier
,
a été imprimé fept ou
huit fois avant l'année
1684.
L 'origine
&
les progres de la navig61tion
&
du coni–
meree
,
contenant une hifioire du
~égoce
en général,
de {es avantages , & de fes progres , par M. Evelyn
~
parut
a
Londres en
1674"
in-8°.
Son
difcours philofophique fur la culture des terres ,
pour perfeáionner la végétation & la propagation
des plantes, a été extrait dans les
tranfaaions philoJ.
nO. 119, p.
464-
Son
Numifmata,
ou
difwurs touchant les médailles
des anciens
&
modemes
,
&c. a été imprimé
a
Londres
,en
1697.
in-fol.
.
M.
Evelyn a auíIi traduit pluíieurs ouvrages,
&
entre autres le
paraL/ele de
l~arclliteaure
ancienne
&
mo–
deme
de Chambray. Les AngIois lui doivent enCOle
la traduaion du
par/ait jardinier,
de M. de la Quin–
linie.
(Le ChtvaLier
DE JAUCOU RT.)
SURSAUT,
(Gram.
)
exprdIion métaphorique,
SUR
empruntée du rnOllvement d'un corps
qui
Vaen trap..
per un autre en tombant
&
par rebona,
&
en feos
~ontraire:
il femble que,pous
ép~ouvions
quelque
chofe de femblable da,ns lmterruptlon fubite du fomo
m~il.
Je ne{ai ce que j'ai entendu,& je me fuisreveil.
lé
eJ.:l
fuifaut.,
•
SUR-SCAPULAIRE,
en
.Anatomit,
nom d'une
branche
d'ar~ere
qui {e d.iílribue aux différentes
par–
ties qui
environn~nt
la partie fupériellre de
l'Oaio–
plate , qu'on appelle en
latinfcapula;
elle vient
de
la
{ouclaviere. Haller,
icon: anat. fa!:
11.
SURSÉANCE, {.
f.
(Gram.
t/
lurifprud,)
ea
un
délai qu'on accorde
el.
ceux qui fontobligés de payer
quelque dette, ou de
fair~
quelque chofe.lIes leures
de répit& G:elles d'état qu'on accorde enchanceUe–
rie contiennent des clauíes de
júrféance• .
Les arrets & fentences qui portent défenfes
d'exé-–
cuter les jugemens d'un juge inférieur
portentfur–
flance
a
tOllte pourfuite. Ces
furféancls
font levéesen
connoiífance de cauCe par le juge qui les a accordées.
Yoye{
DÉFENSES
&
SURSIS. (:,1) .
.
SURSÉE,
(Géog. mod.)
petne vllle de Suül.'e,
311
canton de Lucerne , &
¡\
deux lieues au midi de
Lu.–
cerne, a l;iífue du lac que forme la
Sur;
pres
de l'en–
droit d'oll elic {orto Cette petite ville eíl bien batie,
& ornée de plllíieurs fontaines. Elle a fon avoyer,
une police , un con{eiI,
&
point de bailli.
Long.
.ú.
48. Lat.
47.3.
(D.
J.)
.
SURSEMÉ, fe dit enGote eles potes ladm
qw
ont des grains {emés
s:a
& la
a
la langue, ce
qui
an–
nonce que le refie de leur chair en efr remplie.
Les
porcs
fuifemés
(ont c0nfifcables avec amende.
Il
y
a
des officiers, con{eillers du roí ,
l~gueyeurs
de
cochons, qui veillent
el.
ce
qu'
on ne
t~e
point des pores
fuifemés,
&
qu'on ne diftribue pOllt au peuple de:
cetts chair mal-{-aine.
'
.
SURSEMER, v.
aCl:.
(Agricult.)
c'ea {emer
de–
re
chef {ur une terre déja enfemencée. On
fo1
UTil
{óit d'une meme graine , {oit d'une auere. En pluíieurs
lieux on
fuifeme
de menus. grains fur le f:oment; ,
'.. SURSEOIR,
V.
a,
(Gram.
&
Comm.)dlffererl exe·
cution d'une
chofe.5uifeoir
le
payemen~ ~'une de~e,
la pour{uite d'une -aétion contre u.n deblteur
e
eft
{u{pendre le droit qu'on a de {e
faJr~ p~yer
d:
fon
débiteur , ou de le pourfuivre en Juilice.
D1a.
tk
Comm.
&
de TrévOltX.
.
SURSIS,
f.
m. (
J
urifprud.
)
.on dit un
Jl1gem~~
fiujis
,
pour dire
fuJPendre, diffirer.
$?uel
qu :
015
on dit
un furfis
íimplement, pour
furftance.
YO)'I{
SURSÉANCE.
(A)
. .
SUR-SOLIDE, adj.
en
Arithmétique,
e~Iacll:;:;
me puiífance d'un nombre, ou la
quatne~e
plication d'un nombre coníidéré ,orome raclO
c •
V
o/l{
PUISSANCE
t/
RACINE.
"
me
Le nombre
~,
par exemple, coníidere cd°l!l
.
&
1 . 1"
l' "roe pro
wt4,
une raClne
mu up le par m-me,
&
,
'¡r.
de 2. '
qui efi le quarré 011 la (econde pU1uance
.~
4
multiplié par
2.
donnent
8,
la troiíieme pUl :;
ou le cube de
2. ;
enfuite
8
multiplié par,2. pro, de:
16,
la quatrieme puiffance , ou le quarr
e
qu¡r.r
e
1-
2.;
&
16
multiplié encore llnCi foís par 2.,
p;~ ~[~
,
la cinquieme puiífance , ou-bien ,le
f~r-Jo
e
e';e
Un probleme
furfolide
efr
CelUl qUl
ne pelut ;ec-
b
1 '1
' s
que
es
11
re{olu que par des cour es p us e evee
ON
fJ
tions coniques.
Voyr:{
PROBLEME,
ÉQUATI
CONSTRUCTION.
Chambers. (E)
)
xfuf-
SUR-
T
Á
UX , {. m.
(Gram.
&
Finan~e.
,taut3xe
pea, & qui excede les moyens de celul quo
o~ns d~
ou la proportion de f'es moyens aux
J1l
Y
autres.
,
a
trop
SUR-TAXER.
v.
aa.
(Gram.
)
ce
taxer
•
hallt.
.
)
,'ell
SUR - TONDRE
LA LAINE,
(La¡,nag e •.
t:~es
, . ' 1
ll1010 SIW
couper avec des fórces lei e¡¡;treffiltes es
<1CS